Medical abortion:
What does the research tell us?
Lorraine E. Ferris, PhD, CPsych; Antoni S.H. Basinski, MD, PhD, CCFP
Journal de l'Association médicale canadienne 1996; 154 : 185-187
Drs. Ferris and Basinski are in the Division of Community Health, Faculty of Medicine, University of Toronto, the Clinical Epidemiology Unit, Sunnybrook Health Science Centre, and the Institute for Clinical Evaluative Sciences in Ontario, North York, Ont. Dr. Basinski is also in the Department of Family and Community Medicine, University of Toronto, Toronto, Ont.
On peut obtenir des réimpressions du texte complet en
s'adressant à : Dr. Lorraine E. Ferris, Institute for Clinical Evaluative Sciences in Ontario, G106-2075 Bayview Ave., North York ON M4N 3M5
Texte complet, en anglais seulement.
Résumé
L'étude que le Dr Ellen R. Wiebe a faite sur l'utilisation de la combinaison méthotrexate-misoprostol pour provoquer l'arrêt précoce d'une grossesse intra-utérine (voir pages 165 à 170
du présent numéro [résumé]) est la première étude effectuée au Canada sur l'utilisation de cette combinaison de médicaments pour provoquer un avortement médical. Les auteurs comparent les résultats de Wiebe à ceux d'autres études sur le méthotrexate et le misoprostol, ainsi qu'aux conclusions d'études européennes sur la combinaison mifépristone-prostaglandines. Les auteurs affirment que même si la combinaison méthotrexate-misoprostol semble raisonnablement sans danger pour la femme, le taux d'échec et la tératogénicité des deux produits soulèvent des inquiétudes. Les auteurs concluent que l'avortement médical ne devrait être offert que lorsque les sujets ont un accès suffisant à des laboratoires et des installations chirurgicales et que l'on réduit systématiquement au minimum les pertes au suivi afin de réduire le risque que la grossesse se poursuive et entraîne des anomalies congénitales.
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| JAMC le 15 janv. 1996 (vol 154, no 2) |
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