Prevention. How much harm? How much benefit? 4. The ethics of informed consent for preventive screening programs

Kenneth G. Marshall, MD, CCFP, FRCPC

Canadian Medical Association Journal 1996; 155: 377-383

[résumé]


Dr. Marshall is associate professor of family medicine, McGill University, Montreal, Que.

This article is the last in a series. Previous articles appeared in the May 15 [Abstract / Résumé], June 15 [Abstract / Résumé], and July 15 [Abstract / Résumé] issues ofCMAJ.

Paper reprints may be obtained from: Dr. Kenneth G. Marshall, Department of Family Medicine, McGill University, 517 Pine Ave. W, Montreal QC H3Y 1Y8; fax 514 398-4202

© 1996 Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)


Abstract

Preventive interventions may have few or unproven benefits, or they may even be harmful. Since three of the fundamental precepts of Western biomedical ethics are beneficence, nonmaleficence and respect for individual autonomy, failure to obtain truly informed consent for many current preventive interventions may be unethical. However, there are many impediments to obtaining such consent. Physicians need to be aware of an immense amount of up-to-date, complex information. It may be difficult for patients to assimilate this information, and there is rarely time for physicians to become informed and to inform their patients. Clinical practice guidelines may be helpful, but not all are based on evidence, and recommendations are often conflicting. Medical institutions, as well as individual clinicians, can help solve these dilemmas. Authors and journal editors can make a commitment to report and publish well-referenced evidence-based guidelines. Organizations such as the Canadian Task Force on the Periodic Health Examination and the US Preventive Services Task Force can develop balanced, evidence-based patient-information material. Faculty at all levels of medical education can increase their emphasis on the ethics of prevention. Individual clinicians should avoid making clinical decisions on the basis of relative reductions of morbidity or mortality, should use evidence-based clinical practice guidelines rather than those based on authority whenever possible, should make use of patient-information material and, most important, should have a consistent policy of obtaining informed consent from patients before they participate in potentially harmful preventive programs.


Résumé

Les interventions de prévention peuvent avoir des avantages peu nombreux ou non démontrés, ou même être nuisibles. Comme trois des préceptes fondamentaux de l'éthique biomédicale occidentale sont la bienfaisance, la non-malignité et le respect de l'autonomie de la personne, le défaut d'obtenir un consentement vraiment éclairé à l'égard d'un grand nombre d'interventions de prévention courantes peut être contraire à l'éthique. Il y a toutefois de nombreux obstacles à l'obtention d'un tel consentement. Les médecins doivent connaître un volume énorme de renseignements complexes à jour. Il se peut que les patients aient de la difficulté à comprendre ces renseignements, et les médecins ont rarement le temps de s'informer et d'informer leurs patients. Les guides de pratique clinique peuvent être utiles, mais ils ne sont pas tous fondés sur des données probantes et les recommandations sont souvent contradictoires. Les établissements médicaux et les cliniciens en particulier peuvent aider à résoudre ces dilemmes. Les auteurs et les rédacteurs de journaux peuvent s'engager à diffuser des guides fondés sur des données probantes et bien étayés. Des organismes comme le Groupe d'étude canadien sur l'examen médical périodique et le Preventive Services Task Force des États-Unis peuvent produire, à l'intention des patients, des documents équilibrés fondés sur des données probantes. Les enseignants à tous les niveaux de la formation en médecine peuvent insister davantage sur l'éthique de la prévention. Les cliniciens individuels devraient éviter de prendre des décisions cliniques fondées sur des réductions relatives de la morbidité ou de la mortalité, devraient utiliser, dans la mesure du possible, des guides de pratique clinique fondés sur des données probantes plutôt que sur l'autorité et des documents d'information des patients et, le plus important, devraient avoir une politique uniforme qui consiste à obtenir le consentement éclairé des patients avant qu'ils participent à des programmes de prévention qui pourraient être préjudiciables.


| CMAJ August 15, 1996 (vol 155, no 4) /  JAMC le 15 août 1996 (vol 155, no 4) |