Sondage auprès des agents officiels à la suite de la 44^e élection générale – I. Constatations détaillées

A. Renseignements sur les agents officiels

1. Expérience en tant qu'agent officiel

Six AO sondés sur dix occupaient cette fonction pour la première fois.

Six AO sur dix (59 %) à la 44e élection générale occupaient cette fonction pour la première fois, une proportion plus faible qu'à la 43e EG (68 %).

Au pays, le pourcentage d'AO qui occupaient cette fonction pour la première fois varie de 40 % au Manitoba et en Saskatchewan à 65 % en Ontario et au Canada atlantique. Comme à l'élection précédente, ce pourcentage varie aussi selon l'âge : les AO les plus susceptibles d'occuper cette fonction pour la première fois ont moins de 35 ans (88 %), et les moins susceptibles d'en être à leur première expérience ont au moins 55 ans (52 %).

Les AO travaillant pour un seul candidat sont plus susceptibles d'occuper cette fonction pour la première fois (61 %, contre 27 % des AO travaillant pour plus d'un candidat).

2. Nombre de candidats

La grande majorité des AO travaillaient pour un seul candidat.

Plus de neuf AO sur dix travaillaient pour le compte d'un seul candidat pendant la 44^e EG, comme pendant la 43^e EG (93 %).

Au pays, la proportion d'AO qui travaillaient pour le compte d'un seul candidat varie de 87 % au Québec à 97 % en Ontario. Cette proportion est plus élevée parmi les AO qui occupaient cette fonction pour la premiére fois (97 %, contre 89 % des AO ayant déjà occupé cette fonction dans le passé).

Aux fins du sondage, les AO travaillant pour plus d'un candidat devaient réfléchir à leur expérience auprés du candidat pour lequel les exigences de production de rapports étaient les plus complexes.

B. Lancement de la campagne

1. Clarté de l'obligation d'ouvrir un compte bancaire pour la campagne

Huit AO sur dix ont indiqué que l'obligation d'ouvrir un compte bancaire pour la campagne était très claire.

Plus de neuf AO sur dix (94 %) ont indiqué que l'obligation d'ouvrir un compte bancaire pour la campagne du candidat était assez claire ou très claire, huit sur dix (80 %) l'ayant trouvée très claire; ces deux proportions sont plus élevées qu'à la 43^e EG.

Si, dans tous les sous-groupes, une forte proportion d'AO ont affirmé que l'obligation était assez claire ou très claire, le pourcentage d'AO ayant déclaré qu'elle était très claire est encore plus élevé chez :

• les AO ayant déjà occupé cette fonction dans le passé (88 %);
• les AO qui travaillaient pour plus d'un candidat (91 %, contre 80 % des AO qui travaillaient pour un seul candidat).

2. Difficultés associées à l'ouverture d'un compte bancaire pour la campagne

Les aspects les plus difficiles de l'ouverture d'un compte bancaire sont encore le travail avec la banque et le manque de clarté relativement aux documents requis.

Comme à la 43^e EG, plus de la moitié des AO ont fait part d'une difficulté concernant l'ouverture du compte bancaire de la campagne. Les problèmes les plus souvent mentionnés sont la difficulté à travailler avec la banque (30 %), le manque de clarté quant aux documents requis (22 %) et la difficulté à obtenir les bons documents (13 %). Moins d'un AO sur dix a fait état d'autres problèmes, comme le manque de préparation du personnel de la banque ou le manque d'information sur le processus. Plus de quatre AO sur dix (44 %) ont déclaré qu'aucun aspect de l'ouverture du compte bancaire de la campagne n'a été difficile. Ces résultats sont très semblables à ceux du sondage précédent.

Les types de difficultés mentionnées sont semblables parmi les répondants, à quelques exceptions près :

• Le pourcentage d'AO ayant indiqué qu'il était difficile de travailler avec la banque est moins élevé au Manitoba et en Saskatchewan (19 %) et au Canada atlantique (15 %) qu'ailleurs au Canada (de 29 % à 39 %); il est plus élevé chez les moins de 35 ans (44 %) et plus faible chez les 55 ans et plus (25 %).
• La proportion d'AO ayant déclaré que les documents requis pour l'ouverture du compte bancaire n'étaient pas clairs est plus élevée chez les moins de 35 ans (34 %) et chez les AO qui occupaient cette fonction pour la première fois (26 %).

C. Préparation et soumission du rapport de campagne électorale

1. Répondants qui étaient l'AO au moment de la préparation et de la soumission du rapport de campagne électorale

Presque tous les répondants étaient l'AO au moment de la préparation et de la soumission du rapport de campagne.

Pratiquement tous les répondants étaient l'AO au moment de la préparation et de la soumission du rapport de campagne, tous sous-groupes confondus.

2. Méthode utilisée pour soumettre le rapport de campagne électorale

Près des trois quarts des AO ont soumis le rapport de campagne en utilisant le Centre de service aux entités politiques (CSEP).

Les AO pouvaient choisir parmi cinq méthodes de transmission lors de la 44^e EG; près des trois quarts (73 %) ont soumis le rapport de campagne en utilisant le CSEP, une proportion plus élevée qu'à la 44^e EG (62 %). Le quart (27 %) a utilisé le courriel, une proportion comparable à celle de la 44^e EG. Une proportion moindre d'AO ont dit avoir utilisé le courrier ordinaire ou un service de messagerie pour au moins une partie de l'envoi (13 %, une baisse par rapport à 27 %). Comme lors du sondage précédent, très peu d'AO ont déclaré avoir soumis le rapport en personne ou par télécopieur.

Le CSEP a été la méthode la plus utilisée dans tout le pays et par tous les sous-groupes pour soumettre le rapport. En outre, l'utilisation du CSEP est un peu plus fréquente parmi les AO qui ont suivi une formation sur le rapport de campagne (82 %, contre 66 % de ceux qui n'ont suivi aucune formation).

