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Nouvelles de l'ICBN

Nouvelles de l'ICBN #13 décembre 2006
ISSN 1488-2000


À l'ordre du jour

L'ICBN et AlouetteCanada : Groupe de travail conjoint
Le Sommet de Montebello 2006 : Vers une stratégie canadienne sur l'information numérique (SCIN)

Correspondants dans ce numéro

Bill Maes, Dalhousie University Libraries, Observations sur le Sommet BAC de Montebello 2006
Michelle Landriault, ICBN, Le président de l'ICBN prend la parole à Access 2006 : « la numérisation est une question de contenu, contenu, contenu »
Chris Petter, University of Victoria, Résultats du sondage 2005 sur les métadonnées de l'ICBN
Deane Zeeman, Bibliothèque et Archives Canada, Réflexions sur les résultats du sondage sur les métadonnées de l'ICBN

L'ICBN et AlouetteCanada : Groupe de travail conjoint

En octobre 2006, les comités directeurs de l'ICBN et d'AlouetteCanada ont convenu de constituer un groupe de travail conjoint pour examiner les diverses options pour un cadre de gouvernance et d'affiliation à AlouetteCanada. L'objectif est d'identifier un modèle viable, pour AlouetteCanada, susceptible de séduire très largement le secteur du patrimoine culturel canadien, en attirant à la fois les membres de CARL et les non membres provenant de la communauté de l'ICBN ainsi que des Archives, des musées et autres communautés.

Il est prévu que cela pourrait fournir le mécanisme de l'évolution de l'ICBN en AlouetteCanada. En revanche, ce momentum encouragera la collaboration et appuiera la numérisation effective du patrimoine documentaire du Canada. La vision Digital Canada numérique de l'ICBN aidera à informer et à appuyer ces discussions. Un certain nombre de modèles organisationnels internationaux sont à l'étude.

Les membres du groupe de travail conjoint d'AlouetteCanada - Brian Bell (directeur), Ernie Ingles (University of Alberta Library), Tim Mark (CARL) et John Teskey (Université du Nouveau-Brunswick); et de l'ICBN - Gwen Ebbett (Bibliothèque de l'Université de Windsor), Johanna Wellheiser (Bibliothèque publique de Toronto) et Bill Maes (Bibliothèque de l'Université Dalhousie). Ralph Manning de Bibliothèque et Archives Canada en fait partie en tant qu'observateur.

Le groupe de travail a tenu sa première réunion le 30 octobre et en tiendra d'autres en novembre et décembre. Les plans sont de préparer une ébauche de proposition pour le début de l'année 2007.

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Observations sur le Sommet de Montebello 2006 :
Vers une stratégie canadienne sur l'information numérique

Bill Maes
Bibliothécaire universitaire Dalhousie University Libraries
Président, Initiative canadienne sur les bibliothèques numériques

M. Bill Maes a représenté l'ICBN au Sommet 2006: « Vers une stratégie canadienne sur l'information numérique » organisé par Bibliothèque et Archives Canada les 5 et 6 décembre, 2006, au Château Montebello, Québec.

Bien que les nombreuses présentations sur le Sommet contiennent trop d'information pour en faire un bref rapport, j'ai néanmoins relevé quelques points importants :

Là où les stratégies de numérisation ont manifestement réussi (Bibliothèque du Congrès, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Bibliothèque nationale de la Nouvelle Zélande) et ont été renforcées par des mesures concrètes, on peut largement attribuer ce succès au soutien du gouvernement, tant pour l'aspect financier que pour les principes. Un tel appui fait actuellement défaut au Canada.

Même si nous concentrons nos efforts sur des approches traditionnelles de conservation et d'accès pour définir une stratégie pour un Canada numérique, la génération d'aujourd'hui vit à l'heure d'Internet et satisfait ses besoins en information avec succès et créativité - délaissant, la plupart du temps, les ressources et les considérations stratégiques des institutions de mémoires culturelles du Canada.

Ce dernier point a été souligné de nouveau par Mike D'Abramo, directeur des comptes de Youthography, lors de sa présentation intitulée « La culture en transition, comprendre la jeunesse canadienne et sa manière d'interagir avec la culture ». Une conclusion s'impose : nous devons arrêter de penser que nous sommes les maîtres du jeu.

