Prevention. How much harm? How much benefit? 3. Physical, psychological and social harm

Kenneth G. Marshall, MD, CCFP, FRCPC

Canadian Medical Association Journal 1996; 155: 21-27

Résumé


Dr. Marshall is associate professor of family medicine, McGill University, Montreal, Que.
Previous articles in this series have appeared in the May 15 [abstract / résumé] and June 15 [abstract / résumé] issues of CMAJ. The last article will appear in the Aug. 15 [abstract / résumé] issue.
Paper reprints of the full text may be obtained from Dr. Kenneth G. Marshall, Department of Family Medicine, McGill University, 517 Pine Ave. W, Montreal QC H2W 1S4; fax 514 398-4202

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© 1996 Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)


Abstract

Harm caused by preventive programs may be physical, psychological, social or, if informed consent has not been obtained, ethical. Adverse effects of preventive screening programs may occur at any of the three levels of the "screening cascade": the screening procedure itself, the investigation of abnormal results of screening tests or the treatment of detected abnormalities or diseases. The greatest harm occurs at the second and third levels. Examples of procedures that may cause physical harm are venipuncture, mammography, colonoscopy, breast biopsy, transrectal ultrasonography, prostate biopsy, weight-reducing and cholesterol-lowering diets and radical prostatectomy. The psychological and social harm of preventive programs involves anticipated discomfort or perception of adverse effects of preventive interventions, unpleasant interactions with health care workers, time required for preventive programs, excessive overall awareness of health, anxiety over the results of a screening test, implications of a positive screening test, consequences of being labelled as "sick" or "at risk," psychopathologic effects induced directly by preventive programs and, in the case of a false-negative test result, false assurance of disease-free status. Since the positive predictive value of screening tests in the general population is always low, most abnormal test results are "false-positive;" these engender a great deal of psychological distress among patients.

Résumé

Les préjudices causés par les programmes de prévention peuvent être de nature physique, psycologique ou sociale ou, si l'on n'a pas obtenu de consentement éclairé, éthique. Les programmes de dépistage Préventif peuvent avoir des effets indésirables à l'un ou l'autre des trois niveaux de la «cascade du dépistage» : la procédure de dépistage ou le traitement des anomalies ou des maladies détectées. Le préjudice le plus grave se produit aux deuxième et troisième niveaux. La ponction veineuse, la mammographie, la côlonoscopie, la biopsie du sein, l'ultrasonographie transrectale, la biopsie de la protate, les régimes amaigrissants et hypocholestérolémiants et la prostatectomie radicale sont des exemples d'intervention qui peuvent causer des préjudices physique. Les préjudices psychologiques et sociaux des programmes de prévention comportent l'inconfort anticipé ou la perception d'effets indésirables d'interventions préventives, des interactions désagréables avec des travailleurs de la santé, le temps nécessaire aux programmes de prévention, la sensibilisation globale excessive à la santé, l'anxiété suscitée par l'attente des résultats d'un test de dépistage, les répercussions d'un test de dépistage qui donne des résultats positifs, les conséquences d'être reconnu comme personne «malade» ou «à risque», les effets psychopathologiques provoqués directement par les programmes de prévention et, dans le cas de résultats d'analyse faussement négatifs, la fausse garantie d'absence de maladie. Comme la valeur prédictive positive des tests de dépistage dans la population générale est toujours faible, la plupart des résultats de tests anormaux sont «faussement positifs» et engendrent beaucoup de détresse psychologique chez les patients.
| CMAJ July 15, 1996 (vol 155, no 2)  /  JAMC le 15 juillet 1996 (vol 155, no 2) |
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