Laisser son empreinte sur notre patrimoine

Emplacement : 401, rue Burrard, Vancouver (Colombie-Britannique)

L’édifice Douglas-Jung est un gratte-ciel de 19 étages situé au centre-ville de Vancouver. Il abrite les bureaux d’Environnement et Changement climatique Canada et de Pêches et Océans Canada. Il a été nommé à la mémoire du premier Canadien d’origine chinoise à avoir été élu au Parlement du Canada.

L’édifice Douglas-Jung a été construit en 2002. Il figure parmi les édifices les plus écologiques de Services publics et Approvisionnement Canada. Il est en outre le premier immeuble appartenant au gouvernement qui a obtenu la cote « Or » de la norme Leadership in Energy and Environmental Design (LEED) dans la catégorie Bâtiments existants : Exploitation et entretien.

L’édifice a obtenu la cote Energy Star de 93. Cette cote indique que l’édifice est plus éconergétique que 93 % des immeubles similaires en Amérique du Nord. Parmi les caractéristiques écologiques de l’édifice, mentionnons :

• un éclairage naturel, qui réduit l’éclairage interne nécessaire;
• la réutilisation des eaux pluviales, ce qui réduit la consommation d’eau;
• une toiture réfléchissante qui absorbe moins la chaleur;
• des appareils de plomberie à faible débit.

Emplacement : 757, rue Hastings Ouest, Vancouver (Colombie-Britannique)

À ses débuts, le centre Sinclair constituait 4 immeubles patrimoniaux, qui ont par la suite été fusionnés pour former 1 immeuble au début des années 1980. Un atrium relie maintenant les immeubles.

Le complexe a été renommé en 1983 pour rendre hommage à James Sinclair, politicien et homme d’affaires canadien.

Les 4 immeubles qui forment le centre Sinclair ont été construits à différentes époques.

• Le bureau de poste
• L’édifice Winch
• L’entrepôt de vérification des douanes
• L’édifice fédéral

Le bureau de poste

Le bureau de poste, conçu par David Ewart, a été construit entre 1905 et 1910. Son style est semblable à celui d’autres immeubles fédéraux importants de l’époque.

Le bureau de poste était muni d’une grosse horloge électrique qui était visible depuis toute la ville.

Aujourd’hui, la cloche et l’horloge originales, construites en 1909, reposent au-dessus de l’atrium du centre Sinclair. Il s’agit du plus gros mouvement d’horlogerie de l’Ouest canadien. L’aiguille des minutes à elle seule pèse plus de 90 kilogrammes.

L’édifice Winch

Érigé en 1911, cet édifice était le premier édifice commercial à l’ouest de la rue Granville. Le gouvernement fédéral en a fait l’acquisition en 1925 pour faire de la place aux activités florissantes du bureau de poste.

L’entrepôt de vérification des douanes

L’entrepôt a été construit en 1913 en raison de la demande croissante de marchandises importées. Le gouvernement avait donc besoin d’un espace pour faire la vérification de la marchandise qui entrait au pays.

L’édifice fédéral

L’édifice a été construit entre 1935 et 1937 pour accueillir les activités florissantes du bureau de poste et mettre des locaux à bureaux à la disposition d’autres ministères gouvernementaux. Le nouvel édifice a été annexé au bureau de poste. Il a remplacé plusieurs édifices et transformé ce quadrilatère urbain en une seule propriété appartenant à l’État.

Fait intéressant :

Le poisson gravé sur les médaillons situés du côté est du bureau de poste est un esturgeon. Autrefois, on considérait l’esturgeon comme un poisson royal. Selon la tradition, tous les esturgeons qui avaient été pêchés au Royaume-Uni devaient être présentés au roi ou à la reine. Plus tard, le médaillon d’esturgeon en est venu à symboliser un bien de l’État.

La fusion de ces 4 édifices patrimoniaux a été l’un des plus importants projets de conservation jamais entrepris par le gouvernement fédéral à l’extérieur d’Ottawa. Le projet a été conçu, élaboré et géré par le ministère des Travaux publics (un des ministères qui a formé Services publics et Approvisionnement Canada). La restauration du centre Sinclair a été achevée à temps pour les célébrations du 100e anniversaire de Vancouver et l’Expo 86.