Le sommet national, qui a eu lieu les 5 et 6 décembre 2006 au Château Montebello à Québec, a débuté avec les présentations de Ian Wilson, bibliothécaire et archiviste national du Canada, de Lise Bissonnette, présidente-directrice générale de la Bibliothèque et des Archives nationales du Québec, de Michael Geist, titulaire d'une chaire en recherche canadienne en droit d'Internet et du commerce électronique à l'Université d'Ottawa, de William LeFurgy, directeur de projet des Initiatives numériques à la Bibliothèque du Congrès et de Penny Carnaby, bibliothécaire nationale et administratrice générale de la Bibliothèque nationale de la Nouvelle Zélande.

L'autre volet majeur du sommet portait sur les possibilités d'évolution des principes stratégiques, les éléments et les mesures émanant des quatre consultations régionales de 2006; tout cela a également suscité des questions supplémentaires. L'animateur Jim Mitchell a résumé quelques points clés émanant de ces discussions :

  • Il est nécessaire d'avoir non pas une stratégie numérique mais bien une stratégie pour un Canada numérique;
  • il y a une distinction importante à faire entre « distribution » et « décentralisation » au moment d'envisager une stratégie nationale;
  • une stratégie nationale devrait fonctionner selon un concept de leadership partagé - le gouvernement fédéral ne devant pas en faire plus qu'il peut
  • les lois sur les droits d'auteur doivent évoluer car celles-ci ne reflètent pas les réalités de notre époque;
  • une stratégie nationale doit respecter tant la diversité de l'accès et que des approches des institutions représentées;
  • nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre un leadership visionnaire;
  • la vision d'une stratégie nationale doit prendre en compte l'originalité du Canada;
  • il est nécessaire de prendre des mesures immédiates;
  • l'engagement du gouvernement est nécessaire.

Le Sommet a mis en évidence les questions fondamentales suivantes, dont la plupart sont restées sans réponse :

  • Quelles recherches doivent être entreprises au Canada en ce qui concerne la conservation et l'accessibilité?
  • Est-ce que nos organisations et nos modèles de gouvernance sont à la hauteur pour l'élaboration et la mise en œuvre d'une stratégie pour un Canada numérique?
  • Mis à part les artéfacts ou les publications, quelle expérience avons-nous besoin d'acquérir et de garder? À cet égard, les discours des conférenciers vont bien au-delà des textes prononcés.
  • Qu'est-ce qui est important pour le Canada et qui en décide?

Le Sommet a réuni 103 participants, y compris les organisateurs et les conférenciers invités. Les bibliothèques ont été représentées (municipales, provinciales, fédérales et universitaires), de même que le monde de l'éducation, les musées, les archives, les éditeurs, les organisations historiques, les collectivités numériques, les domaines du droit, de la cartographie, des sciences, de l'audio-visuel et du film, ainsi que les agences de diffusion et de financement. Bibliothèque et Archives Canada doit préparer un rapport de ce sommet d'ici la fin de janvier 2007.

Vers une stratégie canadienne sur l'information numérique, les documents sont disponible à:
www.collectionscanada.gc.ca/scin/index-f.html

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« … la numérisation est une question de contenu, contenu, contenu »
Le président de l'ICBN, Bill Maes, prend la parole à Access 2006

Michelle Landriault
Coordinatrice Initiative canadienne sur les bibliothèques numériques

Ottawa - Le président du comité directeur de l'ICBN, Bill Maes (bibliothécaire universitaire de Dalhousie University) a été le dernier à prendre la parole, sur le panel d'Access 2006, le 12 octobre. Son message a rapidement capté l'attention de tout l'auditoire. Il a commencé en affirmant que tout comme l'immobilier est une question d' « endroit, endroit, endroit », il faut garder à l'esprit que la numérisation est une question de « contenu, contenu, contenu ». Il a souligné l'acquisition récente, par Google, de YouTube avec son milliard de téléchargement en amont par mois. « C'est très bien d'avoir des visions, mais UTube n'a pas discuté pendant dix ans sur l'infrastructure » a déclaré Maes, faisant rire l'auditoire au courant.

