Statues

L'inauguration d'une statue de Sir George-Étienne Cartier, en 1885, a marqué le début d'une tradition commémorative sur la Colline du Parlement. Les statues qui ont été érigées depuis cette époque réflètent un sens de la dignité et renforcent l'importance symbolique de la Colline du Parlement.

Vue aérienne de la Colline du Parlement indiquant l'emplacement des statues.  Cliquez sur un emplacement de la statue de plus amples renseignements. Sir Wilfrid Laurier (1841-1919) William Lyon Mackenzie King (1874-1950) Les Cinq femmes célèbres Sir John A. Macdonald (1815-1891) La reine Elizabeth II Robert Baldwin (1804-1858) et Sir Louis-Hippolyte Lafontaine (1807-1864) Thomas D'Arcy McGee (1825-1868) Cloche de la Tour Victoria George Brown (1818-1880) Alexander Mackenzie (1822-1892) Sir George-Étienne Cartier (1814-1873) John George Diefenbaker (1895-1979) La reine Victoria (1819-1901) Lester Bowles Pearson (1897-1972) Sir Robert Laird Borden (1854-1937) Monument commémoratif de la police

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1. Sir Wilfrid Laurier (1841-1919)

Sir Wilfred Laurier

Sir Wilfrid Laurier a été le premier francophone à occuper le poste de premier ministre du Canada, de 1896 à 1911. Cette période correspond à une ère de croissance et de prospérité pour le Canada. Sous son administration, l'Alberta et la Saskatchewan sont entrées dans la Confédération, les dernières troupes britanniques ont été retirées du pays et la Marine royale du Canada a vu le jour.

C'est en 1922 qu'on a entrepris d'ériger une statue de Sir Wilfrid Laurier. Un concours a été lancé pour la conception du monument, et 40 projets ont été présentés par des artistes de partout dans le monde. Le premier prix a été attribué à Joseph-Émile Brunet, un jeune artiste de Montréal qui allait devenir l'un des plus éminents sculpteurs figuratifs du Québec.

2. William Lyon Mackenzie King (1874-1950)

William Lyon Mackenzie King

Reconnu comme étant le père de l'assurance-chômage, de l'allocation familiale et de la citoyenneté canadienne, King et ses réalisations continuent d'avoir une incidence sur la vie de chaque Canadienne et de chaque Canadien. Dirigeant le pays dans les années 1920, 1930 et 1940, King est demeuré au pouvoir pendant près de 22 ans.

Cette statue a été la première des quatre statues érigées à l'occasion du centenaire pour commémorer les premiers ministres du Canada qui ont joué un rôle important dans la construction de notre nation. En créant ce monument, l'artiste québécois Raoul Hunter s'est efforcé de dégager l'énergie et la détermination qui définissaient la force de caractère de King.

3. Les Cinq femmes célèbres

Inauguré le 18 octobre 2000, ce monument intitulé « Les femmes sont des personnes! » rend hommage à Nellie McClung, Irene Parlby, Emily Murphy, Louise McKinney et Henrietta Muir Edwards. Ces cinq femmes, mieux connues sous le nom des « Cinq femmes célèbres », ont gagné l'affaire « Personnes », un jugement de 1929 qui reconnaissait l'existence des femmes en tant que personnes selon l'Acte de l'Amérique du Nord britannique et les rendait admissibles à être nommées au Sénat du Canada (Pour en savoir davantage sur l'affaire « Personnes » et les Célèbres cinq, visitez le site Web des Archives nationales du Canada).

Célèbres cinq
Célèbres cinq
Célèbres cinq

Les sculptures plus grandes que nature, oeuvre de l'artiste Barbara Paterson, d'Edmonton, ont été offertes au Gouvernement du Canada par la fondation Famous 5. Elles représentent les cinq femmes célébrant leur victoire juridique historique dans des poses caractéristiques. Une chaise vide fait partie de l'oeuvre et constitue un élément interactif qui invite les passants à se joindre au groupe. Le titre « Les femmes sont des personnes », sur le journal qu'arbore Nellie McClung, représente bien le type de manchettes qu'on pouvait lire à l'époque.

Qui sont les cinq femmes célèbres (de gauche à droite sur la photo, source : Archives nationales du Canada) :

Nellie L. McClung (1873-1951), romancière, journaliste, suffragette et militante au sein du mouvement de tempérance. Députée à l'Assemblée législative de l'Alberta, elle fut la seule femme à siéger au Dominion War Council et la première femme à faire partie du Conseil des gouverneurs de la Canadian Broadcasting Corporation.

Irene Parlby (1868-1965), suffragette et femme politique. Elle fut élue en 1916 présidente de la section féminine de la United Farmers of Alberta et, en 1921, députée à l'Assemblée législative de l'Alberta. Elle siégeait encore au Parlement au moment de l'affaire « Personnes ».