Emplacement : 300, rue Main, Whitehorse (Yukon)

Elijah Smith a fait œuvre de pionnier pour les Premières nations du Yukon. Il a mené en outre les négociations avec le gouvernement fédéral qui ont mené à la ratification des ententes sur les revendications territoriales. Il était le président-fondateur de la Fraternité des Autochtones du Yukon. Il était aussi le président-fondateur du Conseil des Indiens du Yukon, devenu plus tard le Conseil des Premières nations du Yukon. Grâce à ces organisations, les Premières nations du Yukon sont parvenues à regagner leur autonomie gouvernementale.

Avant la ratification des ententes, les Première nations du Yukon avaient du mal à protéger et à contrôler leurs terres. À l’apogée de la ruée vers l’or du Klondike, le chef des Ta’an Kwach’an avait demandé au gouvernement du Canada une indemnisation pour les terres perdues et les effets de celle-ci sur la faune. Le gouvernement fédéral n’a pas donné suite à la demande. En 1973, la Fraternité des Autochtones du Yukon, alors dirigée par Smith, a écrit le document «Together Today For Our Children Tomorrow » (Ensemble aujourd’hui pour nos enfants demain). Smith a présenté le document au premier ministre, et les négociations ont finalement eut lieu.

L’accord-cadre définitif a été ratifié en 1993. Il comprenait les principes selon lesquels une entente avec chacune des 14 Premières nations du Yukon a été négociée. Les ententes sur les revendications territoriales ont finalement été ratifiées en 1995. Ainsi, les Premières nations du Yukon ont récupéré une partie de leurs terres et ont obtenu le droit à l’autonomie gouvernementale.

Afin d’honorer cet important citoyen canadien, l’immeuble à bureaux bien en vue de Whitehorse, d’une hauteur de 4 étages, a été rebaptisé l’édifice Elijah-Smith.

Emplacement : 300, rue Georgia Ouest, Vancouver (Colombie-Britannique)

L’édifice Library Square a été construit en 1995. Son architecture unique est inspirée du Colisée de Rome.

L’édifice comprend :

• la bibliothèque centrale de la bibliothèque publique de Vancouver;
• une tour à bureaux de 21 étages;
• des boutiques;
• des restaurants.

Au total, 18 ministères et organismes du gouvernement du Canada occupent la tour à bureaux.

La tour à bureaux ne faisait pas partie des plans d’origine de l’édifice. Elle a été ajoutée pour financer la construction de l’édifice. Le gouvernement fédéral a conclu une entente avec la ville de Vancouver pour louer et éventuellement acheter la tour de l’édifice. Grâce à la location des bureaux de la tour, le projet de construction de 157 millions de dollars a pu être financé.

Fait intéressant :

L’édifice Library Square s’étend sur tout un pâté de maisons. Le neuvième étage de l’édifice est recouvert d’un toit vert.

Emplacement : 825, chemin Admirals, Esquimalt (Colombie-Britannique)

La Cale sèche d’Esquimalt, qui constitue 60 % de la capacité de travaux en cale sèche sur la côte ouest du Canada, peut accueillir un vaste éventail de navires. À l’origine, les cales sèches servaient au grattage de la coque des navires pour en retirer les organismes et autres matières qui s’y étaient fixés.

Mesurant 357 mètres par 38 mètres, la Cale sèche d’Esquimalt est le plus grand chantier de construction et de réparation de navires océaniques dans la région. Elle est située à la pointe sud de l’île de Vancouver, plus précisément dans le port d’Esquimalt, dans la région métropolitaine de Victoria.

Ce chantier de calibre mondial comprend des grues rapides qui peuvent lever des charges pouvant aller jusqu’à 165 tonnes. Il comprend aussi des logements dans lesquels les navires de croisière en cale sèche peuvent déployer leurs stabilisateurs à des fins d’inspection, d’entretien et de réparation.

Le chantier peut accueillir des navires de tailles diverses. Il est en fait si grand qu’il peut recevoir des navires allant facilement à 100 000 tonnes de port en lourd.

Les usagers de la Cale sèche d’Esquimalt sont les suivants :

• la Marine royale canadienne;
• la Garde côtière canadienne;
• BC Ferries
• de nombreux propriétaires de navires étrangers et privés.

Le chantier sert avant tout à la réparation, à l’entretien et au radoub de navires. Par « radoub », on entend réparer, remettre en état, remettre à neuf ou rénover un vieux navire.

La Cale sèche d’Esquimalt joue un rôle vital dans le secteur maritime de la côte Ouest. Elle est en activité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par année. Selon les estimations établies, elle engendre des retombées économiques de 200 millions de dollars par année. Elle permet de maintenir environ 1 300 emplois bien rémunérés.

