Chronologie: Claude Champagne

CHRONOLOGIE: CLAUDE CHAMPAGNE

1891
Né Joseph-Arthur-Adonaï Champagne à Montréal, le 27 mai, fils de Mélina Champagne (Normandin) et Arthur Champagne.

Vers 1900
À l'âge d'environ 9 ans, il prend ses premières leçons de piano auprès d'un cousin, puis auprès d'une tante.
Peu après, son père l'envoie à l'Archbishop's Academy pour y apprendre l'anglais.  Claude Champagne se voit accorder la permission d'y étudier le piano avec John S. McCaffrey.
Il étudie également cet instrument avec Romain-Octave Pelletier et Orpha Deveaux.

Vers 1905
À l'âge de 14 ans, il reçoit son premier violon et prend quelques leçons auprès d'Orpha Deveaux.  Il continue ses études avec Albert Chamberland.

1908
Il reçoit ses diplômes en piano, niveaux intermédiaire et supérieur, du Dominion College of Music.

1909
Il reçoit son diplôme en piano (avec mention) du Conservatoire national Ltée de Montréal.

1913
Il se joint à La musique régimental des Canadian Grenadier Guards, dans laquelle il joue du saxophone jusqu'en 1920.

1914
Il compose La Ballade des lutins pour La musique régimental des Canadian Grenadier Guards.

1915
La Ballade des lutins est jouée pour la première fois le 20 mai par La musique régimental des Canadian Grenadier Guards, sous la direction de Jean-Josaphat Gagnier.

1917
Claude Champagne compose la musique qui accompagne la pièce Ils sont un peuple sans histoire du Frère Marie-Victorin.
Il compose Prélude-Pastorale pour le piano, dédié à Rodolphe Mathieu.

1918
Il compose Hercule et Omphale.  Il fait l'adaptation pour orchestre de la chanson populaire J'ai du bon tabac...
Première, le 31 janvier, de J'ai du bon tabac... et de sa musique d'accompagnement pour la pièce du Frère Marie-Victorin Ils sont un peuple sans histoire.  Claude Champagne compose Prélude et Filigrane, deux courts morceaux de piano, dédiés à Léo-Pol Morin.  Ce dernier en joue la première à la Salle Windsor, à Montréal, le 3 décembre.

1921
En août, il s'embarque pour Anvers, en Belgique, afin d'y rencontrer Alfred Laliberté qui voyage alors en Europe.
Il se rend à Bruxelles et prend rendez-vous avec le compositeur Paul Gilson. Ce dernier conseille à Champagne d'aller à Paris, où il aura davantage l'occasion d'entendre de la musique.
À Paris, il rencontre le compositeur français Paul Dukas.  Cette rencontre est suivie d'une réunion avec André Bloch, directeur de l'American Conservatory, à Fontainebleau.  Les deux hommes conseillent à Champagne de poursuivre ses études auprès d'André Gédalge.
André Bloch invite Champagne à assister aux cours d'André Gédalge et le présente à ce dernier.
Champagne s'inscrit au Conservatoire de musique et de déclamation de Paris.  Jusqu'en 1926, il y étudie le contrepoint et la fugue avec André Gédalge.  Après la mort de ce dernier, il poursuit ses études avec Charles Koechlin.  Il étudie la composition et l'orchestration avec Raoul Laparra et le violon, auprès du violoniste russe Julius Conus.
Il fréquente la Schola Cantorum.  Il est admis à la classe de chorale portant sur le répertoire de la Renaissance et donnée par Louis de Serres.  Il obtient un emploi comme archiviste au bureau de Paris des Archives publiques du Canada.

1922
Il épouse Jeanne Marchal, le 12 août.

1924
Il reçoit une bourse du gouvernement de la province de Québec pour poursuivre ses études.

1926
Première à Paris, le 31 mars, d'Hercule et Omphale.

1927
Il entend parler d'un concours international de musique folklorique par son ami Pierre Dupuy (qui est à l'époque secrétaire de Philippe Roy, commissaire général du Canada en France) et il compose sa Suite canadienne, pour choeur et orchestre.

1928
Il reçoit le premier prix pour sa Suite canadienne dans la catégorie des cantates au concours E.W. Beatty de compositions inspirées de mélodies folkloriques canadiennes.
Première à Paris, le 20 octobre, de sa Suite canadienne.
En décembre, il rentre au Canada.