3. Formation sur la manière de préparer et de soumettre le rapport de campagne électorale

Un peu plus de quatre AO sur dix ont suivi une formation sur le rapport de campagne. Les principales raisons citées pour ne pas l'avoir suivie sont le fait de ne pas avoir été au courant de la formation offerte et le fait de ne pas avoir trouvé l'horaire des sessions pratique.

Les répondants qui étaient l'AO au moment de la soumission du rapport de campagne devaient indiquer s'ils avaient suivi une formation sur la manière de préparer et de soumettre le rapport. Un peu plus de quatre d'entre eux sur dix (44 %) ont répondu par l'affirmative, ce qui signifie que la majorité (52 %) de ces répondants n'avaient pas suivi de formation. Ces résultats sont semblables à ceux du sondage réalisé à la suite de la 43^e EG.

Le pourcentage de répondants qui ont suivi la formation fluctue entre 33 % en Colombie-Britannique et 54 % au Québec et en Alberta. On constate une différence marquée à ce chapitre entre les répondants qui occupaient la fonction d'AO pour la première fois et ceux qui l'avaient déjà occupée (51 % contre 35 %).

Nouveauté dans le sondage : les AO n'ayant pas suivi la formation sur le rapport de campagne devaient en expliquer la raison. Cinq choix de réponses leur étaient donnés dans un ordre aléatoire. La principale raison citée, choisie par trois AO sur dix (29 %), est le fait de ne pas avoir été au courant de la formation offerte, suivie du fait de ne pas avoir trouvé l'horaire des sessions pratique (20 %). Un AO sur dix (11 %) ne savait pas comment accéder à la formation, et certains ont mentionné d'autres raisons. La petite taille des sous-groupes empêche toute analyse approfondie.

4. Facilité ou difficulté à préparer et à soumettre le rapport de campagne électorale

Plus de la moitié des AO ont trouvé qu'il était assez facile ou très facile de préparer le rapport, et six sur dix ont trouvé qu'il était assez facile ou très facile de le soumettre.

Les AO devaient indiquer dans quelle mesure ils avaient trouvé facile de préparer et de soumettre le rapport de campagne. Plus de la moitié (55 %) des répondants ont trouvé qu'il était assez facile ou très facile de préparer le rapport, une proportion plus élevée qu'à la 43e EG (47 %), mais moins d'un répondant sur dix (7 %) a trouvé que c'était très facile. Inversement, plus de quatre AO sur dix (44 %) ont affirmé que c'était assez difficile ou très difficile, plus d'un sur dix (12 %) ayant trouvé cela très difficile.

Six AO sur dix (61 %) ont trouvé qu'il était assez facile ou très facile de soumettre le rapport, et près de quatre sur dix (38 %) ont trouvé que c'était difficile dans une certaine mesure. Ces résultats dénotent une légère amélioration depuis le sondage réalisé à la suite de l'élection précédente.

Une proportion semblable de répondants dans tout le pays et dans la plupart des sous-groupes ont indiqué que le processus de préparation du rapport de campagne a été assez facile ou très facile. Les groupes suivants ont affirmé plus souvent qu'il a été facile :

• AO expérimentés (67 %, contre 46 % des AO qui occupaient cette fonction pour la première fois);
• AO qui travaillaient pour plus d'un candidat (73 %, contre 54 % des AO qui travaillaient pour un seul candidat).

Une proportion généralement similaire de répondants de chaque région (de 55 % à 66 %) ont indiqué qu'il avait été facile de soumettre le rapport de campagne, mais l'Alberta se démarque avec une proportion de 72 %. Les groupes suivants ont affirmé plus souvent que c'était facile :

• AO expérimentés (71 %, contre 53 % des AO qui occupaient cette fonction pour la première fois);
• AO qui travaillaient pour plus d'un candidat (76 %, contre 60 % des AO qui travaillaient pour un seul candidat);
• AO qui ont utilisé le CSEP pour soumettre le rapport (64 %, contre 54 % des AO qui l'ont soumis par courriel et 46 % des AO qui ont utilisé le courrier ou un service de messagerie)

5. Difficultés associées à la préparation et à la soumission du rapport de campagne électorale

Les aspects les plus difficiles de la préparation et de la soumission du rapport de campagne électorale sont encore la complexité du formulaire et le manque de clarté des instructions sur la manière de remplir et de soumettre le rapport.

Les AO devaient indiquer quels aspects de la préparation et de la soumission du rapport de campagne avaient été difficiles, le cas échéant. Outre les cinq choix de réponses (marqués d'un astérisque dans le tableau ci-dessous), il était possible de mentionner d'autres difficultés. Un AO sur quatre (24 %) a indiqué qu'aucun aspect n'a été difficile.

Parmi les aspects les plus souvent mentionnés par les AO figurent la trop grande complexité du formulaire (29 %) et le manque de clarté des instructions sur la manière de remplir (26 %) ou de soumettre (21 %) le rapport. Deux répondants sur dix (19 %) estiment que la formation sur la préparation du rapport de campagne mérite des améliorations. Moins d'un AO sur dix a mentionné spontanément d'autres difficultés, les plus fréquentes étant les problèmes logiciels, y compris l'obsolescence du logiciel RFE et le manque de convivialité du site Web (8 %).

*Choix montrés aux répondants

De manière générale, ces résultats cadrent avec ceux du sondage précédent.

