Appel à contribution
2012: Volume 5, Numéro 1
Communication et traduction des connaissances
Rédacteurs invités:
Dr. Mahmoud Eid
Dr. Salah Basalamah
Université d'Ottawa

L’une des facultés les plus uniques aux êtres humains tient dans leur possession d’un large éventail de moyens qui leur permettent d’interagir. Bien que la communication dans le contexte contemporain soit habituellement entendue en rapport avec ses moyens technologiques, il est important de reconnaître la diversité des éléments qui s’étendent au-delà des outils qui synthétisent l’apparat de l’interaction humaine. On peut interagir par exemple par l’émotion, le discours et le langage corporel intégrant des mécanismes de communication qui jouent un rôle premier dans le développement des relations et des sociétés ainsi que dans celui de la traduction des connaissances. Ainsi, la compétence communicationnelle ne devrait pas seulement être comprise dans les seules limites des attentes traditionnelles, mais dans celles plus diverses de sa nature hautement plus complexe.

Plus précisément, la communication est partie intégrante de la traduction et de la transmission du savoir—deux éléments importants du développement contemporain. Similaires en cela à plusieurs aspects des études en communication, ces efforts permettent un engagement multidisciplinaire et requièrent l’adaptation d’une variété de dimensions perceptuelles en vue d’explorer plus profondément les cheminements communicationnels. La traduction des connaissances est la communication et l’adaptation du savoir entre individus, groupes et unités organisationnelles dans une société donnée, ainsi que de communautés connectées de par le monde. La traduction, ainsi plus largement comprise, peut être considérée comme une représentation paradigmatique du processus de médiation récursive et transformative entre signe/sens and producteurs/récepteurs. La traduction entendue comme un processus de communication exprime son aspect transformationnel prédominant.

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Appel à thématique

Global Media Journal -- Édition canadienne invite des propositions de thématiques (de 400 à 500 mots) pour les prochains numéros.

GMJ -- ÉC invite des propositions de thèmes qui explorent les multiples domaines de la communication et de l’étude des médias qui inclut, sans en exclure d'autres : la presse écrite, la radiodiffusion, la radio, la publicité, les relations publiques, les technologies de l’information et de la communication, les médias émergents, les médias alternatifs, les communications politiques, l’économie politique de la communication, le journalisme, les méthodologies de recherche, la rhétorique, les études culturelles, l’effet des médias, l’éthique des médias, de même que les politiques et les lois qui régissent les communications, etc. Étant donné que les thèmes abordés dans cette revue ont des implications qui transcendent les frontières nationales, il n’est pas nécessaire de proposer des thèmes qui s'articulent autour de questions canadiennes.

Les thèmes connexes aux domaines de spécialisation énumérés ci-haut sont nombreux. Cependant, pour les prochains numéros du GMJ -- ÉC, une priorité sera accordée aux thèmes qui abordent les sujets suivants:

• Communication et pouvoir
• Crises et conflits
• Éthique de la communication et des médias
• Économie des communications
• Politiques étrangères, sécurité nationale et le terrorisme
• Droits humains
• Immigration et citoyenneté
• Innovation, régulation, et contrôle
• Technologie mobile et consommation numérique
• Multiculturalisme
• Ethnicité et identité

Les propositions de thèmes doivent être envoyés par courriel en pièce jointe dans un document Word à l’attention de Dr. Mahmoud Eid au gmj@uOttawa.ca.