Emplacement : 101, 22e rue Est, Saskatoon (Saskatchewan)

L’édifice fédéral a été conçu et construit par le ministère des Travaux publics (l’un des ministères qui constituent Services publics et Approvisionnement Canada [SPAC] aujourd'hui). Sa construction s’est déroulée sous la supervision de l’architecte en chef du Ministère, T.W. Fuller. Elle a commencé au début du printemps de 1929, et l’édifice a ouvert ses portes en 1931. Il abritait alors les bureaux du gouvernement fédéral à Saskatoon, notamment le bureau de poste principal.

À l’époque, l’édifice fédéral était réputé être l’édifice public le plus moderne de Saskatoon. Selon un article de paru le 2 mai 1931, le système de nettoyage de l’édifice était ce qu’il y avait de mieux. Cet article fait en outre état d’un énorme aspirateur central qui ramassait la poussière à tous les étages de l’édifice, puis la transportait dans des conduites vers un imposant réservoir au sous-sol.

SPAC a réparé et a modernisé l’édifice fédéral. Il a en outre réalisé d’importants travaux de rénovation de l’intérieur en 1961. Frank martin en était l’architecte.

Description de l’image

Coupure du numéro du samedi 2 mai 1931 du journal Saskatoon Star-Phoenix, qui montre une esquisse de l’édifice fédéral de Saskatoon.

(Source : Archives de la ville de Saskatoon)

Emplacement : 11140, 109e rue Nord-Ouest, Edmonton (Alberta)

Le premier immeuble qui a abrité le quartier général de la Division K de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a été construit à Edmonton, en 1957. Il a été remplacé à la fin des années 1990.

Le quartier général actuel comprend de nombreux éléments distinctifs, notamment :

• un centre multimédia;
• un mess des officiers;
• une caserne comptant 40 chambres;
• un centre de conditionnement physique;
• un laboratoire d’identité judiciaire;
• un champ de tir;
• un centre de formation;
• une clinique médicale complète.

Fait intéressant :

L’immeuble arbore une plaque rendant hommage à un chien d’assistance de la GRC qui a perdu la vie alors qu’il était en service. Le chien en question s’appelait Quanto et avait 5 ans. La plaque se trouve à côté de l’entrée des employés du quartier général de la Division K.

Emplacement : 1030, chemin Federal, Iqaluit, Nunavut

L’édifice Qimugjuk a été construit en 1999 et en 2000, dans le but de devenir l’édifice phare du gouvernement du Canada à Iqaluit. Il a été érigé dans la capitale du territoire du Nunavut, alors récemment créé. Il est occupé par les organisations fédérales suivantes :

• Affaires autochtones et du Nord Canada;
• la Gendarmerie royale du Canada.

En inuktitut, « Qimugjuk » désigne un banc de neige qui s’amincit graduellement jusqu’au sol.

En inuktitut, « Iqaluit » signifie « lieu aux poissons abondants ». Le village se trouve près de l’embouchure de la rivière Sylvia-Grinnell, qui se déverse dans la baie Frobisher. De 1955 à 1987, le village était appelé Frobisher Bay, en l’honneur de l’explorateur anglais Martin Frobisher, qui était à la recherche du passage du Nord-Ouest..

Emplacement : 1783, rue Hamilton, Regina (Saskatchewan)

L’édifice Alvin-Hamilton a été construit en 1968. Il se trouve sur la rue Hamilton au centre-ville de Regina. Il était appelé autrefois l’édifice Galleria. Le gouvernement du Canada en a fait l’acquisition en 2002. L’édifice a ensuite été rénové pour y accueillir les bureaux de ministères et d’organismes fédéraux, dans le but d’offrir les services du gouvernement fédéral à un seul et même endroit au centre-ville de Regina.

La rénovation de l’édifice a consisté notamment à rendre l’édifice plus écologique. En fait, il s’agit du premier projet fédéral qui a obtenu la cote Argent du système de cotation Leadership in Energy and Environmental Design (LEED) à Regina.

Emplacement : 220, 4e Avenue Sud-Est, Calgary (Alberta)

L’édifice Harry-Hays est un immeuble à bureaux fédéral situé au centre-ville de Calgary. Les fenêtres sur son côté nord offrent une vue spectaculaire de la rivière Bow et du paysage urbain de Calgary.