Si les difficultés mentionnées sont assez semblables d'une région à l'autre et dans la plupart des sous-groupes, certaines différences méritent d'être soulignées :

• Le formulaire utilisé pour préparer le rapport de campagne électorale était trop complexe : mentionné plus souvent par les AO qui occupaient cette fonction pour la première fois (34 %, contre 22 % des autres répondants), les AO qui travaillaient pour un seul candidat (30 %, contre 15 % de ceux qui travaillaient pour deux candidats ou plus) et les AO ayant suivi une formation sur le rapport de campagne (33 %, contre 25 % de ceux qui ne l'ont pas fait).
• Les instructions sur la manière de remplir le rapport de campagne électorale n'étaient pas claires : mentionné plus souvent par les AO qui occupaient cette fonction pour la première fois (31 %, contre 18 % des autres répondants).
• La formation donnée sur la préparation et la soumission du rapport de campagne électorale mérite des améliorations : mentionné plus souvent par les AO qui occupaient cette fonction pour la première fois (25 %, contre 11 % des autres répondants), les AO qui travaillaient pour un seul candidat (20 %, contre 9 % de ceux qui travaillaient pour deux candidats ou plus) et les AO ayant suivi une formation sur le rapport de campagne (26 %, contre 13 % de ceux qui ne l'ont pas fait).

D. Rapport financier électronique (RFE)

1. Utilisation du logiciel RFE pour préparer le rapport

Environ neuf AO sur dix ont utilisé le logiciel RFE pour préparer le rapport de campagne.

Près de neuf AO sur dix (88 %) ont utilisé le logiciel RFE pour préparer leur rapport de campagne, un AO sur dix (9 %) ne l'a pas fait, et 4 % des AO ne se souvenaient pas s'ils l'avaient fait.

La majorité des répondants de chaque région et sous-groupe ont indiqué avoir utilisé le logiciel RFE pour préparer leur rapport de campagne. On remarque des proportions plus élevées dans les groupes suivants :

• AO expérimentés (94 %, contre 84 % des AO qui occupaient cette fonction pour la première fois);
• AO ayant suivi une formation sur le rapport (92 %, contre 84 % de ceux qui n'ont suivi aucune formation);
• AO qui ont utilisé le CSEP pour soumettre leur rapport (94 %);
• AO qui ont trouvé facile de préparer le rapport (92 %, contre 84 % de ceux qui ont trouvé que c'était difficile).

2. Niveau d'accord avec des énoncés relatifs au logiciel RFE

Les AO sont plus susceptibles d'indiquer que, dans une certaine mesure, le logiciel RFE est accessible, que les instructions sur la façon de le trouver étaient claires et qu'il était plus facile de soumettre le rapport à l'aide du logiciel que de le faire manuellement.

Les AO qui ont utilisé le logiciel RFE pour préparer le rapport de campagne devaient indiquer leur niveau d'accord avec six énoncés relatifs à l'utilisation du logiciel. Les deux tiers ou plus se sont dits d'accord avec les quatre énoncés positifs, à savoir que le logiciel est accessible (77 %), que les instructions sur la façon de le trouver étaient claires (77 %), qu'il était plus facile de soumettre le rapport à l'aide du logiciel que de le faire manuellement (72 %) et que le logiciel était facile à utiliser (66 %).

Les deux autres énoncés étaient négatifs, c'est-à-dire que les AO qui se disaient d'accord avec eux faisaient une évaluation négative. Ainsi, les trois-quarts des répondants (73 %) étaient en désaccord dans une certaine mesure avec l'énoncé selon lequel l'installation du logiciel RFE n'était pas facile (28 % n'étaient pas du tout d'accord) et un peu plus de la moitié (52 %) étaient en désaccord avec l'énoncé selon lequel les instructions sur la manière d'utiliser le logiciel et de créer le dossier de soumission n'étaient pas claires (12 % n'étaient pas du tout d'accord).

Comme dans le sondage auprès des AO à la suite de la 43^e EG, le taux de répondants qui se sont dits d'accord avec ces énoncés est généralement semblable partout au pays et dans la plupart des sous-groupes, sauf quelques exceptions. Cette fois-ci encore, les répondants estimant qu'il a été facile de préparer ou de soumettre le rapport de campagne sont plus susceptibles d'être d'accord avec les énoncés positifs, alors que ceux pour qui il a été difficile de le faire sont plus susceptibles d'être d'accord avec les énoncés négatifs. Voici les autres groupes susceptibles d'être d'accord avec chaque énoncé :

• Le logiciel FRE est accessible : AO expérimentés (81 %, contre 73 % des AO qui occupaient cette fonction pour la première fois).
• Les instructions fournies par Élections Canada sur la façon de trouver ce logiciel étaient claires : AO de 55 ans et plus (81 %).
• Le logiciel RFE était facile à utiliser : AO expérimentés (72 %, contre 61 % des AO qui occupaient cette fonction pour la première fois) et AO de 55 ans et plus (70 %).
• Il était plus facile de soumettre le rapport financier à l'aide du logiciel RFE que de le faire manuellement : AO du Canada atlantique (86 %) et AO expérimentés (81 %, contre 65 % des AO qui occupaient cette fonction pour la première fois).
• Les instructions sur la manière d'utiliser le logiciel RFE et de créer le dossier de soumission n'étaient pas claires : AO qui occupaient cette fonction pour la première fois (48 %, contre 37 % des AO expérimentés), AO du Québec (54 %, contre 27 % à 46 % des répondants des autres régions) et AO ayant répondu au sondage en français (55 %, contre 41 % des AO qui y ont répondu en anglais).

3. Raisons pour lesquelles le logiciel RFE n'a pas été utilisé pour préparer le rapport

Les AO qui n'ont pas utilisé le logiciel RFE ont pour la plupart indiqué que le logiciel n'a pas pu être installé sur leur ordinateur ou qu'ils ont préféré préparer le rapport manuellement.

Les quelques AO qui n'ont pas utilisé le logiciel RFE pour préparer leur rapport de campagne (n = 47) devaient en expliquer la raison. Outre les choix de réponses (marqués d'un astérisque dans le tableau ci-dessous), ils pouvaient préciser d'autres raisons.

