Abortion induced with methotrexate and misoprostol

Ellen R. Wiebe, MD

Journal de l'Association médicale canadienne 1996; 154 : 165-170


Dr. Wiebe is clinical assistant professor, Department of Family Practice, University of British Columbia, Vancouver, BC.
On peut obtenir des réimpressions du texte complet en s'adressant à : Dr. Ellen R. Wiebe, 1310-750 W Broadway, Vancouver BC V5Z 1J3; fax 604 873-8304

Résumé

Objectifs : Déterminer les résultats et les effets secondaires d'un nouveau protocole pharmaceutique pour provoquer un avortement.
Conception : Série de cas.
Contexte : Pratique urbaine de soins primaires.
Patientes : Cent patientes consécutives qui ont demandé l'interruption volontaire de grossesses de moins de 8 semaines.
Intervention : Les sujets ont reçu du méthotrexate (50 mg/m2 de surface corporelle, administré par voie intramusculaire) et, 3 jours après, du misoprostol (800 µg, administré par voie vaginale).
Mesures des résultats : Nombre d'avortements provoqués dans les 24 heures et dans les 10 jours suivant l'administration de misoprostol, nombre d'aspirations chirurgicales effectuées à cause d'un avortement incomplet, volume moyen de saignement, douleur moyenne et nombre de femmes qui, dans la même situation, ont affirmé qu'elles choisiraient de nouveau un avortement par médicament plutôt que par intervention chirurgicale.
Résultats : L'avortement s'est produit dans les 24 heures suivant l'administration du misoprostol chez 48 femmes et dans les 10 jours chez 69. Au total, 89 femmes ont subi un avortement sans aspiration chirurgicale, et 71 d'entre elles ont déclaré qu'elles choisiraient un avortement par médicament si elles devaient faire de nouveau le même choix.
Conclusion : L'avortement provoqué par le méthotrexate et le misoprostol semble une solution de rechange possible aux avortements chirurgicaux et mérite d'être étudié plus à fond.

Éditorial : Medical abortion: What does the research tell us? [résumé]


| JAMC le 15 janv. 1996 (vol 154, no 2) |
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