Emily G. Murphy (1868-1933), instigatrice de l'affaire « Personnes », écrivaine et première femme à siéger comme juge municipale dans l'Empire britannique. Elle a revendiqué les droits des femmes mariées, a été présidente nationale du Canadian Women's Press Club de 1913 à 1920, vice-présidente du Conseil national des femmes du Canada et première présidente de la Fédération des instituts féminins du Canada.

Henrietta Muir Edwards, (1849-1931), journaliste, suffragette et organisatrice, lutta pour l'égalité des droits des femmes et des épouses, et pour les allocations familiales. En 1875, à Montréal, elle fonda la Working Girls' Association, qui deviendrait un jour la Young Women's Christian Association (YWCA). Plus tard, lorsqu'elle habitait l'Alberta, elle compila deux recueils de lois provinciales et fédérales concernant les femmes et les enfants.

Louise McKinney (1868-1931), femme politique et militante de la tempérance. Elle présida la Dominion Women's Christian Union et fut élue à l'Assemblée législative de l'Alberta en 1917 comme représentante de la ligue non partisane.

4. Sir John A. Macdonald (1815-1891)

Sir John A Macdonald

Un des pères de la Confédération et premier premier ministre du Canada, Sir John A. Macdonald a joué un rôle inégalé dans l'histoire du Canada. Sous sa gouverne, le Canada a connu une période de prospérité et de croissance rapide. Le Manitoba, la Colombie-Britannique et l'île-du-Prince-Édouard sont entrés dans la Confédération, tandis qu'on posait les derniers rails de la ligne transcontinentale des chemins de fer du Canadien Pacifique.

Le concours organisé en vue de la création de la statue a suscité un vif intérêt, et environ 44 maquettes ont été présentées par des artistes du Canada, des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Europe. Le comité de sélection, formé de membres du Cabinet et de fonctionnaires de Travaux publics, a choisi la statue du sculpteur québécois Louis-Philippe Hébert.

5. La reine Elizabeth II

La reine Elizabeth II

Représentée sur son cheval Centenial–un ancien cheval de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui a été présenté officiellement à Sa Majesté en 1977– la reine Elizabeth II est la souveraine du Canada depuis 1952.

Le monument a été dévoilé dans le cadre des fêtes du 125e anniversaire du Canada. Jack Harman et son équipe de dix artisans ont travaillé pendant deux ans à sa création.

6. Robert Baldwin (1804-1858) et Sir Louis-Hippolyte Lafontaine (1807-1864)

Robert Baldwin and Sir Louis-Hippolyte Lafontaine

Ce monument est le seul sur la Colline du Parlement à commémorer deux hommes d'État en même temps. Érigé en 1914, il rend hommage à deux pivots du mouvement pacifique visant à instaurer un gouvernement responsable au Canada d'avant la Confédération.

Le concours pour la conception de cette statue était réservé aux artistes canadiens. Walter Seymour Allward, de Toronto, a été choisi à l'unanimité par le Conseil consultatif des arts, un organisme qui venait d'être créé et qui était chargé de conseiller le gouvernement sur les questions d'ordre artistique.

7. Thomas D'Arcy McGee (1825-1868)

Thomas D'Arcy McGee

Un des pères de la Confédération et excellent orateur, Thomas D'Arcy McGee a été l'un des plus ardents défenseurs de la Confédération canadienne. Né en Irlande, McGee s'opposa ouvertement aux fenians, ces Américains eux aussi originaires d'Irlande qui tentèrent d'envahir le Canada dans les années 1860. Son opposition à ce groupe peut avoir été la cause de sa mort. En effet, il a été abattu par balle en 1868, et nombreux croient que son assassin était un fenian.

Le concours pour la création de ce monument se déroula en même temps que celui visant la statue de George Brown. Les deux hommes furent de farouches défenseurs de la Confédération et connurent une mort violente et inopinée. C'est le sculpteur québécois George William Hill qui a gagné les deux concours.

8. Cloche de la Tour Victoria

Cloche de la Tour Victoria

La cloche de la Tour Victoria a été moulée en 1875 et installée dans la Tour Victoria en 1877. La cloche est tombée de la Tour lors de l'incendie de l'édifice du Centre de 1916 et constitue l'un des rares vestiges du premier siège du gouvernement du Canada.

Ce monument, restauré en l'an 2000 grâce au soutien financier de l'Association des banquiers canadiens, rend hommage au rôle que la cloche a joué à cette époque. Elle repose sur un socle circulaire, gravé à la manière d'une horloge, qui rappelle la manière avec laquelle elle marquait les heures. La cloche est aussi inclinée, évoquant sa position lorsqu'elle est tombée lors de l'incendie de 1916.