Les principales raisons pour lesquelles le logiciel RFE n'a pas été utilisé sont les problèmes techniques empêchant l'installation du logiciel (30 %) et la préférence accordée à la préparation manuelle du rapport (30 %). Deux AO sur dix (21 %) ont mentionné de façon spontanée qu'un cabinet comptable ou un vérificateur les avait aidés à préparer le rapport, une proportion plus élevée que dans le sondage précédent. Une proportion moindre d'AO ont cité d'autres raisons. La petite taille des sous-groupes empêche toute analyse approfondie.

*Choix montrés aux répondants

**Étant donné la base restreinte (n < 50), ces données doivent être interprétées avec prudence.

Quelques AO ont fourni d'autres raisons : certains ont mentionné ne pas avoir de dépenses ni de dons à déclarer ou ne pas les connaître; une personne juge qu'il serait contraire à l'éthique d'utiliser un logiciel propriétaire à cette fin.

E. Centre de service aux entités politiques (CSEP)

1. Utilisation du CSEP

Les trois quarts des AO ont utilisé le portail du CSEP pour téléverser et soumettre le rapport de campagne du candidat; la plupart de ceux qui ne l'ont pas fait préféraient d'autres façons de faire ou n'avaient pas compris comment utiliser le portail.

Le sondage contenait une nouvelle section comportant le préambule suivant :

Le Centre de service aux entités politiques (CSEP) est un outil qui vous permet d'accéder aux produits et aux services électoraux et de téléverser et soumettre les rapports financiers.

Les AO devaient dire s'ils avaient utilisé le portail du CSEP pour téléverser et soumettre le rapport de campagne du candidat. Les trois quarts l'ont utilisé.

Le pourcentage d'AO qui ont utilisé le portail du CSEP varie peu à l'échelle du pays, se situant entre 69 % au Québec et 83 % au Canada atlantique, et une majorité d'AO dans tous les sous-groupes l'ont utilisé. Cette proportion est plus élevée parmi les AO ayant suivi une formation sur le rapport de campagne (82 %, contre 70 % de ceux qui n'ont suivi aucune formation).

Les AO qui n'ont pas utilisé le CSEP pour soumettre le rapport de campagne ou un autre document (n = 100) devaient en expliquer la raison. Outre les quatre choix de réponses (marqués d'un astérisque dans le tableau ci-dessous), ils pouvaient préciser d'autres raisons. Les AO qui n'ont pas utilisé le CSEP ont expliqué principalement qu'ils préféraient soumettre le rapport ou le document d'une autre façon (34 %) ou n'avaient pas compris la façon de soumettre le rapport ou le document dans le système (22 %). Environ un AO sur six n'a pas réussi à ouvrir une session (18 %) ou ne savait pas à quoi servait le portail (16 %).

La petite taille des sous-groupes empêche toute analyse approfondie.

*Choix montrés aux répondants

3. Facilité à utiliser le CSEP

Sept AO sur dix qui ont utilisé le portail du CSEP l'ont trouvé plutôt facile ou très facile à utiliser.

Les AO qui ont utilisé le portail du CSEP devaient préciser à quel point il a été facile ou difficile de l'utiliser pour soumettre le rapport de campagne et d'autres documents. Sept sur dix (70 %) l'ont trouvé plutôt facile ou très facile à utiliser, moins d'un sur cinq (17 %) l'ayant trouvé très facile à utiliser. Trois AO sur dix (29 %) l'ont trouvé difficile à utiliser dans une certaine mesure.

Au pays, la majorité des AO qui ont utilisé le portail du CSEP l'ont trouvé plutôt facile ou très facile à utiliser, dans des proportions variant de 50 % au Manitoba et en Saskatchewan à 85 % en Alberta. On remarque des proportions plus élevées dans les groupes suivants :

• AO détenant un diplôme universitaire (73 %);
• AO expérimentés (76 %, contre 66 % des AO qui occupaient cette fonction pour la première fois).

4. Besoin d'aide pour soumettre le rapport de campagne en utilisant le CSEP

Un peu plus de quatre AO sur dix ont eu besoin d'aide pour soumettre le rapport de campagne en utilisant le portail du CSEP.

Les AO qui ont utilisé le CSEP devaient indiquer s'ils avaient eu besoin d'aide pour soumettre le rapport dans le portail. Si un peu plus de la moitié (55 %) d'entre eux n'ont pas eu besoin d'aide, environ quatre sur dix (42 %) en ont eu besoin.

Les groupes suivants ont eu davantage besoin d'aide pour soumettre le rapport au moyen du portail du CSEP :

• AO qui occupaient cette fonction pour la première fois (50 %, contre 31 % des AO ayant déjà occupé cette fonction dans le passé);
• AO ayant suivi une formation sur le rapport de campagne (47 %, contre 38 % de ceux qui n'ont suivi aucune formation);
• AO ayant eu de la difficulté à préparer le rapport ou à le soumettre (respectivement 59 % et 61 %, contre 28 % et 31 % de ceux qui n'ont pas eu de difficulté).

Les AO qui ont eu besoin d'aide pour utiliser le CSEP (n = 173) devaient préciser les erreurs ou difficultés survenues. Ils avaient le choix entre six réponses. Ceux qui ont demandé de l'aide ont principalement expliqué qu'ils en avaient eu besoin pour téléverser leurs documents (53 %) ou appliquer le consentement numérique (28 %). Environ un AO sur dix (12 %) a indiqué que le lien fourni pour configurer son compte n'a pas fonctionné, environ un sur dix (11 %) a déclaré avoir oublié sa phrase servant de mot de passe ou ne pas avoir pu la réinitialiser, et un sur dix (10 %) ne savait pas comment changer d'entité politique.

