Epidemiology of tuberculosis
in Montreal
Paul Rivest,* MD, MSc; Terry Tannenbaum,* MD, MPH;
Lucie Bédard,* MSc, MPH
CMAJ 1998;158:605-9
[ résumé ]
From *Direction de la santé publique, Régie régionale de la santé et des services sociaux de Montréal-centre, and the Departments of Epidemiology and Biostatistics and of Family Medicine, McGill University, Montreal, Que.
This article has been peer reviewed.
Correspondence: Dr Paul Rivest, Direction de la santé publique, 1616, boul. René-Lévesque Ouest, 3e étage, Montréal QC H3H 1P8; fax 514 932-1502;
privest@santepub-mtl.qc.ca
© 1998 Canadian Medical Association
(abstract/résumé)
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Abstract
Objective: To identify the epidemiologic characteristics of tuberculosis (TB) in Montreal and the patterns of resistance to antituberculous drugs in order to improve TB control in the region.
Design: Descriptive analysis of surveillance data for TB cases reported in Montreal by physicians and laboratories between 1992 and 1995.
Setting: Region of Montreal, population 1 775 899.
Participants: All cases of active TB among Montreal residents reported to the Department of Public Health between Jan. 1, 1992, and Dec. 31, 1995.
Outcome measures: Epidemiologic characteristics, proportion of cases resistant to antituberculous drugs and types of resistance.
Results: A total of 798 cases of TB (mean annual incidence 11.2 per 100 000) were reported in Montreal during the study period. Of these patients, 617 (77.3%) were born outside Canada. The annual incidence of TB in the foreign-born population (37.5 per 100 000) was 10 times the rate in the Canadian-born population, and the highest rate among foreign-born residents (62.8 per 100 000) occurred in those 1529 years of age. In general, annual incidence in Montreal's foreign-born population reflected the reported incidence of TB in their regions of birth. In 8.7% of all cases, the disease was resistant to isoniazid, and the proportion of cases resistant to this drug was greater than 4% in almost all age groups, among both foreign-born and Canadian-born patients.
Conclusions: TB remains a major problem in Montreal, as in other large cities. Surveillance data give opportunities to public health agencies to adapt their prevention and control strategies to local situations and can also help clinicians in their clinical decision-making.
Résumé
Objectif : Identifier les caractéristiques épidémiologiques des cas de tuberculose de la région de Montréal et les profils de résistance aux médicaments antituberculeux afin d'améliorer le contrôle de la tuberculose dans la région.
Conception : Analyse descriptive des données de surveillance des cas de tuberculose à Montréal déclarés par les médecins cliniciens et les laboratoires de 1992 à 1995.
Contexte : Région de Montréal, population 1 775 899.
Participants : Tous les cas de tuberculose active parmi les résidents de Montréal, déclarés à la Direction de la santé publique entre le 1er janvier 1992 et le 31 décembre 1995.
Mesure de résultats : Caractéristiques épidémiologiques, proportion des cas résistants aux médicaments antituberculeux et profils de résistance.
Résultats : À Montréal, 798 cas de tuberculose (incidence annuelle moyenne : 11,2 cas par 100 000 habitants) ont été déclarés durant la période à l'étude. De ces patients, 617 (77,3 %) étaient nés hors du Canada. L'incidence de la tuberculose chez les personnes nées à l'extérieur du Canada (37,5 par 100 000) était 10 fois celle chez les Canadiens de naissance et le taux d'incidence maximal chez les personnes nées à l'extérieur du Canada se retrouvait chez les 15 à 29 ans (62,8 cas par 100 000). En général, les taux d'incidence chez les personnes nées à l'extérieur du Canada reflétaient les taux d'incidence dans la région d'origine. La proportion des cas résistants à l'isoniazide atteignait 8,7 % et dépassait presque toujours 4 % peu importe le groupe d'âge ou le fait d'être né au Canada ou à l'extérieur du Canada.
Conclusions : La tuberculose reste un problème important à Montréal comme dans d'autres grandes villes. Des données de surveillance permettent aux intervenants de santé publique d'adapter leur programme de prévention et de contrôle à la situation locale et peuvent aider les médecins traitants dans leur prise de décision clinique.
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