En attendant, a ajouté Maes, « la numérisation des collections du Canada ne se fait pas pendant que nous sommes tous autour d'une table à parler de visions ». Il a suggéré qu'un autre ingrédient du délai dans la numérisation de la culture canadienne est la quasi absence de fonds en provenance de Patrimoine Canada.

Il a rappelé à tout le monde que les visions exprimées, aujourd'hui, ne sont pas nouvelles; on en parle depuis 10 ans. En tant que fondateur de l'ICBN, Maes a lu la raison d'être de cette dernière, vieille d'une dizaine d'années, qui parle de normes, de préservation, d'accès, d'outils d'exploitation libre communs. Maes a déclaré que l'ICBN encouragera AlouetteCanada à développer une infrastructure, mais insistera aussi sur une focalisation indispensable sur le contenu. « Alouette doit se pencher sur le contenu : sur la façon de le traiter et d'y intéresser les gens. Nous devons étudier une manière d'inciter les Canadiens à utiliser la documentation canadienne » a-t-il dit. Comme exemple positif des efforts déployés pour développer un contenu canadien sur Internet, Maes a indiqué que l'ICBN a joué un rôle déterminant dans l'obtention du financement initial, par Patrimoine Canada, du projet Nos racines.

Il en a donné le crédit à l'ancien président de l'ICBN, Brian Bell, qui avait pris les choses en mains à la suite de la réunion publique de l'ICBN, à Winnipeg en 2004, sur le développement de Digital Canada numérique (DCn) : Une stratégie nationale de numérisation qui englobe un large éventail d'organisations détentrices de la mémoire canadienne.

Maes a expliqué qu'au moment où l'ICBN était sur le point d'adopter la DCn plus inclusive, elle a été éclipsée par AlouetteCanada, une création de CARL, rendue possible par une extraordinaire contribution des membres de CARL. Bien qu'AlouetteCanada ait peut-être éclipsé l'ICBN, Alouette a besoin de la crédibilité d'un mouvement de base tel que l'ICBN. Il a ajouté que l'ICBN pourrait demander à ses membres de transférer leur confiance à Alouette, au cas où l'inclusion serait étendue.

« L'ICBN encourage Alouette à être inclusive et de l'être maintenant, avant d'ébaucher sa vision » a déclaré Maes. Il a associé l'objectif d'une inclusion étendue à la séparation d'Alouette de CARL, bien que le financement de CARL demeurerait central. Il a ajouté « Alouette doit s'éloigner de CARL plus tôt que tard. Cela demandera de nombreux joueurs pour mettre notre documentation sur Internet. L'ICBN atteindra son objectif par l'intermédiaire d'Alouette si cette dernière demeure conforme. »

Maes a conclu en encourageant tout le monde à trouver les fonds nécessaires à « la numérisation de votre contenu ». Sa présentation a été très appréciée.

Digital Canada numérique
www.collectionscanada.gc.ca/icbn/040021-406-f.html

AlouetteCanada
www.alouettecanada.ca/about-f.php

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ICBN: En discussion avec AlouetteCanada depuis juin 2006

L'ICBN reconnaît que, au sein de la communauté canadienne de la numérisation, c'est une période de transition et une occasion de clarifier les rôles. Nous continuons d'explorer les possibilités pour la création de Digital Canada numérique, ou pour une intégration avec d'autres initiatives établies ou émergentes.

Un rôle clé pour l'ICBN consiste à encourager une collaboration entre les bibliothèques canadiennes et les institutions à mémoire en vue d'améliorer les services aux Canadiens. Dans ce contexte, l'ICBN a été active dans les discussions avec AlouetteCanada (anciennement l'Initiative canadienne ouverte de numérisation) pour faire progresser la numérisation effective du patrimoine documentaire du Canada.

