Canadian Medical Association Journal 1995; 153: 29-35
[résumé]
Design: Cross-sectional mail survey.
Setting: Province of Quebec.
Participants: Random sample of 200 GPs. Of the 146 who responded, 25 were excluded because they were no longer in practice; this left 121 (83%).
Outcome measures: Self-reported referral practices for complementary health care services, perceived usefulness and self-assessed knowledge of such services, and prior training and desire for training in these services.
Results: Sixty percent (72/121) of the GPs knew at least one practitioner of a complementary health care service for referral; 59% (70/119) reported referring patients to physicians who practise such services and 68% (80/118) to nonmedical practitioners. At least one of the three services studied were regarded as having some use by 83% (101/121). Overall, self-reported knowledge was poor: the proportions of GPs who reported knowing a lot about acupuncture, chiropractic and hypnosis were 11% (13/121), 10% (12/121) and 8% (10/121) respectively. Prior training was also lacking: only 8% (9/118) of the GPs had received previous training in acupuncture, 2% (2/111) in chiropractic and 3% (3/103) in hypnosis. In all, 48% (57/118) indicated that they would like further training in at least one of the services studied, and 13% (16/121) indicated that they currently provided one service.
Conclusions: Referral of patients by GPs to practitioners of complementary health care services is common in Quebec. Although self-assessed knowledge about such services is relatively poor, interest in learning more about them is high. These findings identify a demand for future educational initiatives.
See also:
Editorial: Integrating complementary medicine and
health care services into practice
Conception : Enquête postale transversale.
Contexte : Province de Québec.
Participants : Échantillon aléatoire de 200 OP. Sur les 146 qui ont répondu, on en a exclu 25 parce qu'ils ne pratiquaient plus, ce qui en a laissé 121 (83 %).
Mesures des résultats : Pratiques de présentation à des services de santé complémentaires indiquées par les répondants, utilité perçue et connaissance de ces services évaluée par les intéressés, ainsi que formation antérieure et désir de formation dans ces domaines.
Résultats : Soixante pour cent (72/121) des OP connaissaient au moins un praticien fournisseur de service de santé complémentaire à qui présenter des patients; 59 % (70/119) ont déclaré présenter des patients à des médecins qui offrent de tels services et 68 % (80/118) à des praticiens non médecins. Au moins un des trois services étudiés était considéré comme d'une certaine utilité par 83 % (101/121) des répondants. Dans l'ensemble, les connaissances signalées par les répondants étaient médiocres : les proportions d'OP qui ont déclaré en savoir beaucoup au sujet de l'acupuncture, de la chiropratique et de l'hypnose étaient de 11 % (13/121), 10 % (12/121) et 8 % (10/121) respectivement. Les répondants manquaient aussi de formation antérieure : 8 % (9/118) seulement des OP avaient déjà reçu une formation en acupuncture, 2 % (2/111) en chiropratique et 3 % (3/103) en hypnose. Au total, 48 % (57/118) ont indiqué qu'ils aimeraient recevoir une formation plus poussée dans au moins un des trois services à l'étude et 13 % (16/121) ont indiqué qu'ils fournissaient actuellement un service.
Conclusions : Les OP présentent souvent des patients à des fournisseurs de services de santé complémentaires au Québec. Même si les intéressés déclarent connaître relativement mal ces services, ils sont très intéressés à en apprendre davantage à ce sujet. Ces constatations révèlent qu'il y a une demande d'initiatives futures d'éducation.
Voir aussi :
Éditorial : Integrating complementary medicine
and health care services into practice