Sauter les liens de navigation (touche d'accès : Z)
Bibliothèque nationale du Canada
Page d'accueil BNC EnglishContactez-nousAideRecherche BNCGouvernement du Canada

Introduction
Vers la Confédération
Provinces et territoires
Personnalités
Cartes 1667-1999
Confédération pour enfants
Élément graphique
Élément graphique : Photo
Bannière : La Confédération canadienneBannière : La Confédération canadienne
Titre de section : PersonnalitésTitre de section : PersonnalitésTitre de section : Personnalités
À propos du siteTermes-clésDocumentsImagesBibliographiePour les enseignants
Spacer

Amor De Cosmos

Photo : Amor De Cosmos, septembre 1874

(20 août 1825 - 4 juillet 1897)

Amor De Cosmos joue un rôle important en ce qui concerne l'entrée de la Colombie-Britannique dans la Confédération. Il fait la promotion de l'union avec le Canada dans son journal et, en sa qualité de membre fondateur de la Confederation League, il participe à l'organisation du congrès de Yale, qui officialise les demandes relatives à l'union. Pendant un certain temps, il occupe un siège aux législatures provinciale et fédérale, et il est premier ministre de la Colombie-Britannique de 1872 à 1874.

Amor De Cosmos naît à Windsor (Nouvelle-Écosse). Il reçoit le nom de William Alexander Smith à la naissance. Il est le fils de Jesse Smith et de Charlotte Esther Weems (Wemyss). Il commence ses études dans une école privée de Windsor et les poursuit à la King's College School. Vers 1840, sa famille s'installe à Halifax, où le jeune homme se joint au cercle de débats du Dalhousie College, fréquente les cours du soir d'un lycée et est commis, le jour, chez un grossiste en alimentation. En 1852, il quitte son emploi pour participer à la ruée vers l'or de la Californie, où il se rend en passant par New York et St. Louis. Une fois en Californie, il commence à travailler comme photographe. Son frère le rejoint plus tard, et les deux se lancent en affaires. C'est pendant son séjour en Californie, en 1854, qu'il change son nom pour celui d'Amor De Cosmos, qui provient du désir d'exprimer, comme il dit, son « amour de l'ordre, de la beauté, du monde et de l'univers».

En 1858, Amor De Cosmos déménage à Victoria, dans la colonie de l'île de Vancouver. En décembre de la même année, il fonde le British Colonist . Il se sert de son journal pour demander l'union des deux colonies britanniques de la côte ouest (l'île de Vancouver et la Colombie-Britannique), faire valoir le principe du gouvernement responsable et défendre l'idée de la Confédération. Amor De Cosmos critique ouvertement la classe supérieure de Victoria. Ses opinions sont largement influencées par le politicien Joseph Howe, de la Nouvelle-Écosse. Il se présente à deux reprises avant d'être élu à l'assemblée législative de l'île de Vancouver, où il siégera de 1863 à 1866. Après l'union des deux colonies de la côte ouest, il fait partie du Conseil législatif de la Colombie-Britannique en 1867-1868 et en 1870-1871.

Amor De Cosmos est l'un des membres fondateurs de la Confederation League en 1868. Son rival, John Robson, un autre rédacteur en chef de journal devenu politicien réformiste, se joint également au groupe. Ils participent à l'organisation du congrès de Yale, en septembre 1868, où les délégués officialisent leurs demandes relativement au gouvernement responsable et à l'union avec le Canada. Au cours du grand débat sur la Confédération que tient le Parlement provincial, en 1870, Amor De Cosmos fait allusion, ce qui le rendra célèbre, à une révolte au sujet de l' article 15, qui stipule que la Colombie-Britannique va continuer comme avant, sans que ses institutions soient régies par le principe du gouvernement responsable, après son entrée dans la Confédération.

À la suite de l'entrée de la Colombie-Britannique dans la Confédération, en 1871, Amor De Cosmos est élu à la nouvelle législature provinciale et au Parlement fédéral. Il garde ses deux sièges : il est premier ministre de la Colombie-Britannique de 1872 à 1874 tout en restant député (il passe le plus clair de son temps à Ottawa). En 1879, contrarié par la lente progression des travaux de construction du chemin de fer transcontinental, il présente une motion à la Chambre des communes demandant la séparation de la Colombie-Britannique du Canada. Au cours des dernières années de sa carrière, les questions raciales, en Colombie-Britannique, le préoccupent également beaucoup. Il quitte les Communes et la vie publique en 1882, après avoir perdu les élections fédérales cette année-là.

Toujours excentrique, le comportement non conformiste d'Amor De Cosmos empire dans les dernières années de sa vie. Certains disent qu'il craint l'électricité, qu'il refuse de l'avoir chez lui ou même de prendre le tramway. Gros consommateur d'alcool, il a tendance à faire des discours émotifs et, de temps à autre, à se battre dans les rues. En 1895, peu après avoir tenté en vain de reprendre la vie politique, Amor De Cosmos est déclaré aliéné. Il décédera deux ans plus tard.

Sources

British Columbia and Confederation. -- Sous la direction de George Shelton. -- Victoria : Morriss Printing Company, Ltd., 1967. -- 250 p.

McDonald, Robert A. J. ; Ralston, H. Keith. -- « De Cosmos, Amor ». -- Dictionary of Canadian biography. -- Sous la direction de Francess G. Halpenny. -- Toronto : University of Toronto Press, 1990. -- Vol. 12, p. 237-243.

Woodcock, George. -- Amor De Cosmos. -- Toronto : Oxford University Press, 1975. -- 177 p.

Woodcock, George. -- « de Cosmos, Amor » . -- Canadian encyclopedia : year 2000 edition. -- Sous la direction de James H. Marsh. -- 3e édition sur papier. -- Toronto : McClelland &Stewart, 1999. -- P. 638.


Haut de la page