L’édifice a été nommé en l’honneur d’Harry William Hays. Hays a été ministre fédéral de l’Agriculture de 1963 à 1965, puis sénateur de 1966 jusqu’à sa mort en 1982. Avant son entrée en politique, Hays a dirigé l’Association canadienne des éleveurs de porcs pendant la Deuxième Guerre mondiale. Sous sa direction, l’Association a lancé la campagne « Bacon for Britain » (du bacon pour la Grande Bretagne), qui visait à accroître la production en vue de contribuer à l’effort de guerre. Durant les années 50, Hays a lancé l’exportation d’animaux d’élevage par avion, ce qui a permis à l’industrie canadienne de développer de nouveaux marchés au Mexique et au Royaume-Uni.

L’édifice Harry-Hays a notamment pour locataires l’Agence du revenu du Canada, Service Canada et Passeport Canada, ainsi que Santé Canada.

Emplacement : 269, rue Main, Winnipeg (Manitoba)

Cet édifice fédéral situé à Winnipeg a été rebaptisé l’édifice Victory en 2005. Son nom a été changé pour :

• rendre hommage aux anciens combattants;
• commémorer le 60e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale.

L’édifice a été construit en 1935 et en 1936. Il est l’un des deux plus gros immeubles construits en vertu de la Loi sur la construction d'ouvrages publics de 1934. Cette loi avait été adoptée pour stimuler l’économie et remettre les chômeurs au travail durant la grande dépression.

L’édifice fédéral a été conçu pour abriter les bureaux de plusieurs ministères au même endroit. Il est actuellement occupé par :

• Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada;
• l’Agence des services frontaliers du Canada;
• l’Agence canadienne d’inspection des aliments.

L’édifice Victory est un site bien connu de la rue Main à Winnipeg.

Fait intéressant :

Le dernier étage de la tour de 7 étages logeait, à une certaine époque, les ouvriers qui pelletaient du charbon dans la fournaise de l’édifice.

Emplacement : 5101, 50e Avenue, Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest)

Cet immeuble de 4 étages situé au centre-ville de Yellowknife abrite les bureaux où travaillent 200 employés d’un certain nombre de ministères fédéraux.

La construction de l’édifice a été achevée en 2007. L’édifice a obtenu la cote Or du système Leadership in Energy and Environmental Design (LEED). On estime que sa consommation d’énergie est inférieure à celle d’un immeuble comparable dans une proportion de 50 %.

Parmi les caractéristiques écologiques de l’édifice, mentionnons :

• des chaudières au propane à haute efficacité qui produisent moins de gaz à effet de serre que les chaudières au mazout utilisées habituellement;
• un refroidisseur à condensation refroidi par air, à haute efficacité;
• un mur-rideau en verre orienté vers le sud dans lequel sont intégrées des photopiles qui recueillent l’énergie solaire;
  • la lumière et la chaleur qui proviennent des fenêtres aident à maintenir une température confortable à l’intérieur de l’édifice, et ce, même au cœur de l’hiver lorsque la température extérieure peut descendre jusqu’à -50 °C;
• le chauffage de l’eau chaude à l’énergie solaire;
• des fenêtres à triple vitrage qu’on peut ouvrir et fermer;
• des urinoirs sans eau, des toilettes à double chasse et des robinets et des douches à débit faible, de sorte que l’édifice utilise environ 50 % moins d’eau qu’un immeuble comparable;
• un toit vert;
• un réservoir pour recueillir l’eau de pluie et l’eau souterraine;
  • l’eau recueillie dans le réservoir est utilisée pour l’aménagement paysager et la chasse d’eau des toilettes.

Emplacement : 9700, avenue Jasper, Edmonton (Alberta)

La Place du Canada a été construite de 1985 à 1988. Elle abrite des bureaux du gouvernement fédéral à Edmonton. Elle est constituée de 2 immeubles à bureaux en forme de gradins, d’une hauteur de 13 et de 15 étages, qui dominent la vallée de la rivière Saskatchewan Nord. Les 2 immeubles sont reliés par un atrium.

Selon le plan d’origine, le complexe devait comprendre un autre immeuble à bureaux encore plus élevé à l’arrière. Or, le nombre d’immeubles a été ramené à 2, puisqu’à l’époque, les taux d’occupation des bureaux au centre-ville d’Edmonton étaient trop faibles pour justifier cet immeuble plus grand.

Fait intéressant :

La Place du Canada se démarque des autres immeubles du centre-ville d’Edmonton par sa couleur rose et sa forme en gradins. Lorsque le soleil se lève en hiver, les rayons se reflètent sur le revêtement vitré rose, ce qui crée un effet unique.