6. Facilité à utiliser le CSEP

La majorité des AO ont trouvé plutôt facile ou très facile d'obtenir de l'aide pour utiliser le CSEP.

Sept AO sur dix (70 %) qui ont demandé de l'aide pour utiliser le CSEP l'ont trouvée plutôt facile ou très facile à obtenir, tandis qu'environ le quart (27 %) ont affirmé que c'était plutôt difficile ou très difficile. Dans tous les sous-groupes, au moins la majorité des AO ont affirmé qu'il a été plutôt facile ou très facile d'obtenir l'aide nécessaire pour utiliser le portail du CSEP.

F. Produits et services d'Élections Canada

1. Connaissance et utilisation des produits et des services d'EC

Parmi les huit produits et services d'EC, ceux que les AO sont plus susceptibles d'affirmer avoir utilisés sont le manuel sur le financement politique, le Réseau de soutien aux entités politiques au numéro 1 800 et la correspondance avec EC.

Les AO devaient indiquer, parmi une liste de produits et de services d'EC, lesquels ils connaissaient ou ont utilisés. Presque tous les AO ont indiqué soit connaître, soit avoir utilisé au moins un des produits ou des services. Seulement 4 % des AO n'en ont utilisé aucun, dont 2 % qui ne les connaissaient tout simplement pas. Dans l'ensemble, comme à la 43e EG, les services les mieux connus (que les AO ont utilisés ou connaissaient) sont le manuel sur le financement politique (94 %), la correspondance avec EC (91 %), le Réseau de soutien aux entités politiques au numéro 1 800 (78 %) et les vidéos sur le RFE (72 %). Environ les deux tiers des AO ont utilisé ou connaissaient la vidéo sur le CSEP (64 %) et les modules de formation à rythme libre (64 %), et six sur dix connaissaient les dessins animés sur le financement politique (62 %) et les séances de questions-réponses en direct (62 %). De manière générale, ces résultats sont semblables à ceux du sondage à la suite de la 43e EG, sauf qu'une proportion plus élevée d'AO ont dit connaître les dessins animés.

Les tendances sont globalement les mêmes pour ce qui est de l'utilisation des produits et des services d'EC. Près de neuf AO sur dix (87 %) ont utilisé le manuel sur le financement politique, plus de sept sur dix (73 %) ont correspondu avec EC, et la moitié (51%) a utilisé le Réseau de soutien aux entités politiques au numéro 1 800. Au plus quatre AO sur dix ont indiqué avoir utilisé l'une des autres ressources.

Des proportions semblables d'AO dans tout le pays et dans la plupart des sous-groupes ont indiqué avoir utilisé ou connaître les divers produits et services. Il y a toutefois des exceptions : les AO qui ont suivi une formation sur le rapport de campagne ont utilisé davantage tous les produits et services, sauf le manuel sur le financement politique et la correspondance avec EC, qu'ils ont utilisés à la même fréquence que les autres répondants. De plus, les AO qui occupaient cette fonction pour la première fois sont plus susceptibles que les AO ayant déjà occupé cette fonction dans le passé d'indiquer avoir utilisé la plupart des produits et des services, sauf le manuel sur le financement politique, la correspondance avec EC et le Réseau de soutien aux entités politiques au numéro 1 800.

Certains produits ont été utilisés plus souvent par des groupes en particulier :

• La correspondance avec Élections Canada : AO ayant soumis le rapport par courriel (81 %, contre 75 % de ceux qui l'ont soumis en utilisant le CSEP et 68 % de ceux qui ont utilisé le courrier ou un service de messagerie).
• Le Réseau de soutien aux entités politiques au numéro 1 800 : AO du Québec et du Canada atlantique (respectivement 60 % et 61 %, contre 43 % à 52 % des AO des autres régions) et AO ayant répondu au sondage en français (62 %, contre 49 % des AO qui y ont répondu en anglais).
• Les vidéos sur le RFE : AO ayant soumis le rapport en utilisant le CSEP (44 %, contre 28 % de ceux qui ont utilisé le courrier ou un service de messagerie et 37 % de ceux qui ont utilisé le courriel).
• La vidéo sur le CSEP : AO ayant soumis le rapport en utilisant le CSEP (38 %, contre 25 % de ceux qui ont utilisé le courrier ou un service de messagerie et 30 % de ceux qui ont utilisé le courriel).
• Les modules de formation à rythme libre : AO de l'Alberta (44 %, contre 17 % à 33 % des AO des autres régions).

2. Utilité des produits et des services d'EC

Le manuel sur le financement politique, le Réseau de soutien aux entités politiques au numéro 1 800 et la correspondance avec EC sont les ressources que la plus grande proportion d'AO ont jugées utiles.

Les AO ayant utilisé au moins un produit ou service devaient indiquer si chaque produit ou service utilisé leur a été utile. Neuf AO sur dix (89 %) qui ont utilisé le manuel sur le financement politique ont indiqué l'avoir trouvé utile, tout comme les huit AO sur dix (79 %) qui ont utilisé le Réseau de soutien aux entités politiques au numéro 1 800. Les trois quarts (76 %) des AO qui ont correspondu avec EC ont trouvé ce service utile. Une majorité d'AO ont dit que les séances de questions-réponses (62 %) et les modules de formation à rythme libre (54 %) leur avaient été utiles, tandis que la moitié des AO ont trouvé utiles les dessins animés (50 %) ou la vidéo sur le CSEP (49 %).

*La valeur « n = » après chaque produit et service correspond à la base du sondage réalisé à la suite de la 44^e EG.

Les AO avaient aussi la possibilité de mentionner d'autres ressources utiles. Parmi celles citées, on compte le contact direct avec EC et le site Web d'EC en général, divers vérificateurs et comptables, le parti politique du candidat et d'anciens AO et directeurs de campagne.

