Ying Chen
1. Titre de l’œuvre |
Les lettres chinoises |
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2. Auteur-e(s) |
CHEN, Ying (Shangaï, Chine, 1961- ) |
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3. Éditeur |
Leméac |
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4. Collection |
Leméac Roman |
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5. Lieu d’édition : |
6. Année 07/10/1993 (épuisé) |
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7.
Réédition(s) |
A) Leméac / Actes Sud, collection “ Babel ” (édition de poche, 1998) |
B) Leméac, coll. “ Roman ”, 1999 |
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8. Nb de pages 171p. |
10.
ISBN |
11.
Prix |
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12. Genre |
Roman épistolaire |
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13. Thèmes majeurs |
Exil, découverte de la liberté, amour impossible |
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14. Mots clés |
Chine, exil, lettres, correspondance, amour |
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15.
Cultures |
Chine, Québec francophone, Montréal |
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16.
Résumé |
Second roman de Ying Chen (pour qui la lettre a longtemps été une expérience quotidienne d’écriture), Les lettres chinoises raconte l’arrivée au Québec de Yuan, un jeune Chinois de Shanghai. Venu étudier l’informatique à Montréal, Yuan a laissé derrière lui sa fiancée Sassa avec laquelle il correspond. Des lettres sont aussi échangées entre Yuan et son père, ainsi qu’entre Sassa et une amie émigrée à Montréal. Dans des lettres tendres et d’une simplicité toute familière, Yuan raconte à sa fiancée son choc culturel, ses joies et ses déceptions, sa découverte d’une société nord-américaine qui semble dépourvue d’idéal. Yuan souhaiterait faire venir Sassa au Québec, mais à mesure que s'écoulent les mois, la réticence de celle-ci s'accroît, jusqu'à ce que la distance et le temps creusent un fossé irrémédiable entre les amoureux. |
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17.
Critiques |
“Ying Chen n'embarrasse son texte d'aucun détail inutile. Elle évite les circonvolutions lexicales, qui profitent généralement du papier à lettres pour s'étendre de tout leur long. Elle évite également le folklore chinois (pas un proverbe, pas la plus petite image de fleur ou de soleil couchant), et on lui en sait gré. Enfin, bien que ce soit une histoire d'amours, elle évite aussi les débordements amoureux, ignore les colères, les fous rires, la sensualité. Il y a quelque chose de froid dans Les Lettres chinoises, mais en même temps quelque chose de très sain. Comme pratiquer le tai-chi tout nu devant sa fenêtre ouverte un matin de janvier montréalais. Très rafraîchissant.” (Julie Sergent, Voir, 4 novembre 1993) |
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18. Valeur littéraire |
Ce second roman de Ying Chen offre un accès direct aux émotions et aux premières impressions d’un immigrant à Montréal. Écrites dans un style à la fois sobre et familier, pleines d’une retenue toute asiatique, les lettres passent tour à tour de l’étonnement à l’analyse la plus fine de la société d’accueil et des sentiments qu’inspirent la découverte de l’inconnu et l’exil. À lire en songeant aux Lettres persanes de Montesquieu — qui ont eu une importance considérable, reconnaît l’écrivaine, dans la genèse de cette œuvre remarquable. |
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19. Lisibilité de l’oeuvre |
2 |
20. Nom du lecteur : CD |
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21. Présentation |
Livre de poche |
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Commentaires :
§ Édition originale épuisée.
§ Édition 1998 et 1999 disponibles.