Emplacement : 32, rue Church, St. Catharines (Ontario)

Cet édifice a été nommé en l’honneur de Laura Secord. Même si ses contributions lors de la guerre de 1812 furent méconnues de son vivant, cette héroïne canadienne a été célébrée à de nombreuses reprises depuis sa mort en 1868. Ce fut le cas notamment le 29 octobre 2012. Services publics et Approvisionnement Canada a rebaptisé en son honneur l’édifice fédéral du patrimoine de St. Catharines, en Ontario.

Laura Secord a joué un rôle essentiel pendant la guerre de 1812. En effet, afin de prévenir les forces britanniques que les Américains se préparaient à attaquer l'avant-poste de Beaver Dams, elle a parcouru, à pied, plus de 30 kilomètres sur des terres occupées par les Américains. Laura Secord a quitté son foyer pour se lancer dans cette mission dangereuse. Elle a cheminé derrière les lignes ennemies à travers champs et forêts pour atteindre, non sans peine, la ferme De Cew. Une fois sur place, elle a alerté le lieutenant James FitzGibbon des visées américaines.

Grâce à son avertissement, FitzGibbon a réussi à préparer un plan d’attaque avec des guerriers des Sept Nations du Canada. Ce plan a permis aux Britanniques de remporter la victoire.

Aujourd’hui, cet édifice, construit en 1956 et appartenant au gouvernement, honore Laura Secord pour son importante contribution à l’histoire du Canada.

Emplacement : 86, rue Clarence, Kingston (Ontario)

L’ancien bureau de poste de Kingston est un édifice de deux étages en pierre calcaire situé au centre-ville de Kingston, en Ontario. Le bureau de poste a été construit par des entrepreneurs locaux, Overend et Matthews, entre 1856 et 1859. Plus tard, le ministère des Travaux publics y a fait construire une extension. Cet édifice de style néoclassique a été désigné comme lieu historique national en 1971.

Fait intéressant :

Après qu’un incendie dévastateur ait ravagé Kingston en 1840, la construction de bâtiments en bois a été interdite. Ainsi, la plupart des immeubles construits après l’incendie sont en pierre et en brique, ce qui a valu à Kingston le surnom de « ville du calcaire ».

Emplacement : 55, rue Bay, Hamilton (Ontario)

Après que les États-Unis aient déclaré la guerre à la Grande-Bretagne en 1812, le major-général sir Isaac Brock s’est donné pour mission de défendre le Haut-Canada. Il était à la tête d’une armée de 1 330 hommes. Brock a mené avec succès une contre-attaque sur le fort Détroit, même si ses forces étaient largement inférieures en nombre. Après la bataille, il a été salué comme le « héros du Haut-Canada ». Brock a été tué à la bataille des hauteurs de Queenston, le 13 octobre 1812, alors que lui et son armée tentaient d’arrêter une invasion américaine à la frontière du Niagara. Grâce aux victoires de Brock au fort Détroit et dans les hauteurs de Queenston, les frontières du Haut-Canada ont été protégées d’une invasion américaine durant les deux années de guerre qui ont suivi.

L’immeuble fédéral situé au 55, rue Bay, à Hamilton, en Ontario, a été nommé l’édifice Sir-Isaac-Brock. Ce nom a été donné en l’honneur de Brock et de son rôle dans la guerre de 1812. L’édifice est situé à quelques kilomètres seulement du lieu historique national de la Bataille-des-Hauteurs-de-Queenston.

L’édifice a été construit en 2003, et le gouvernement du Canada l’a acheté en 2008. Il abrite aujourd’hui des bureaux du gouvernement fédéral, y compris de Services publics et Approvisionnement Canada. De nombreuses entreprises y ont également leur adresse.

Emplacement : 25, avenue St Clair Est, Toronto (Ontario)

L’édifice Arthur-Meighen se trouve à l’intersection achalandée des rues Yonge et St Clair, au centre-ville de Toronto. Il a été nommé en l’honneur du neuvième premier ministre du Canada, Arthur Meighen. Cet avocat et politicien canadien a vu le jour en 1874, dans une ferme du comté de Perth, en Ontario. D’abord avocat de profession, puis député élu à la Chambre des communes, Meighen a occupé plusieurs postes importants dans le cabinet de Robert Borden. Il est devenu premier ministre en 1921, fonction qu’il exercera de nouveau en 1926. Meighen est reconnu pour les réalisations qu’il a menées à bien à titre de ministre, et pour son talent d’orateur lors des débats au Parlement. Il a contribué notamment à la création de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada par la fusion de plusieurs compagnies de chemin de fer au bord de la faillite. Plus tard, Meighen deviendra sénateur. Il se retirera finalement de la vie politique pour travailler à Toronto.