3. Difficultés associées à la recherche de produits et de services sur le site Web du financement politique d'EC

Les principales difficultés mentionnées relativement au site Web du financement politique ont encore trait à la navigation et à la présentation. La formation sur la préparation et la soumission du rapport de campagne et les modules de formation à rythme libre méritent aussi possiblement des améliorations.

Tous les AO devaient indiquer quels ont été, le cas échéant, les aspects difficiles de la recherche de produits et de services sur le site Web du financement politique d'EC. Outre les neuf choix de réponses (marqués d'un astérisque dans le tableau ci-dessous), ils pouvaient décrire d'autres difficultés rencontrées. Trois AO sur dix (29 %) n'ont éprouvé aucune difficulté. Les problèmes les plus fréquemment mentionnés sont la difficulté à naviguer sur le site Web ou la manque de convivialité du site (38 %), la complexité du logiciel RFE ou du portail du CSEP (31 %), la difficulté à trouver les produits (26 %) et le besoin d'améliorer la formation sur la préparation et la soumission du rapport de campagne électorale (24 %). Environ deux AO sur dix ou moins ont indiqué l'une des autres difficultés décrites dans le tableau ci-dessous.

Les difficultés les plus fréquemment mentionnées de façon spontanée concernent la non-compatibilité du logiciel RFE avec les ordinateurs Mac, la trop grande complexité ou durée du processus ainsi que la désuétude du logiciel RFE ou la nécessité de l'améliorer.

*Choix montrés aux répondants

Les types de difficultés éprouvées sont assez semblables partout au pays et dans la plupart des sous-groupes. Les AO qui occupaient cette fonction pour la première fois sont plus susceptibles d'avoir éprouvé la plupart des difficultés que ceux ayant déjà occupé cette fonction dans le passé.

Les proportions de répondants associées à chaque difficulté sont assez similaires partout au pays. Les AO du Québec sont toutefois plus susceptibles d'indiquer que les produits ne sont pas clairement présentés (45 %). La proportion de répondants indiquant que les produits ne sont pas clairement présentés est plus faible parmi les titulaires d'un diplôme universitaire, et la proportion de répondants qui trouvent que la navigation dans le site Web est difficile est plus élevée parmi ceux qui ont soumis le rapport par courrier ou messagerie (43 %).

4. Niveau d'accord avec des énoncés relatifs au Réseau de soutien aux entités politiques

Neuf AO sur dix ou plus étaient d'accord dans une certaine mesure avec les divers énoncés positifs concernant leur expérience avec le personnel du Réseau de soutien aux entités politiques; plus de sept sur dix étaient tout à fait d'accord avec l'énoncé selon lequel l'employé d'EC qui leur a répondu au Réseau était courtois.

Les AO qui ont communiqué avec le Réseau de soutien aux entités politiques (n = 278) devaient indiquer dans quelle mesure ils étaient d'accord avec six énoncés relatifs au service reçu. Au moins neuf AO sur dix ont indiqué être d'accord dans une certaine mesure avec tous les énoncés. Sept AO sur dix (72 %) se sont dits tout à fait d'accord avec l'énoncé selon lequel l'employé qui leur a répondu était courtois, tandis que tout près de six sur dix étaient tout à fait d'accord pour dire qu'ils ont obtenu ce dont ils avaient besoin (58 %) ou que l'employé était bien informé (56 %). Plus de la moitié des AO étaient tout à fait d'accord pour dire qu'ils ont reçu une réponse rapidement (55 %) ou qu'ils étaient satisfaits de la facilité d'accès au service (55 %). Le taux de répondants d'accord avec ces énoncés est généralement semblable au taux enregistré dans le sondage à la suite de la 43^e EG.

Presque tous les AO (97 %) se sont dit d'accord dans une certaine mesure avec un nouvel énoncé introduit dans le sondage selon lequel ils ont pu parler à quelqu'un dans la langue de leur choix; sept sur dix (71 %) se sont dit tout à fait d'accord.

La proportion de répondants tout à fait d'accord avec ces énoncés varie très peu entre les régions et la plupart des sous-groupes.

5. Niveau d'accord avec des énoncés relatifs à la correspondance avec EC

Parmi les AO ayant correspondu avec EC par courrier ou par courriel, tout près de six sur dix étaient tout à fait d'accord avec l'énoncé selon lequel la réponse reçue était courtoise, et une majorité était d'accord dans une certaine mesure avec d'autres énoncés positifs concernant ses communications avec EC.

Les AO ayant déclaré avoir correspondu avec EC par courrier ou par courriel (n = 359) devaient définir leur niveau d'accord avec quatre énoncés relatifs au service reçu. Près ou plus de neuf sur dix ont indiqué être d'accord dans une certaine mesure avec chacun des énoncés; le niveau d'accord était plus élevé (57 %) pour ce qui est de la courtoisie des réponses. La moitié des AO étaient tout à fait d'accord pour dire que la réponse reçue a été instructive (49 %) ou qu'en fin de compte, ils ont reçu l'information dont ils avaient besoin (50 %), et près de la moitié étaient tout à fait d'accord pour dire que la réponse a été rapide (47 %).

Statistiquement, le taux de répondants tout à fait d'accord avec ces énoncés est semblable partout au pays et dans la plupart des sous-groupes d'AO. La proportion de répondants tout à fait d'accord avec l'énoncé selon lequel en fin de compte, ils ont reçu l'information dont ils avaient besoin est plus élevée chez les AO expérimentés (56 %) que chez ceux qui occupaient cette fonction pour la première fois (45 %).

6. Problèmes liés à l'accessibilité

Près du quart des AO ont eu des problèmes liés à l'accessibilité lorsqu'ils ont utilisé des produits ou des services d'EC.

