TPSGC veille à faire résonner le carillon de la Tour de la Paix

Février 2012

Une femme joue d’un instrument de musique. Dre Andrea McCrady, carillonneuse du Dominion, fait jouer le carillon d’exercice.

Chaque jour, vous trouverez Tom Sutton, surveillant à l’entretien et à l’exploitation des bâtiments, à l’intérieur de la célèbre Tour de la Paix de la Colline du Parlement pour inspecter un câble de transmission qui contrôle le clapet d’une cloche en bronze de 25 kilogrammes afin que celle-ci résonne harmonieusement et à l’unisson avec les 52 autres cloches qui composent le carillon de la Tour de la Paix.

Tom travaille à l’entretien et à l’exploitation des bâtiments sur la Colline du Parlement et dans les environs depuis qu’il s’est joint à Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) il y a 21 ans. Il est à l’emploi de la Direction générale de la Cité parlementaire, qui gère les activités courantes ainsi que les travaux d’entretien et de rénovation des édifices de l’Est, du Centre et de l’Ouest de la Colline du Parlement, la Bibliothèque du Parlement, l’édifice de la Confédération et l’édifice de la Justice.

Tom a commencé à s’occuper du carillon il y a deux ans, lorsque Dre Andrea McCrady, l’artiste qui fait sonner le carillon de la Tour de la Paix et qui détient le titre officiel de carillonneuse du Dominion pour la Chambre des communes, lui a demandé de l’aide pour entretenir l’instrument. Le carillon a été installé en 1927 et on le fait sonner lors des cérémonies officielles, comme la fête du Canada, ou des visites de dignitaires, ou encore lors de récitals occasionnels donnés le midi – un cadeau qu’apprécient grandement les visiteurs de la Colline du Parlement.

Un homme debout devant un instrument de musique Tom Sutton, surveillant à l’entretien et à l’exploitation des bâtiments.

Le fabricant du carillon a cessé ses activités après la Seconde Guerre mondiale, ce qui rend difficile le remplacement des pièces qui se brisent ou qui sont défectueuses. « Tom est le médecin du carillon et il fait des visites à domicile. Il sait très bien comment résoudre les problèmes et, sans lui, les cloches ne résonneraient pas. », déclare Dre McCrady, qui est un médecin de famille à la retraite.

Tom s’occupe de tous les aspects du carillon, incluant le carillon d’exercice, qui date aussi de 1927 et qui se trouve dans l’édifice de l’Est du Parlement. Le clavier de ce carillon ressemble à celui de la Tour de la Paix, mais lorsque la personne qui le fait résonner appuie sur les touches avec ses poings et ses pieds, plutôt que de tirer sur un câble et de faire entendre une cloche, un marteau frappe une barre de métal qui s’accorde à la fréquence de la cloche correspondante.

Il existe seulement 11 carillons au Canada, dont trois ne fonctionnent pas parce qu’il est difficile de les entretenir. Le Canada connaît une pénurie de techniciens de carillon ayant une connaissance spécialisée de cet instrument peu commun. Andrea et Tom fournissent leur part d’efforts pour préserver cet art. Andrea enseigne aux étudiants en musique de la Carleton University, à Ottawa, comment jouer de cet instrument. Quant à Tom, il s’est rendu récemment à Mercersburg, en Pennsylvanie, pour démonter l’instrument d’exercice avant son envoi à l’université. Il a même participé à son installation dans sa nouvelle demeure et réparé les pièces déformées ou endommagées.

Cloches dans une tour Les cloches du carillon de la Tour de la Paix sur la Colline du Parlement.

L’intérêt de Tom pour le carillon l’a mené avec le temps à rencontrer d’autres personnes qui s’intéressent aux carillons. L’année dernière, il a passé une partie de ses vacances à visiter la fonderie de cloches John Taylor & Co. établie à Leicestershire pour voir un endroit où l’on fabrique des cloches de carillon. Il a aussi visité la cathédrale York Minster, en Angleterre, pour voir le carillon de l’une des plus grandes cathédrales gothiques de l’Europe du Nord.

« J’aime rencontrer des gens, nous explique Tom. Je ne suis pas porté sur les arts, mais j’apprends. »

L’entretien du carillon n’est pas la seule responsabilité de Tom sur la Colline du Parlement. Il doit notamment s’occuper de la flamme du centenaire qui brûle devant les édifices du Parlement ainsi que gravir les 393 marches de la Tour de la Paix pour changer le drapeau du Canada qui flotte au-dessus de celle-ci.

La prochaine fois que vous entendrez des sons mélodieux provenant de la Tour de la Paix, pensez aux employés dévoués de TPSGC, comme Tom Sutton, sans lesquels vous n’auriez pas cette chance!

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