Le lundi 19 juin 2006, le président de l'ICBN, Bill Maes (bibliothèque de la Dalhousie University), la vice-présidente, Johanna Welheiser (Bibliothèque publique de Toronto) et la membre du comité directeur, Magdalene Albert (Canadiana.org), ont rencontré à Toronto Carole Moore, présidente du comité directeur de AlouetteCanada; John Teskey, président de l'Association canadienne des bibliothèques de recherche et Tim Mark, directeur général de l'ABRC. Étaient aussi présentes, Katherine McColgan, coordonnatrice de projet d'AlouetteCanada et Michelle Landriault, coordonnatrice de l'ICBN.

Dans une lettre datée du 26 juin et adressée à Carole Moore, Bill Maes a résumé la réunion : « Je crois que la réunion a été productive et très instructive pour les deux parties. Ce que j'ai retenu des résultats de la réunion est que :

- Alouette Canada envisagera de donner un siège à l'ICBN, au comité directeur.

- Alouette Canada envisagera une représentation officielle de l'ICBN sur le comité technique. Elle est actuellement représentée officieusement par Brian Bell, ancien président de l'ICBN, qui est membre du comité.

- L'ICBN se concentrera sur les questions relatives aux métadonnées et soutiendra Alouette Canada à travers la poursuite de cette activité.

- L'ICBN est prête à aider Alouette Canada dans ses communications et sa mise en marché, avec un développement collaboratif futur de son inventaire d'initiatives canadiennes de numérisation, un forum sur Internet, un bulletin et le réseau actuel des membres.

« J'espère que ces points reflètent votre compréhension des résultats de la réunion, à la suite d'autres discussions au sein d'Alouette Canada et de l'ICBN, nous pourrons aller de l'avant dans la mise en oeuvre. »

« L'ICBN souhaite beaucoup de succès à Alouette Canada et est prête à aider autant qu'elle pourra pour transformer cette vision en réalité. Cette vision n'est pas sans rappeler la vision originale et continue que l'ICBN partageait avec ses membres, il y a si longtemps. Espérons qu'Alouette Canada peut créer le momentum et recevoir le soutien qui lui permettront de numériser le riche patrimoine culturel du Canada et le rendre accessible à tous. »

Johanna Wellheiser (Bibliothèque publique de Toronto), la vice-présidente de l'ICBN, répresente maintenant activement l'ICBN sur le comité directeur d'AlouetteCanada. L'ICBN a également un répresentant sur le comité technique d'AlouetteCanada.

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Résultats du sondage 2005 sur les métadonnées

Rapport par Chris Petter
Special Collections University of Victoria
Membre, Groupe de travail de l'ICBN sur les métadonnées

Le sondage 2005 sur les métadonnées a généré une bonne participation des membres de l'ICBN; 32/56, ce qui indique une sensibilisation élevée à l'importance des questions relatives aux métadonnées. Les réponses par langue sont venues de 31 institutions anglophones et d'une francophone. Au niveau provincial, il y a des activités dans tout le Canada avec un pic en Ontario, suivi de près par la Colombie-Britannique. La représentation régionale est à peu près également répartie entre l'Est et l'Ouest. Parmi les institutions, le gros des activités (50 %) semble se concentrer au sein de l'enseignement supérieur, en particulier au niveau universitaire.

Lorsqu'on en vient à l'utilisation des métadonnées, 53 % des institutions anglophones qui ont répondu au sondage, utilisent une norme. Cela représente seulement 16 sur 31 institutions, ce qui est beaucoup plus faible que prévu. La question est de savoir « pourquoi? » Une partie de la réponse pourrait être que, actuellement, la plus grande partie de la formation sur les métadonnées se fait au sein des entreprises. Il n'y a pas de stratégie coordonnée nationale, provinciale ou régionale pour éduquer ou former les bibliothécaires sur les normes de métadonnées. Avec une mise en œuvre fragmentaire des diverses normes, à travers le Canada, le plus grand besoin serait semble être pour un leadership, une coordination et de la communication.

Le manque de ressources pour la création de métadonnées en fait une priorité importante. Un résultat aussi important de ce sondage est que seulement 50 % des membres recueillent des métadonnées. Cela signifie que la plupart des projets numériques canadiens ne sont exposés qu'à travers des moteurs de recherche comme Google. Cela pourrait également vouloir dire que le système de subvention du ministère du Patrimoine canadien n'est pas facilement accessible aux membres de nos plus petites institutions et que c'est la même chose pour les archives.