Les AO devaient indiquer s'ils ont personnellement eu des problèmes liés à l'accessibilité lorsqu'ils ont utilisé des produits ou des services d'EC pendant ou après l'EG. Près du quart (23 %) d'entre eux ont répondu par l'affirmative, sept sur dix (69 %) ont répondu par la négative, et près d'un sur dix (8 %) était incertain. Soulignons toutefois que selon les réponses à la question suivante, la plupart des difficultés éprouvées ne semblent pas liées aux problèmes d'accessibilité rencontrés par les AO qui peuvent avoir besoin de mesures d'adaptation en raison d'une déficience ou d'une limitation physique ou cognitive.

Dans tous les groupes, seule une faible proportion d'AO a indiqué avoir eu des problèmes liés à l'accessibilité; or, cette proportion est plus élevée parmi les groupes suivants :

• AO de la Colombie-Britannique (33 %);
• AO qui occupaient cette fonction pour la première fois (27 %, contre 18 % des AO expérimentés).

7. Nature des problèmes liés à l'accessibilité

Les problèmes liés à l'accessibilité sont principalement de nature technique, par exemple en ce qui concerne le téléversement de fichiers ou la navigation.

Les AO qui ont dit avoir eu des problèmes liés à l'accessibilité lorsqu'ils ont utilisé des produits ou des services d'EC (n = 127) devaient préciser la nature de ces problèmes. Manifestement, les problèmes mentionnés n'étaient pas tous liés aux mesures d'adaptation requises par des AO en raison d'une limitation physique ou cognitive; il s'agissait souvent de problèmes techniques généraux ou de problèmes concernant les communications, les instructions ou la navigation. La petite taille des sous-groupes empêche toute analyse approfondie.

8. Lacunes en matière de produits et de services

Les principaux besoins des AO en ce qui a trait aux produits et aux services demeurent l'accroissement de l'accès à la formation, la mise à jour du logiciel RFE et la simplification du processus.

On a demandé à tous les répondants s'il y a d'autres produits ou services qu'EC aurait pu leur fournir et qui leur auraient facilité la tâche en tant qu'AO. Il s'agissait d'une question ouverte sans options précodées. Environ le tiers des AO ont formulé au moins une suggestion. Près d'un AO sur dix a mentionné le besoin d'avoir accès à de la formation à tout moment; cette réponse était aussi la plus fréquente dans le sondage à la suite de la 43^e EG. Une proportion moindre d'AO ont suggéré autre chose, y compris de mettre à jour le logiciel RFE et de le rendre compatible avec un plus grand nombre de plateformes, de simplifier le processus et d'éliminer les redondances ainsi que de donner davantage d'exemples de dépenses à déclarer. Un tiers des AO ont déclaré qu'il n'y a pas d'autres produits ou services qui auraient pu les aider, et un autre tiers étaient incertains.

Les commentaires demeurent plutôt uniformes chez l'ensemble des répondants. Les AO qui occupaient cette fonction pour la première fois ont mentionné plus souvent l'accroissement de l'accès à la formation (12 %, contre 3 % des AO expérimentés), tout comme ceux ayant trouvé le rapport de campagne difficile à soumettre (12 %).

G. Vérification d'Élections Canada

1. AO contactés par EC pour des précisions ou des informations supplémentaires après la soumission du rapport

Environ six AO sur dix ont été contactés par EC après avoir soumis leur rapport de campagne pour la 44^e EG, soit exactement la même proportion qu'après la 43^e EG.

Un peu plus de six AO sur dix (62 %) ont indiqué avoir été contactés par EC pour des précisions ou des informations supplémentaires après la soumission du rapport, soit exactement la même proportion qu'après la 43^e EG.

Une majorité d'AO de toutes les régions affirment avoir été contactés à la suite de la soumission du rapport, bien que ce soit moins souvent le cas au Manitoba et en Saskatchewan (50 %) et en Ontario (55 %) et plus souvent le cas au Québec (74 %). Cette proportion est nettement plus élevée chez les AO expérimentés (71 %, contre 55 % de ceux qui occupaient cette fonction pour la première fois) et les AO qui travaillaient pour deux candidats ou plus (82 %, contre 61 % de ceux qui travaillaient pour un seul candidat).

2. Méthode de communication d'EC après la soumission du rapport

Plus de neuf AO sur dix qui ont été contactés par EC après la soumission du rapport ont reçu un courriel.

Les AO qui ont été contactés par EC après la soumission du rapport de campagne (n = 339) devaient préciser comment ils ont été contactés (ils pouvaient indiquer les deux modes de communication possibles). Presque tous les AO ont déclaré avoir reçu un courriel (96 %), et près de quatre sur dix (37 %) ont indiqué avoir reçu un appel téléphonique.

3. Niveau d'accord avec des énoncés relatifs aux interactions avec EC après la soumission du rapport

Au moins les trois quarts des AO étaient d'accord avec chacun des huit énoncés relatifs aux interactions avec EC après la soumission du rapport. L'énoncé avec lequel les répondants étaient le plus d'accord est celui selon lequel l'employé d'EC était courtois, et l'énoncé avec lequel ils étaient le moins d'accord est celui selon lequel l'employé a expliqué clairement les étapes à suivre.

Les AO qui ont été contactés par EC après la soumission du rapport (n = 339) devaient indiquer dans quelle mesure ils étaient en accord ou en désaccord avec plusieurs énoncés relatifs à cette interaction. Au moins les trois quarts étaient d'accord dans une certaine mesure avec chaque énoncé. Dans l'ensemble, l'énoncé avec lequel les répondants étaient le plus d'accord est celui selon lequel l'employé d'EC était courtois (96 % étaient d'accord de façon générale, et 58 % étaient tout à fait d'accord), et l'énoncé avec lequel ils étaient le moins d'accord est celui selon lequel l'employé a clairement expliqué les étapes à suivre après la vérification (76 %), un nouvel énoncé dans le sondage à la suite de la 44^e EG. Le taux de répondants d'accord avec ces énoncés est généralement semblable au taux enregistré dans le sondage à la suite de la 43^e EG.

