Le plan d’action en matière de santé :
Information en matière de santé et technologies
des communications
Le 11 septembre 2000
Une action coordonnée en vue d’améliorer l’accès à une
information normalisée en matière de santé et d’assurer le recours aux
technologies de l’information et des communications fait partie intégrante du
plan d’action en matière de santé adopté par tous les premiers ministres.
Les malades se voient souvent obligés de répéter leurs
antécédents médicaux aux médecins, aux infirmières et aux autres
fournisseurs de soins, souvent en période de crise. Un système centré sur les
malades et permettant l’échange de renseignements parmi les fournisseurs de
soins contribuerait à faire en sorte que les professionnels de la santé aient
accès aux renseignements dont ils ont besoin pour dispenser les meilleurs soins
possibles sans délai.
Bien que l’état actuel de la technologie permette de
faciliter un tel partage de l’information, le secteur de la santé accuse un
retard par rapport à presque tous les autres secteurs de l’économie dans l’adoption
de ces systèmes. Et là où les hôpitaux et les régions se sont dotés de
systèmes d’information sur la santé, ceux-ci ne sont pas nécessairement
compatibles.
Par conséquent, en vertu du plan d’action en matière de
santé, le gouvernement du Canada investira immédiatement
500 millions $ par le biais d’une société indépendante qui sera
chargée d’établir des normes communes et pancanadiennes en matière d’information
et de technologies de communication compatibles et de veiller à la bonne
application de ces normes.
Cet investissement permettra :
- de réduire la dispersion des efforts;
- d’accroître la capacité des fournisseurs d’échanger
efficacement des renseignements à l’intérieur du réseau;
- d’élargir l’accès aux services au moyen de
technologies telles la télésanté;
- de mieux planifier et de mieux mesurer le rendement.
Dans l’établissement de telles normes, des mesures
rigoureuses de protection du caractère privé, de la confidentialité et de la
sécurité de l’information sur la santé constitueront notre plus grande
priorité.
Ces efforts représenteraient la première étape d’une
démarche coordonnée visant à mettre en place le système que nous appelons
parfois l’Inforoute canadienne de la santé.
Les gouvernements rendront compte au public des progrès
accomplis dans l’amélioration de l’accès à une information normalisée
sur la santé et dans le recours aux technologies de l’information et des
communications.
|