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Bannière : Archives de poésie canadienne


Archibald Lampman (1861-1899)

Un choix de ses poèmes

Photo d'Archibald Lampman  

Généralement considéré comme le meilleur poète canadien de langue anglaise du XIXe siècle, Archibald Lampman faisait partie du groupe de la "Confédération", qui comptait aussi les poètes Charles G. D. Roberts, Bliss Carman et Duncan Campbell Scott.

Archibald Lampman est né en 1861 à Morpeth, en Ontario, un village près de Chatham. En 1867, sa famille a déménagé à Gore's Landing, dans le district de Rice Lake. C'est là qu'il a connu les soeurs Strickland, Susanna Moodie et Catharine Parr Traill. En 1868, à l'âge de sept ans, il a contracté la fièvre rhumatismale, qui a affaibli sa constitution et a probablement contribué à son décès prématuré. En 1879, il a commencé à étudier au Trinity College de Toronto (aujourd'hui l'Université de Toronto). Là, au printemps de 1880, il a lu un nouveau recueil de poèmes, Orion (1880), de Charles G. D. Roberts, qui l'a inspiré à entreprendre sérieusement sa carrière d'écrivain. Il a rédigé des essais littéraires et des poèmes pour le Rouge et Noir, la revue de son collège. Quand il a reçu son diplôme en 1882, il avait déjà commencé à soumettre ses poèmes à des magazines littéraires. À partir de ce moment jusqu'à la fin de sa vie, les poèmes de Lampman ont fréquemment été publiés dans des revues canadiennes, américaines et britanniques, en particulier The Week, le Globe et les magazines américains Harper's et Scribner's.

En 1883, après une brève et infructueuse tentative d'enseigner à l'école secondaire à Orangeville, en Ontario, Lampman a obtenu un emploi mal payé de commis au Ministère des Postes à Ottawa, emploi qu'il a gardé toute sa vie. Il s'est bien vite lié d'amitié avec un autre poète, Duncan Campbell Scott, également employé du gouvernement. Les deux hommes aimaient faire de longues marches dans la campagne entourant Ottawa et des expéditions en canot dans les régions sauvages du nord d'Ottawa.

  Photo d'Archibald Lampman et Ernest Voorhis

En 1887, Lampman a épousé Maud Playter; à l'aide de la petite dot qu'elle lui apporta, il a publié lui-même Among the Millet, and Other Poems (1888). Il y a démontré sa maîtrise des techniques de poésie et son talent d'observation et de contemplation de la nature. La critique l'a acclamé, confirmant Lampman comme le meilleur poète canadien anglophone de son temps. Il a eu l'intelligence de faire parvenir des copies de son premier recueil de poèmes aux plus grands périodiques du Canada, des États-Unis et d'Angleterre. Cela lui a valu l'attention internationale pour son oeuvre et l'intérêt de ces magazines pour sa poésie. De février 1892 à juillet 1893, Lampman et ses amis, Duncan Campbell Scott et W. W.

Campbell, ont collaboré pour le Globe à une chronique de commentaires littéraires et sociaux intitulée « At the Mermaid Inn ». Son talent littéraire a été reconnu et apprécié; en 1895, il a été élu à la Société royale du Canada.

Parmi les amis les plus influents de Lampman, citons Katherine Waddell, une collègue aux Postes, dont il est tombé amoureux en 1889. Cette relation fut une grande source d'affliction pour lui, dont on voit les effets dans le ton empreint de mélancolie et de critique sociale de ses derniers poèmes. Son second recueil de vers, Lyrics of Earth, a été publié en 1895 par Copeland and Day de Boston. En dépit de ses efforts de promotion, le livre s'est mal vendu et a peu retenu l'attention des critiques. Après cette expérience, il a choisi de payer pour la publication de son troisième volume, Alcyone, qu'il voulait faire publier à Édimbourg. Lampman travaillait encore sur les épreuves d'Alcyone au moment de son décès, en février 1899, à l'âge de trente-sept ans. Duncan Campbell Scott, son exécuteur littéraire, en a commandé l'impression de douze exemplaires en 1899. Ce fut la première de plusieurs éditions des poèmes de Lampman édités par Scott, qui s'est efforcé toute sa vie de garder vivante la renommée de son ami.

La réputation d'Archibald Lampman, celle de meilleur poète canadien anglophone de la fin du XIXe siècle, tient toujours. C'était un maître du sonnet, et ses poèmes sur la nature abondent en descriptions vivaces des paysages canadiens. Même si l'influence romantique anglaise est évidente dans sa poésie, Archibald Lampman a eu le génie de créer une voix différente, qui lui était propre.

Biographie par :
Nina Milner
Service de recherche en littérature canadienne

Oeuvres choisies d'Archibald Lampman

Trouver ses oeuvres dans AMICUS

  • Among the Millett, and Other Poems. -- Ottawa : Durie, 1888.


  • Lyrics of Earth. -- Boston : Copeland & Day, 1895.


  • Alcyone. -- Ottawa : Ogilvy, 1899.


  • The Poems of Archibald Lampman, édités par Duncan Campbell Scott. -- Toronto : Morang, 1900.


  • Lyrics of Earth : Sonnets and Ballads, édités par Duncan Campbell Scott. -- Toronto : Musson, 1925.


  • At the Long Sault and Other New Poems, édités par Duncan Campbell Scott et E.K. Brown. -- Toronto : Ryerson, 1943.


  • Selected Poems of Archibald Lampman, édités par Duncan Campbell Scott. -- Toronto : Ryerson, 1947.


  • Lampman’s Kate : Late Love Poems of Archibald Lampman, édités par Margaret Coulby Whitridge. -- Ottawa : Borealis, 1975.


  • Selected Prose of Archibald Lampman, édités par Barrie Davies. -- Ottawa : Tecumseh, 1975.


  • Lampman’s Sonnets : The Complete Sonnets of Archibald Lampman, édités par Margaret Coulby Whitridge. -- Ottawa : Borealis, 1976.


  • Selected Poetry of Archibald Lampman, édités par Michael Gnarowski. -- Ottawa : Tecumseh, 1990.


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