Parmi celles qui utilisent des métadonnées (17 bibliothèques répondantes), il semble y avoir un bon niveau de bibliothécaires compétents et expérimentés. Il semble que seulement 11/32 (ou 36 %) ont les ressources pour générer des métadonnées et uniquement 17/32 peuvent fournir leur propre formation sur les métadonnées. Toutefois, rares sont celles qui connaissent l'importance du profil des métadonnées. Les métadonnées semblent, dans la plupart des cas, être créées uniquement pour combler les besoins ou les mandats internes des institutions.

Des institutions qui utilisent des métadonnées, 76 % utilisent Dublin Core alors que 17,6 % utilisent METS et 5,9 % utilisent CANCORE. Certaines institutions utilisent plus d'une norme et d'autres ne parviennent pas à trouver une seule norme adéquate. Au niveau régional, seules l'Alberta et la Colombie-Britannique utilisent METS.

De nombreuses petites et moyennes institutions manquent de ressources pour adopter les normes des métadonnées et produire ces dernières. Cela signifie qu'environ 50 % des institutions semblent faire de la numérisation sans avoir recueilli des métadonnées de manière cohérente. Le peu de sensibilisation à l'importante des profils de métadonnées au sein de la communauté de l'ICBN, malgré l'utilisation d'une certaine forme de Dublin Core, indique que les possibilités d'interopérabilité sont actuellement limitées. Il faut trouver des ressources pour la numérisation et pour la formation.

Les résultats du sondage nous indiquent qu'un tiers des utilisateurs de métadonnées utilisent un profil d'application. Cette sensibilisation aux profils d'application au sein de la communauté des utilisateurs de métadonnées, bien que toujours relativement faible, est de bonne augure pour une collaboration et une interopérabilité futures. Mieux que prévu, sont ceux qui utilisent leurs propres profils d'application. Des ateliers régionaux sur cet aspect important des métadonnées seraient utiles.

Le fait que seulement 20 % des institutions permettent la collecte montre bien la nécessité d'une formation. L'exposition des métadonnées est toute la raison d'être de leur collecte pour commencer.

À l'exception de ces projets, il semble y avoir peu de partage des données. Images Canada n'a pas été mentionné une seule fois. Bien qu'il y ait beaucoup de soutien pour l'idée d'un portail national, il existe peu de preuve démontrant que les bibliothécaires en facilitent le développement par le biais de leurs pratiques sur les métadonnées.

D'autre part, il est encourageant de constater que 94,1 % soutiennent la collecte des métadonnées pour le portail de l'ICBN; et 100 % de soutien pour organiser un portail par catégorie. Par contradiction, il y a un faible niveau de participation de l'ordre de 26 % parmi les répondants du sondage qui ont participé au Répertoire d'initiatives numériques canadiennes. Si le financement est canalisé vers les projets, il devrait y avoir une condition associée à la subvention selon laquelle toutes les descriptions de projets doivent être entrées dans le Répertoire et peut-être un jour, dans le portail du Digital Canada numérique.

Il existe peu de disponibilité pour la découverte de ressources même au niveau de la collection encore moins au niveau de l'élément. Peut-être que certains bibliothécaires ont confiance dans les moteurs de recherche commerciaux. Toutefois, presque tous ceux qui ont participé au sondage reconnaissent la nécessité d'un portail national sur l'information du patrimoine. Cependant, il faut reconnaître que de nombreuses bibliothèques numérisent l'éducation, les lettres et les sciences humaines, le droit, les sciences sociales, les sciences et le génie - autant ou plus que l'histoire locale. Le portail national devra être large.

Il est intriguant de constater que 65 % des répondants ont développé leurs outils dans l'entreprise. 50 % des répondants ont signalé que leurs outils sont conçus pour leur permettre à la fois des partenaires multiples et la disponibilité pour partager. C'est prometteur et cela mérite une étude plus approfondie.

