Identités cybernétiques
Les ordinateurs et la biotechnologie occupant une place de plus en plus importante dans nos vies, la ligne de démarcation entre l'humain et la machine est de moins en moins définie. Dans les oeuvres dites <<cyberpunk>> de William Gibson, les personnages évoluent dans un <<espace cybernétique>>, la reproduction visuelle et sensorielle de programmes et de mémoires d'ordinateurs. L'espace cybernétique devient une métaphore de la mémoire humaine pour illustrer à quel point la technologie fait désormais partie de nous-mêmes. Le personnage principal de Memory Wire de Robert Charles Wilson est un <<ange>> sous la forme d'un caméscope humain ayant un câble d'enregistrement implanté dans le crâne.
Bibliographie
Neuromancer
Gibson, William Avec comme décor un paysage électronique qui ne va pas sans rappeler Silicon Valley, ce roman à suspense à l'eau de rose qui tourne mal raconte l'histoire d'un as de l'informatique dont on recrute les talents de pirate pour subtiliser des données et abattre les mécanismes de défense d'un ordinateur. Distant Signals and Other Stories
Weiner, Andrew Mieux vaut éviter la rue D. En effet, il suffit d'enfoncer un bouton pour que les gens qui y vivent disparaissent; un autobus («mécanisme de sortie») modifie la trame sociale de la rue et les habitants sont vite oubliés. Cette nouvelle hallucinante sur les effets déshumanisants de la technologie est la première d'un recueil éclectique décrivant un monde dans lequel la technologie est omniprésente.
Memory Wire
Wilson, Robert Charles Oeil à qui rien n'échappe, ce magnétoscope vivant est un ange parfois trop humain ou pas assez, car il ne fait que refléter l'instant même, sans la profondeur du passé ou de l'avenir.
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