9. George Brown (1818-1880)

George Brown

Éditeur de journal et politicien, George Brown a commencé à jouer un rôle actif en politique en 1844. Après avoir fondé à Toronto un journal appelé le Globe, il appuya la cause du gouvernement responsable, puis le mouvement en faveur de la Confédération, qu'il soutient également en tant que député dans les années 1850 jusqu'en 1867. Treize ans après avoir quitté la vie politique, il fut abattu accidentellement par un ancien employé du journal et mourut d'une infection subséquente.

Érigée en 1913, cette statue est l'oeuvre de l'artiste québécois George William Hill. En créant ce monument, Hill a fait ressortir l'importance de l'appui que Brown a donné à la cause du gouvernement responsable.

10. Alexander Mackenzie (1822-1892)

Alexander Mackenzie

Ayant fait partie de son Cabinet, Sir Wilfrid Laurier a décrit Mackenzie en ces termes : « L'un des personnages les plus vrais et les plus forts de toute l'histoire du Canada ». Pendant les cinq années où il a occupé le poste de premier ministre, la Cour suprême du Canada et le Bureau du vérificateur général ont été établis. Mackenzie a aussi fait adopter des modifications aux lois électorales, dont le droit au vote secret et le suffrage universel pour les hommes.

Le concours pour la conception de cette statue s'est tenu en même temps que celui visant à ériger un monument à la mémoire de la reine Victoria. Après maintes délibérations, les deux contrats ont été attribués à l'artiste québécois Louis-Philippe Hébert. D'abord en montre à l'Exposition universelle de Paris de 1900, la statue de Alexander Mackenzie a été érigée sur la Colline du Parlement en 1901.

11. Sir George-Étienne Cartier (1814-1873)

Sir George-Étienne Cartier

Banni au tout début de sa carrière politique pour avoir participé à la Rébellion de 1837 dans le Bas-Canada, Sir George-Étienne Cartier reçut plus tard le titre de baronnet en raison du rôle vital qu'il a joué dans la création de la Confédération canadienne. Entre 1857 et 1862, Cartier dirigea le Canada-Uni avec un ami de longue date, Sir John A. Macdonald, partageant ainsi le poste de premier ministre. Cartier est décédé en 1873, à l'âge de 58 ans.

Profondément attristé par la mort de Cartier, Macdonald proposa des funérailles d'État ainsi qu'un monument commémoratif. Le concours, pour la première statue à être érigée sur la Colline du Parlement, a attiré l'attention d'artistes du Canada, des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l'Italie. Le gagnant fut le sculpteur québécois Louis-Philippe Hébert. Cette statue allait être le premier des quatre monuments que cet artiste devait créer pour la Colline du Parlement.

12. John George Diefenbaker (1895-1979)

John George Diefenbaker

Treizième premier ministre du Canada, de 1957 à 1963, John Diefenbaker a présenté la Déclaration canadienne des droits et a donné le droit de vote aux Autochtones. Il a été le premier premier ministre à nommer une femme au Cabinet fédéral. Il est resté député à la Chambre des communes jusqu'à sa mort en 1979.

En 1985, une motion visant la création d'un monument en l'honneur de John Diefenbaker a été adoptée à l'unanimité à la Chambre des communes. Vingt et un artistes ont exprimé un intérêt à l'égard du projet; ce dernier a été confié à Leo Mol, un sculpteur de Winnipeg qui avait connu M. Diefenbaker personnellement.

13. La reine Victoria (1819-1901)

La reine Victoria

La reine Victoria a officiellement choisi Ottawa comme capitale du Canada en 1857. Près de 40 ans plus tard, on proposa d'ériger sur la Colline un monument à la reine Victoria, dans le cadre des fêtes grandioses du Jubilé de diamant marquant les 60 ans de règne de la souveraine.

Le concours pour la création de ce monument a été réservé aux sculpteurs canadiens, et c'est Louis-Philippe Hébert, du Québec, qui a obtenu le contrat. Avant d'être érigée sur la Colline du Parlement, la statue a d'abord été en montre à l'Exposition universelle de 1900, tenue à Paris.

14. Lester Bowles Pearson (1897-1972)

Lester Bowles Pearson

Lorsque Lester B. Pearson est devenu le quatorzième premier ministre du Canada, il avait déjà reçu le prix Nobel de la paix pour avoir créé la force de maintien de la paix des Nations Unies alors qu'il était président de l'Assemblée générale des Nations Unies. C'est le gouvernement Pearson qui a créé le Régime de pensions du Canada, institué les soins de santé universels et mis sur pied la Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme. C'est également lui qui a adopté un tout nouveau drapeau pour le Canada. Grâce aux initiatives de Pearson à l'Organisation des Nations Unies, ce drapeau est aujourd'hui reconnu dans le monde entier comme étant le symbole d'une nation pacifiste.