Il y a 100 % de soutien pour des outils gratuits pour la création de métadonnées. Les divers types de métadonnées créées constituent un mandat plutôt étendu qui englobe images, textes, thèses, données géospatiales, objets d'apprentissage, etc. Un question reste à discuter : « Comment devons-nous prioriser »? (Remarque : Le peu de répondants au sondage, qui prennent en considération les objets enchâssés dans les journaux, n'appuient pas aujourd'hui le fait d'en faire une priorité élevée.)

Bien qu'il n'y ait aucun doute que les outils gratuits ont obtenu des résultats extrêmement élevés, il reste néanmoins incongru que la préservation et la gestion des droits de numérisation aient été classés les moins importants parmi les institutions qui créent aujourd'hui des métadonnées.

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Réflexions sur les résultats du sondage sur les métadonnées de l'ICBN

Deane Zeeman
Gestionnaire int., Métadonnées stratégie et services
Bibliothèque et Archives Canada
Membre, Groupe de travail de l'ICBN sur les métadonnées

Mon impression globale est qu'il existe un besoin de leadership; les gens sont complètement dispersés et il n'y a pas beaucoup de cohérence. Cela signifie que l'interopérabilité entre les répertoires est sérieusement compromise.

Il est intéressant de constater que les gens sont en faveur d'un seul portail mais ils auront beaucoup à faire en termes de normalisation, afin d'en faire une réalité. Les portails ne sont pas des boîtes magiques!

Et, comme d'habitude, il semble que le plus grand obstacle pour aller de l'avant soit le manque de ressources et de soutien. D'autre part, il serait plus plausible d'obtenir le soutien nécessaire si les joueurs pouvaient démontrer qu'ils souhaitent travailler ensemble en établissant des normes et des pratiques de manière plus harmonieuse (ce qui peut être fait sans investissement important).

Je suis vraiment étonné d'entendre des personnes indiquer qu'elles ne font pas de catalogage/description de leurs objets numériques. Sans description, l'investissement dans la numérisation est un gaspillage! Il me semble qu'une importante question de viabilité doit être soulevée (pas suffisant pour simplement prendre l'argent et s'en aller, ce qui est exactement - à mon avis - ce que numériser sans description signifie.

Bien que le sondage soit un excellent outil pour augmenter la sensibilisation au Répertoire des initiatives canadiennes de numérisation, il n'a pas entraîné plus de demandes.

Questions principales du sondage sur les métadonnées

Appliquez-vous présentement une norme en matière de métadonnées? Dans l'affirmative, quelle norme est utilisée?
Utilisez-vous présentement un profil d'application de métadonnées? Dans l'affirmative, pour quel type de collection numérique avez-vous créé un profil d'application ou utilisez-vous un profil existant?
Si vous utilisez un profil d'application de métadonnées existant, veuillez préciser lequel.
Nombre de descriptions de ressources créées en utilisant des métadonnées? Dans quels domaines? Pour quels types de documents?
Logiciel: Commercial? Graticiel? Logiciel maison? Votre établissement serait-il disposé à permettre l'utilisation de ce logiciel par d'autres établissements? Cet outil est-il conçu de manière à en permettre le partage avec des partenaires multiples?
Cheminement du travail : Qui est affecté à la saisie des métadonnées? La saisi des métadonnées fait-elle désormais partie du cheminement du travail au sein de votre établissement?
Depuis combien de temps votre établissement utilise-t-il des métadonnées? Quel terme parmi les suivants décrit le mieux votre utilisation des métadonnées?
Description; Administration; Technique; Conservation; Gestion des droits numériques
Vos métadonnées sont-elles exposées par l'entremise du système OAI-PMH que vos métadonnées puissent être recueillies par un organisme de cueillette de métadonnées?
Seriez-vous intéressés par une initiative de l'ICBN en matière de métadonnées visant à mettre sur pied un portail unique pour les métadonnées sur le patrimoine du Canada ? Aimeriez-vous que le portail soit organisé par catégorie?
Dans le processus de création des métadonnées, accordez-vous un traitement convenable et intégral aux « objets », par exemple aux images incrustées dans le type de composition des formats, comme dans un journal ou un quotidien, de manière à ce que l'image puisse être recueillie et recherchée par l'entremise d'un portail ciblant le type de format (p. ex., Images Canada)?
Quel type d'infrastructure souhaiteriez-vous pour soutenir la numérisation?
Aimeriez-vous pouvoir utiliser des graticiels, des outils fondés sur des normes qui alimenteraient ces portails nationaux en vue de la création de métadonnées pour vos collections numériques, si ces outils étaient fournis à titre de service à frais minimes, voire gratuitement, à l'ensemble des bibliothèques?
Vos projets figurent-ils au Répertoire des projets canadiens de numérisation?