L’édifice situé au 25, avenue St Clair Est, est actuellement rénové en vue de devenir le principal immeuble du gouvernement du Canada dans la Région de l’Ontario. L’intérieur sera aménagé selon les principes du milieu de travail axé sur les activités. Ce nouvel aménagement des lieux de travail vise à :

• créer des locaux à bureaux modernes;
• attirer des employés et à les maintenir en poste;
• utiliser plus efficacement l’espace dans une proportion d’au moins 63 %.

L’édifice compte parmi les premiers immeubles fédéraux dont le gouvernement du Canada envisage de rendre neutres en carbone. Les travaux de rénovation seront réalisés de telle manière que les ministères clients puissent emménager dans l’édifice en 2022.

Emplacement : 457, rue Richmond, London (Ontario)

L’édifice public Dominion est situé à London. Il a été érigé en 1935 et en 1936, durant la grande dépression. Il figure parmi les 26 édifices fédéraux qui ont été construits en vertu de la Loi sur la construction d'ouvrages publics de 1934. Le gouvernement fédéral avait adopté cette loi pour atténuer les effets de la dépression. Le programme de 40 millions de dollars s’y rattachant visait à stimuler l’économie et à remettre les chômeurs au travail.

À l’origine, l’édifice était occupé par les locataires suivants :

• Service de la poste
• Ministère du Travail
• Administration des douanes
• Gendarmerie royale du Canada
• Ministère du Revenu national
• Ministère des Travaux publics

Aujourd’hui, le rez-de-chaussée de l’édifice abrite le Centre Service Canada, à savoir le principal guichet où les citoyens peuvent obtenir des renseignements et des services du gouvernement à London.

Les étages supérieurs de l’édifice, quant à eux, renferment les bureaux de ces ministères fédéraux : Emploi et Développement social Canada, Santé Canada et Services publics et Approvisionnement Canada.

Emplacement : 11, rue Laurier, Gatineau (Québec)

Portage III a été construit de 1973 à 1978. Il fait partie du complexe de Place du Portage, dont le gouvernement fédéral a entamé la construction en 1970, dans le cadre d’une initiative qui visait à disperser ses effectifs un peu partout dans la région de la capitale nationale. Place du Portage compte 4 phases.

Portage III (anciennement appelé la Phase III) est situé à Gatineau, au bord de la Rivière des Outaouais. L’édifice comprend :

• 6 sections de hauteurs différentes;
• une aire commerciale;
• 2 étages souterrains;
• un parc de stationnement souterrain comptant trois niveaux.

Portage III abrite l’administration centrale de Services publics et Approvisionnement Canada. Environ 4 500 fonctionnaires y travaillent. Au total, 9 commerces occupent l’aire commerciale.

Avec ses 4 phases, Place du Portage est le plus gros complexe à bureaux de la région de la capitale nationale.

Emplacement : 15 à 25, rue Eddy, 10, rue Wellington, et 1, Promenade du Portage, Gatineau (Québec)

Les Terrasses de la Chaudière sont un complexe d’immeubles à bureaux du gouvernement. Elles ont été construites de 1976 à 1978, dans le cadre d’une initiative du premier ministre Pierre Trudeau qui visait à augmenter le nombre d’employés fédéraux travaillant sur la rive québécoise de la rivière des Outaouais. Le complexe tire son nom des chutes des Chaudières situées à proximité.

Au total, 6 500 employés de bureau du gouvernement fédéral travaillent dans les 3 tours du complexe. Celui-ci est occupé notamment par  :

• Affaires autochtones et du Nord Canada;
• Patrimoine canadien;
• l’Office des transports du Canada;
• Services publics et Approvisionnement Canada;
• Services partagés Canada;
• le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes.

Fait intéressant :

La tour centrale du complexe des Terrasses de la Chaudière est la plus haute de la région de la capitale nationale. Avec ses 30 étages, elle atteint une hauteur de 124 mètres.

