Beyond universal precautions

John W. Osterman, MD, CM, ScD, FRCPC

Canadian Medical Association Journal 1995; 152: 1051-1055

[résumé]


Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. John W. Osterman, Harvard Santex Health, Inc., 1812, rue de Bucarest, Laval QC H7M 4W8.

Abstract

Universal precautions have gained wide acceptance in the literature and are promoted by major health care regulatory bodies as a measure to prevent nosocomial transmission of bloodborne diseases. Nevertheless, Dr. James G. Wright and associates ("Reported use of strategies by surgeons to prevent transmission of bloodborne diseases") provide evidence of the infrequent use of universal precautions by surgeons in Toronto. Their findings are consistent with those of similar studies and point to the limitations of any safety approach that relies on the active compliance of individuals rather than on passive, environmental controls. Successful approaches to optimizing workplace safety should first emphasize passive measures for risk abatement, including firm policies, the use of safer equipment and techniques, procedural safeguards and regular monitoring. Routine voluntary screening of patients undergoing procedures that pose a high risk of contamination may improve compliance to safety procedures by health care personnel. Further study is required.

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Résumé

Les précautions universelles sont maintenant largement reconnues dans les écrits médicaux, et les principaux organismes de réglementation des soins de santé en favorisent l'adoption pour prévenir la transmission nosocomiale des maladies à diffusion hématogène. Le Dr James G. Wright et ses collègues("Reported use of strategies by surgeons to prevent transmission of bloodborne diseases") présentent cependant des preuves relatives aux lacunes de l'observation des précautions universelles dans la pratique de la chirurgie à Toronto. Leurs constatations concordent avec celles d'études semblables et illustrent les limites de toute démarche en matière de sécurité qui compte sur une observation active de la part des individus plutôt que sur des mesures passives de contrôle environnemental. Pour donner des résultats, les stratégies d'optimisation de la sécurité au travail doivent d'abord insister sur les mesures passives de réduction du risque, y compris des politiques fermes, l'utilisation de techniques et de matériel plus sécuritaires, des procédures de protection et un suivi régulier. Le dépistage volontaire de routine chez les patients qui subissent des interventions posant un risques très élevé de contamination pourrait améliorer le respect des mesures de sécurité chez les membres du personnel soignant. D'autres mesures s'imposent.

Voir aussi :


CMAJ April 1, 1995 (vol 152, no 7) / JAMC le 1er avril 1995 (vol 152, no 7)