HIV-infected physicians: How best to protect the public?

Abram I.G. Karrel, MD, CM, CCFP

Canadian Medical Association Journal 1995; 152: 1059-1062


Paper reprints of the full text may be obtained from: AIDS Committee of Toronto, 399 Church St., 4th floor, Toronto ON M5B 2J6

Abstract

The debate about public safety as it relates to physicians living with HIV infection concerns all Canadians. A review of the evidence strongly suggests that the best way to protect the public is by strict adherence to universal precautions and the voluntary use of expert advisory panels on an anonymous basis. Mandatory reporting of the identities of HIV-positive physicians and the use of expert panels that have the authority to ban doctors from doing certain procedures would only lead to fewer doctors at risk for HIV infection coming forward for testing and treatment and to mandatory testing for all.

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Résumé

Les aspects du débat sur la sécurité publique qui portent sur les médecins vivant l'infection au VIH préoccupent tous les Canadiens. Un examen des preuves indique fortement que la meilleure façon de protéger le public consiste à observer rigoureusement des précautions universelles et à recourir volontairement et anonymement à des conseils consultatifs d'experts. L'obligation d'identifier les médecins infectés par le VIH et le recours à des groupes d'experts autorisés à interdire à des médecins d'effectuer certaines interventions ne pourrait que réduire le nombre de médecins à risque d'infection au VIH qui se soumettent volontairement à des tests et à des traitements et entraîner l'imposition à tous de tests obligatoires.

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CMAJ April 1, 1995 (vol 152, no 7) / JAMC le 1er avril 1995 (vol 152, no 7)