Emplacement : 111, promenade Sussex, Ottawa (Ontario)

L’édifice a été rebaptisé en l’honneur de treizième premier ministre du Canada, John George Diefenbaker, en 2011. Premier ministre du 21 juin 1957 au 21 avril 1963, Diefenbaker :

• s’est fait le champion de la Déclaration canadienne des droits;
• a accordé le droit de vote à tous les Autochtones;
• a nommé la première femme au Cabinet;
• a nommé la première personne autochtone au Sénat.

Cet édifice important d’Ottawa rend hommage à une figure emblématique du Canada qui a joué un rôle déterminant dans l’histoire du pays.

L’édifice a abrité l’hôtel de ville d’Ottawa de 1958 à 2000. Le gouvernement du Canada en a fait l’acquisition en 2003.

Emplacement : Succursale postale B, Ottawa (Ontario)

Dans la soirée du 6 décembre 2016, des travaux ont été entamés afin d’installer une enveloppe autour de la succursale postale B, qui est située bien en évidence au coin des rues Sparks et Elgin, à Ottawa. Services publics et Approvisionnement Canada effectue la réhabilitation de cet édifice patrimonial pour régler son problème de détérioration critique et assurer la santé et la sécurité des occupants de l’immeuble, des acheteurs et des piétons.

Ce n’est pas une enveloppe d’immeuble ordinaire! Elle a été conçue à l’image des célébrations de Canada 150 qui se déroulent durant toute l’année 2017. Les employés du Ministère étaient là chaque jour pour prendre des photos du processus d’installation afin de créer une vidéo en accéléré de l’installation des bâches sur la succursale postale B. Vous pouvez aussi voir les photos sur la page Facebook de Services publics et Approvisionnement Canada.

Emplacement : 740, rue Bel-Air, Montréal (Québec)

Services publics et Approvisionnement Canada a dirigé la construction de l’édifice Normand-Maurice. Les travaux se sont déroulés de 2002 à 2005. L’édifice d’une superficie de 38 700 mètres carrés repose sur les lieux d’une ancienne fonderie. La façade d’origine de la fonderie a été intégrée au nouvel immeuble pour en préserver le caractère patrimonial. Elle sert maintenant d’entrée principale de l’édifice. Ce dernier a été conçu et construit dans une optique de respect de l’environnement et d’économie d’énergie.

L’édifice est le premier au Québec à avoir été construit selon les objectifs écologiques du gouvernement du Canada.

Voici quelques-unes de ses caractéristiques écologiques :

• des puits géothermiques qui exploitent les capacités de chauffage et de refroidissement du sol;
• le chauffage et le refroidissement de l’immeuble par rayonnement plutôt que par le simple chauffage ou refroidissement de l’air de ventilation;
• des brise-soleil (pare-soleil à persiennes) qui empêchent une exposition excessive au soleil et le réchauffement excessif de l’immeuble durant l’été;
• 5 puits de lumière qui accroissent l’éclairage naturel;
• un toit vert;
• l’utilisation de l’eau de pluie pour la chasse d’eau des toilettes;
• des supports à vélo et des vestiaires qui visent à encourager l’utilisation de moyens de transport de rechange;
• la réutilisation de quelques matériaux de l’ancienne fonderie dans le nouvel immeuble, afin de réduire les déchets générés.

L’édifice Normand-Maurice montre résolument la voie à suivre en matière de développement durable. Il compte parmi les premiers immeubles au Québec ayant obtenu la certification Or du programme Energy and Environmental Design (LEED). Il est aussi l’un des immeubles les plus éconergétiques que SPAC ait jamais construits.

Emplacement : 1420, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal (Québec)

L’édifice Léonce-Lessard a été construit en 1913 et en 1914. Il est situé sur la rue Sainte-Catherine Ouest, à Montréal. Il était appelé autrefois la succursale postale H et, comme son nom l’indique, il avait une vocation postale. Il a été conçu par le ministère des Travaux publics (l’un des ministères qui forment aujourd’hui Services publics et Approvisionnement Canada) dans le style Beaux-Arts. L’emblème des armoiries du Dominion, sculpture en bronze ornée d’un bouclier en son centre, surplombe la façade principale de l’édifice depuis le toit. Ce bouclier comprend :

• l’écusson des sept provinces et des deux territoires constituant le Dominion du Canada;
• une couronne similaire à celle portée par Edward VII lors de son couronnement, en 1902;
• un lion et une licorne, animaux des armoiries royales de la Grande-Bretagne;
• un globe doré, symbole de la royauté que le roi d’Angleterre tenait pendant son couronnement.