1929
Suite canadienne est publiée par Durand et Fils, à Paris.
Claude Champagne commence à enseigner à l'École supérieure de musique d'Outremont (qui est maintenant l'École de musique Vincent-d'Indy), fonction qu'il exercera jusqu'à sa mort.
Il commence à enseigner à la Schola Cantorum de Montréal ainsi qu'au Conservatoire national de musique de Montréal.
Il compose Danse villageoise pour violon et piano.  La première en est donnée le 19 mars par Annette Lasalle-Leduc (violon) et Léo-Pol Morin (piano).

1930
Il commence à enseigner à l'École normale de musique, et y enseignera jusqu'à sa mort.

1933
Il commence à enseigner au McGill Conservatorium of Music, et y enseignera jusqu'en 1944.

1935
Il est nommé directeur, organisateur, inspecteur et professeur d'enseignement du solfège et de la musique à la Commission des écoles catholique de Montréal.  Il occupera cette fonction jusqu'en 1942.

1941
Il devient titulaire de la chaire de musique à l'émission radiophonique Radio-Collège de la Société Radio-Canada, à Montréal.  Il exercera cette fonction jusqu'en 1945.

1942
Il est nommé directeur adjoint du Conservatoire de musique et d'art dramatique de la province de Québec.  Il y restera jusqu'en 1962.

1943
Il compose Les Images du Canada français.

1944
Il compose Gaspésia.

1946
Le 30 mai, il se voit décerner un doctorat honorifique en musique par l'Université de Montréal.
En juillet, il part en tournée de deux mois au Brésil, en compagnie de sir Ernest MacMillan.
Il est le délégué canadien représentant la CAPAC (Association des compositeurs, auteurs et éditeurs du Canada) au colloque tenu à Washington D.C. par la Confédération internationale des sociétés d'auteurs et de compositeurs, du 21 au 26 octobre.

1947
Il compose sa Symphonie gaspésienne.

1948
Il représente le Canada au Congrès international de folklore organisé par le Conseil international de musique folklorique à Bâle, en Suisse, en septembre.
Il commence à composer son Concerto pour piano et orchestre.

1949
Il est nommé rédacteur en chef pour la musique contemporaine à BMI Canada Limitée.
Il devient président à titre honorifique du Conseil canadien des arts (qui est devenu depuis la Conférence canadienne des arts).

1950
Il est nommé délégué au Conseil international de la musique de l'UNESCO.
Il est membre de l'administration ainsi que professeur à la Faculté de musique de l'Université de Montréal.

1951
Il commence à composer son Quatuor à cordes.

1953
Il est nommé président canadien du comité des sélections pour le concert Canadian Music at Carnegie Hall, qui aura lieu à New York, le 16 octobre. Le 29 mai: première de Paysanna, oeuvre commandée par la Société Radio-Canada pour le couronnement de la reine Elizabeth II, interprétée par l'orchestre de la Société Radio-Canada, à Montréal, sous la direction de Jean Leduc.

1955
Le 21 mai, il devient membre honoraire de la Ligue canadienne de compositeurs.

1956
Le 3 décembre, il est nommé professeur honoraire par la Faculté de musique de l'Université de Montréal.

1957
Il se voit décerner le « University of Alberta National Award in Music ».
Le 31 janvier, il devient conseiller à titre honorifique du Bureau canadien pour l'avancement de la musique.

1959
Il compose Altitude.
Il devient membre du Conseil international de musique folklorique ainsi que de la Société canadienne de musique folklorique.

1960
Le 22 avril, première d'Altitude, présentée par le choeur et l'orchestre symphonique de la Société Radio-Canada à Toronto, sous la direction de Charles Houdret.
Le 25 janvier, il se voit décerner un doctorat honorifique en musique par le Chicago Conservatory College.

1962
Il reçoit la Médaille du Conseil des Arts du Canada.

1964
Le 23 février, Altitude est jouée à Paris.
Le 29 décembre, il est nommé membre à vie de la Guilde des musiciens de Montréal.

1965
Le 5 janvier, il est nommé membre honoraire de la Guilde des musiciens de Montréal.  Le 21 décembre, il meurt paisiblement chez lui, à Montréal.

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* Pour une liste détaillée des oeuvres de Claude Champagne et une bibliographie, voir:
Louise Bail-Milot, « Claude Champagne », dans l'Encyclopédie de la musique au Canada.  2ème éd.  Préparée par Helmut Kallmann et Gilles Potvin.  Montréal:  Éditions Fides, 1992, p. 224-225.