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Brian Bell nommé directeur d'AlouetteCanada

Le 16 octobre 2006, Carole Moore, bibliothécaire en chef, à l'Université de Toronto, et présidente du Comité directeur d'AlouetteCanada, a annoncé la nomination de M. Brian Bell à titre de directeur de l'Initiative de numérisation ouverte Alouette- Canada. M. Bell occupera le poste en détachement pendant une durée d'un an. M. Bell, ancien president de l'ICBN, est directeur du développement des services électroniques à la bibliothèque publique d'Oakville.

« Je suis ravie de faire cette annonce, a déclaré Mme Moore. Brian Bell possède les atouts et les compétences dont nous avons besoin pour entreprendre cette initiative ambitieuse et fascinante. Il est un homme de consensus ayant un fort esprit d'équipe avec une profonde connaissance de ce que la technologie peut apporter. Son expérience sera d'une grande valeur, de même que sa connaissance du domaine et de beaucoup des acteurs. Je voudrais aussi rendre hommage à la bibliothèque publique d'Oakville qui, du fait qu'elle partage notre idéal, a consenti à libérer Brian Bell pour la mise en oeuvre de cette initiative importante à l'avantage de tous les Canadiens. » Félicitations M. Bell!
AlouetteCanada www.alouettecanada.ca/about-f.php

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Bloggers de l'ICBN …

Vous écrivez au sujet de la numérisation au Canada ? … êtes-vous préoccupé par des normes de numérisation? … vous travaillez sur des projets de numérisation? Envoyez vos sites Blog à cidl-icbn@lac-bac.gc.ca pour une page de ressource.

Exemple :
digitizationblog Mark Jordan: Simon Fraser University
digitizationblog focuses on digitization and related activities (such as electronic publishing) in libraries, archives, and museums, and is intended to be a source of news relevant to people who manage and implement digitization projects. Read about Mark's ongoing development of a general purpose digital library content management system (DLCMS) based on Drupal.
http://digitizationblog.interoperating.info/

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Les Inuits vus par les Moraves
L'histoire de la présence des missionnaires moraves sur la côte du Labrador

Le nouveau site Web collaboratif intitulé « Les Inuits vus par les Moraves » est un projet conjoint des Libraries of University of Toronto, de Memorial University of Newfoundland et de l'Université Laval, ce site web fut réalisé grâce au programme de la Culture canadienne en ligne du ministère du Patrimoine canadien. Le site documente l'histoire de la présence des missionnaires moraves sur la côte du Labrador, et met en évidence l'interaction entre la congrégation et les Inuit de la côte du Labrador.

Le site comporte des reproductions numériques totalisant environ six mille pages de documents textuels et un millier de photographies sur les missions au Labrador. Le site comporte également de rares cartes manuscrites du nord du Labrador, des dessins, des plans et des peintures des colonies missionnaires, ainsi que près d'une heure de séquences audio et vidéo de la chorale et de l'ensemble de cuivres moraves.

Des métadonnées bilingues accompagnent la collection, ce qui facilite l'exploration et la recherche documentaire. Le site Web permet l'exploration, la recherche générale et la recherche en texte intégral, offrant ainsi aux utilisateurs un accès complet à aux documents d'archives et aux reproductions de la collection. La profusion de documents d'archives sur les Moraves et les Inuits se prête bien à la création d'une grande variété de matériel interactif et de matériel éducatif complémentaire.

Les Inuits vus par les Moraves http://link.library.utoronto.ca/inuitmoravian/

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Comment l'ICBN a-t-elle vu le jour? Qui en a eu l'idée?