Danek Mozdzenski, un sculpteur d'Edmonton, a achevé cette statue en 1989. De son emplacement, on peut voir au moins douze drapeaux du Canada flotter dans le ciel d'Ottawa.

15. Sir Robert Laird Borden (1854-1937)

Sir Robert Laird Borden

Premier ministre du Canada durant la Première Guerre mondiale, Sir Robert Borden a apporté une importante contribution à la nation canadienne. Il a soutenu avec succès que le Canada et les autres pays de l'empire britannique devaient être reconnus comme étant des nations autonomes dans le commandement de leurs troupes et dans la négociation de traités à la fin de la guerre. En 1918, le gouvernement Borden a adopté la Loi ayant pour objet de conférer le droit de suffrage aux femmes, permettant ainsi à toutes les femmes de voter aux élections fédérales.

Vingt-neuf maquettes ont été présentées en vue de la création de cette statue, et c'est le projet du sculpteur Frances Loring, de Toronto, qui a été retenu. Le monument rendant hommage à Sir Robert Borden a été dévoilé lors de l'ouverture d'une nouvelle session du Parlement, en 1957.

16. Monument commémoratif de la police

l'emplacement du Pavillon commémoratif

Le 22 mars 1994, le premier ministre Jean Chrétien se joignit à plus de 700 membres des forces policières et aux proches de leurs collègues disparus, rassemblés derrière les édifices du Parlement. L'Association canadienne des policiers et policières (ACP) et l'Association canadienne des chefs de police (ACCP) inaugurèrent le nouveau Pavillon commémoratif de la police du Canada ainsi que la pierre de granit posée à la base du Pavillon, sur laquelle est gravé le nom des agents tués dans l'exercice de leurs fonctions.

Le 24 septembre 1998, le gouvernement du Canada proclamait officiellement que le dernier dimanche de septembre de chaque année serait désigné Jour commémoratif national de la police et des agents de la paix. En annonçant cette journée commémorative le 27 septembre 1998, le solliciteur général du Canada s'exprimait en ces termes : « Chaque année, cette journée commémorative nationale donnera aux Canadiens et aux Canadiennes l'occasion de témoigner officiellement leur reconnaissance à l'égard des agents de police et des agent de la paix dévoués qui font le sacrifice de leur vie pour la sécurité de nos collectivités. »

La commémoration des policiers et agents de la paix canadiens constitue un hommage permanent au sacrifice de ces intrépides qui ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions. Comme nous le rappelle le monument commémoratif : « Ils sont nos héros. Nous ne les oublierons pas. »

 des pierres de granit

L'histoire du monument commémoratif :

Le meurtre de l'agent David Kirkwood, recrue du Service de police d'Ottawa, survenu le 11 juillet 1977, a déclenché une réaction qui a évolué en une cérémonie d'envergure nationale, qui rend hommage aux policiers et aux agents de la paix tués dans l'exercice de leurs fonctions. On choisit de tenir cette cérémonie sur la Colline du Parlement.

Depuis la première cérémonie, certaines facettes de l'événement sont devenues traditionnelles, mais des modifications sont venues l'enrichir au fil des ans. La portée de la cérémonie a été élargie par l'hommage rendu à d'autres membres des forces policières abattus dans l'exercice de leurs fonctions; quelques années plus tard, ce critère d'inclusion fut modifié pour comprendre tous les agents morts dans l'exercice de leurs fonctions. À l'heure actuelle, le critère s'applique rétroactivement et on ajoute maintenant sur les plaques de verre le nom des agents tués naguère dans l'exercice de leurs fonctions. Les premières cérémonies visaient seulement les agents de police et de correction, mais ce critère a été élargi en 1995 afin d'inclure tous les agents de la paix, pour que tous les organismes d'application de la loi soient représentés pendant une seule et même cérémonie.

Lors de la commémoration de 1984 à Ottawa, les représentants du Bureau du Solliciteur général et de l'Association canadienne des chefs de police (ACCP) dévoilèrent un livre du souvenir des agents de police et de correction tués dans l'exercice de leurs fonctions.

Lorsque la pierre de granit originale a été dévoilée en 1994, on pouvait y lire le nom de 227 agents de police morts dans l'exercice de leurs fonctions depuis 1879. Deux autres pierres ont été ajoutées : l'une destinée aux agents de la paix tués dans l'exercice de leurs fonctions, et l'autre sur laquelle on explique l'histoire du Pavillon. En 1995, le tableau d'honneur commémoratif fut élargi pour accueillir le nom des agents d'autres organismes canadiens chargés de l'application de la loi, dont Ressources naturelles, Douanes et Accise, Pêches et Océans ainsi que Conservation.