Le taux de répondants tout à fait d'accord avec les énoncés positifs relatifs aux interactions avec EC est généralement semblable parmi les sous-groupes. Les AO du Québec sont les plus susceptibles d'être tout à fait d'accord avec l'énoncé selon lequel l'employé était courtois (75 %). Le taux de répondants tout à fait d'accord avec chaque énoncé est plus élevé chez les AO qui ont utilisé le CSEP pour soumettre le rapport de campagne et chez ceux qui ont dit avoir trouvé le rapport facile à préparer ou à soumettre.

H. Clôture de la campagne

1. Facilité à réaliser les étapes de la clôture de la campagne

Les étapes les plus faciles de la clôture de la campagne demeurent la fermeture du compte bancaire et la disposition de l'excédent de fonds.

On a demandé aux AO d'indiquer dans quelle mesure ils ont trouvé facile ou difficile chacune des quatre étapes de la clôture de la campagne. Comme en fait état le sondage à la suite de la 43^e EG, les étapes les plus faciles étaient la fermeture du compte bancaire et la disposition de l'excédent de fonds (proportion nette de 72 % dans les deux cas en 2023). Viennent ensuite les étapes consistant à remplir et à soumettre le relevé du surplus (64 %) ainsi qu'à remplir toutes les obligations de rapports (62 %). Un AO sur sept (14 %) n'a trouvé aucune des étapes facile.

Une proportion généralement semblable de répondants dans tout le pays ont trouvé chaque étape facile à réaliser dans une certaine mesure. Cependant, le taux de répondants ayant trouvé qu'il était facile de remplir toutes les obligations de rapports est plus faible en Colombie-Britannique (51 %) qu'ailleurs (de 60 % à 70 %). Il est par contre plus élevé chez les AO âgés (67 % des 55 ans et plus, contre 53 % des jeunes agents), les AO expérimentés (73 %, contre 54 % de ceux qui occupaient cette fonction pour la première fois) et les AO ayant suivi une formation (67 %, contre 59 % de ceux qui n'en ont suivi aucune). Enfin, les AO qui ont trouvé le rapport de campagne facile à préparer ou à soumettre ont aussi trouvé facile de remplir toutes les obligations de rapports (82 % des AO qui ont trouvé le rapport facile à préparer et 80 % de ceux qui l'ont trouvé facile à soumettre, contre 39 % et 37 % des autres répondants).

2. Autres commentaires

Les AO aimeraient qu'EC simplifie le processus, améliore le logiciel RFE et le CSEP, simplifie les vérifications et prenne davantage en compte le fait que les agents sont des bénévoles, en leur fixant des échéances moins serrées.

Les AO ont formulé divers commentaires lorsqu'on leur a demandé s'il y avait autre chose qu'ils aimeraient partager.

Beaucoup d'entre eux ont demandé à EC de simplifier le processus et de le rendre moins pénible. D'autres ont trouvé EC autoritaire avec eux et dans ses vérifications de campagne; certains lui ont demandé de moins sanctionner les erreurs, compte tenu du fait que la plupart des AO sont des bénévoles et non des professionnels. Certains ont senti qu'on les traitait comme des criminels pour de simples erreurs. Ils aimeraient qu'EC soit moins agressif et fixe des échéances moins serrées qu'il serait plus ouvert à reporter. On a mentionné qu'EC s'accordait beaucoup de temps pour examiner les rapports, mais ne donnait que quelques jours aux AO pour répondre aux demandes.

Des répondants ont suggéré des façons de simplifier les vérifications : hausser les plafonds des contributions pour tenir compte de la situation économique actuelle, ou ne demander une vérification que si un candidat obtient un pourcentage de votes excédant la limite prévue. Selon certains, EC devrait être exclusivement chargé des vérifications, puisque peu de vérificateurs privés semblent comprendre les procédures et les exigences. Quelques AO ont fait remarquer que les vérifications sont trop axées sur des écarts minimes et suggèrent à EC d'établir une règle de minimis, car ils estiment que beaucoup de temps et d'efforts sont consacrés à la surveillance de sommes d'argent dérisoires. En outre, des AO se sont plaints qu'une vérification d'un coût minimal de 3 500 $ a été demandée pour une campagne à petit budget. Quelques uns se sont plaints que des pancartes électorales restantes dans un état à peine satisfaisant devaient être évaluées à leur valeur marchande ou à leur valeur de remplacement, jugeant que cela violait les principes comptables de base.

Des commentaires ont été formulés sur les exigences bancaires et l'obligation d'ouvrir des comptes pour de petites campagnes et de fermer, entre deux élections, les comptes des candidats qui se représentent, en devant assumer chaque fois les coûts associés aux chèques et aux bordereaux de dépôt. En outre, des améliorations aux communications entre EC et les AO ont été suggérées : donner un plus long préavis avant des changements aux règles, fournir des coordonnées claires et un lien vers un guide de démarrage ou un manuel sur la page d'accueil d'EC, expliquer plus brièvement ce qui doit être fait, et envoyer un accusé de réception quand des documents sont téléversés dans le CSEP ainsi qu'une confirmation officielle de clôture une fois le processus terminé. Quelqu'un s'est plaint que les documents qu'il a soumis en français ont été révisés par une personne anglophone unilingue.

Comme dans le sondage à la suite de la 43^e EG, certains AO jugent le logiciel RFE désuet et contre-intuitif, ajoutant qu'il devrait être accessible sur le Web s'il n'est pas compatible avec plusieurs plateformes (p. ex. pour les utilisateurs d'ordinateurs Mac).

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