Integrating complementary medicine and health care services into practice

J. William LaValley, MD; Marja J. Verhoef, PhD

Canadian Medical Association Journal 1995; 153: 45-49

[résumé]


Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. J. William LaValley, chairperson, Complementary Medicine Section, Medical Society of Nova Scotia, PO Box 2020, Chester NS B0J IJ0; fax 902 275-4555

Abstract

Complementary medicine and health care services constitute a significant proportion of the use of health care services in Canada, despite a history of limited acceptance of these therapies by the medical profession. However, physician attitudes appear to be changing. A survey of a random sample of general practitioners in Quebec [Abstract] shows that four out of five general practitioners perceive at least one of three complementary health care services to be useful. Similar surveys of samples in Alberta and Ontario suggest that physicians there, although somewhat less enthusiastic than their counterparts in Quebec, have also begun to be more open-minded about these types of therapies. However, physicians have reported little understanding of complementary health care services, which suggests the need for more research on and education about these services. The Medical Society of Nova Scotia has responded to this need by establishing a Section of Complementary Medicine. The authors believe that fair, accountable, scientific and rigorous research on complementary therapies will benefit physicians and patients. The problems inherent in applying reductionist analysis to a holistic approach to care can be largely circumvented by focusing on outcomes research. In light of the popularity of these therapies, inquiry into patient use of complementary health care services should become a part of a complete patient history. This measure would promote greater patient- physician communication and integration of complementary health care services into patient care.

Résumé

La médecine complémentaire et les services complémentaires de soins de santé représentent un pourcentage important de la consommation de services de santé au Canada, même si la profession médicale a toujours accepté ces traitements de façon plutôt limitée. Il semble toutefois que l'attitude des médecins commence à changer. Un sondage effectué auprès d'un échantillon aléatoire d'omnipraticiens du Québec [résumé] indique que quatre omnipraticiens sur cinq croient à l'utilité d'au moins un de trois services de santé complémentaire. Des sondages semblables effectués en Alberta et en Ontario indiquent que même s'ils sont un peu moins enthousiastes que leurs homologues du Québec, les médecins de ces provinces ont aussi commencé à être un peu plus ouverts à ces types de thérapies. Les médecins comprennent toutefois peu les services de santé complémentaires : il faut donc pousser davantage l'éducation et les recherches sur ces services. La Société médicale de la Nouvelle-Écosse a répondu à ce besoin en créant une section de médecine complémentaire. Les auteurs sont d'avis qu'une recherche équitable, responsable, scientifique et rigoureuse sur les thérapies complémentaires sera bénéfique pour les médecins et les patients. On peut contourner en grande partie les problèmes inhérents à l'application d'une analyse réductionniste à une approche holistique des soins en concentrant les efforts sur la recherche relative aux résultats. Compte tenu de la popularité de ces thérapies, les renseignements au sujet de l'utilisation par les patients de services de santé complémentaires devrait faire partie des antécédents complets du patient. Cette mesure favoriserait une plus grande communication patient-médecin et une meilleure intégration des services complémentaires de santé dans les soins aux patients.
CMAJ July 1, 1995 (vol 153, no 1) / JAMC le 1er juill. 1995 (vol 153, no 1)