L'ICBN a été créée en 1997, à la suite d'un processus de consultation sur l'état de la numérisation dans les bibliothèques canadiennes. C'était « il y a longtemps », lorsque la Bibliothèque nationale du Canada (Bibliothèque et Archives Canada) a voulu saisir l'information sur des sujets comme : qui était impliqué dans les activités de numérisation, l'interopérabilité, les normes et les meilleures pratiques. Une conséquence majeure de cette consultation a été la décision, prise par les 25 bibliothèques participantes, de lancer une initiative, l'ICBN, laquelle servirait d'organisation de coordination pour les membres ayant un intérêt mutuel dans les activités de numérisation dans les bibliothèques.

Quels sont les principaux résultats réalisations de l'ICBN?

L'ICBN a élaboré une vision nationale pour la numérisation en s'appuyant sur quelques-uns des éléments suivants :

Focalisation des usagers sur le développement du contenu numérique;
Valeur et avantage mutuels dans le respect des forces et des responsabilités uniques;
Collaboration intersectorielle;
Développement économique du contenu numérique;
Gouvernance et prestation décentralisée;
Libre accès aux ressources numériques.

L'ICBN a joué un rôle déterminant dans l'obtention d'un financement important du ministère du Patrimoine canadien, pour l'initiative majeure sur les histoires locales, initiative menée par l'Université de Calgary et l'Université Laval : Our Roots/Nos racines.

L'ICBN maintient le Répertoire des initiatives canadiennes de numérisation.

L'ICBN tient des réunions publiques pour discuter des défis en matière de numérisation.

L'ICBN a entrepris un sondage national sur les métadonnées, en 2005.

L'ICBN s'est impliquée dans un certain nombre de consultations nationales y compris celles portant sur les thèses électroniques, les journaux, les forums canadiens sur les métadonnées et les conférences Access.

L'ICBN a mis au point et offert des cours et des séminaires sur les activités de numérisation.

L'ICBN parraine des membres pour participer à des conférences et à des ateliers importants, par l'intermédiaire de bourses d'apprentissage, augmentant ainsi les compétences des bibliothèques et autres institutions leur permettant d'entreprendre des activités de numérisation.

L'ICBN soutient annuellement des conférences sélectionnées qui font la promotion des normes canadiennes de numérisation, comme le forum sur les métadonnées de la BAC et les conférences Access.

Quels sont les projets actuels de l'ICBN?
À la suite de la réunion publique de l'ICBN, en 2004, cette dernière a élaboré une vision pour une approche nationale coopérative de la numérisation, laquelle approche inclut de la formation, des outils gratuits, des normes, la préservation et le développement de centres d'excellence. Cette vision est « Digital Canada numérique » et a été proposée aux membres en 2006.

En 2005, l'ICBN a procédé à un sondage national sur l'utilisation des normes sur les métadonnées.

En 2005, l'ICBN a analysé le Répertoire des initiatives canadiennes de numérisation et a rendu compte du 'qui, quoi, quand et où' des efforts canadiens en matière de numérisation.

Un groupe de travail de l'ICBN, en 2004, a examiné les normes techniques obligatoires sur la culture canadienne en ligne établies sur leurs formulaires de demande. En 2005, le groupe de travail a fait des recommandations et, au cours de l'exercice financier 2006-2007, un certain nombre de normes techniques requises du CCOP ont été ajustées de manière appropriée.

Quel est le rôle de la BAC dans l'ICBN?
La BAC maintient une relation indépendante avec l'ICBN; toutefois, en guise de frais d'adhésion, la BAC fournit un soutien administratif et de secrétariat pour les activités de l'ICBN, y compris des espaces de travail et un soutien pour les systèmes.

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Nouvelles de l'ICBN #13 décembre 2006

ISSN 1488 2000
Révision : Michelle Landriault, Coordinatrice, ICBN

Cette publication est présentement livrée deux fois par année par l'Initiative canadienne sur les bibliothèques numériques (ICBN). Les articles sont publiés sous droit d'auteur de leurs auteurs respectifs. Envoyez vos questions ou soumissions à : cidl-icbn@lac-bac.gc.ca

Initiative canadienne sur les bibliothèques numériques
550, boulévard de la Cité Salle 3-12
Gatineau QC  K1A 0N4

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