L’immeuble est un édifice fédéral du patrimoine reconnu. La succursale postale H compte parmi les nombreux édifices publics que le gouvernement fédéral a fait construire afin de répondre aux besoins d’une population canadienne de plus en plus nombreuse. Aujourd’hui, l’édifice Léonce-Lessard est occupé par le ministère de la Défense nationale.

Emplacement : 300, Rue de la Gare du Palais, Québec (Québec)

L’édifice situé au 300, rue de la Gare du Palais, se trouve juste à côté de l’ancienne gare du chemin de fer Canadien Pacifique, appelée la Gare du Palais. Il a été construit en 1939 et en 1940. La structure de 7 étages a été conçue par l’architecte Raoul Chenevert dans le style château.

L’édifice abritait le bureau de poste de la Basse-Ville de Québec. Il évoque l’évolution du service postal au Canada. Il est étroitement lié à l’importance de Québec comme terminus postal au 18e siècle.

Emplacement : 3, passage du Chien d’Or, Québec (Québec)

L’édifice Louis-S.-St-Laurent a été nommé en l’honneur de Louis-Stephen St-Laurent, premier ministre du Canada de 1948 à 1957. Il est situé à quelques pas du sommet de la côte de la Montagne, à Québec. Sa construction, qui remonte à 1872 et à 1873, a marqué une étape importante dans la constitution d’un réseau international de communications postales. L’édifice compte parmi les rares bureaux de poste de cette époque qui aient survécu. Il abrite encore aujourd’hui un bureau de poste. Il est un édifice fédéral du patrimoine classé en raison :

• de son importance historique;
• de son architecture Beaux-Arts;
• de son emplacement dans le secteur urbain de la Haute-Ville de Québec.

Fait intéressant :

La façade de l’édifice Louis-S.-St-Laurent arbore un bas-relief sculpté dans la pierre qui montre un chien d’or rongeant son os. L’auteur William Kirby en fait d’ailleurs mention dans son roman de 1865 intitulé The Golden Dog. Demeuré au même endroit depuis 1766, ce bas-relief a toujours fait partie de la façade des différents édifices qui se sont succédé au fil des années.

Emplacement : 130, rue Dalhousie, Québec (Québec)

L’édifice de la douane était appelé au départ le nouvel édifice de la douane parce qu’il remplaçait l’ancien édifice du même nom. Or, au fil du temps, les termes « nouvel » et « ancien » ont fini par perdre leur sens, si bien que l’édifice est devenu tout simplement l’édifice de la douane. Sa construction s’est déroulée de 1856 à 1860, sur le site du port animé de Québec, aux abords du fleuve Saint-Laurent. Le gouvernement du Canada l’a construit parce qu’il avait besoin de plus d’espace pour gérer la douane sur les biens importés au Canada.

C’est William Thomas, un célèbre architecte de Toronto, qui a conçu l’édifice. Celui-ci est un exemple remarquable de conception néo-classique ornée d’une profusion de détails à l’Italienne. Sa conception est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles l’édifice a été désigné lieu historique national. Le dôme et l’intérieur de l’édifice ont été endommagés à la suite d’incendies en 1864 et en 1909. La dernière fois que l’édifice a été refait remonte à 1910 et à 1911; un étage supplémentaire et un nouveau dôme moins prononcé ont alors été érigés. Depuis la construction de l’édifice, l’allure du dôme a changé trois fois. Enfin, de 1979 à 1983, l’édifice a été complètement restauré dans le cadre du réaménagement du Vieux-Port.

Emplacement : 200, boulevard René-Lévesque Ouest, Montréal (Québec)

Le complexe Guy-Favreau est le principal immeuble du gouvernement fédéral à Montréal. Sa construction remonte à 1983. D’une forme généralement cubique, le complexe est composé de 2 tours à bureaux et de 4 tours d’habitation. Il a été nommé en l’honneur d’un avocat, homme politique et juge bien connu de Montréal.

Guy Favreau a exercé de nombreuses fonctions au sein du gouvernement fédéral. Il a été :

• ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration;
• ministre de la Justice et procureur général du Canada;
• président du Conseil privé;
• registraire général du Canada;
• leader du gouvernement à la Chambre des communes;
• leader parlementaire du Parti libéral.

Guy Favreau a été nommé président du Conseil privé en 1965. Peu de temps après, il s’est retiré de la vie publique. D’une santé déclinante, il est décédé en 1967.

Fait intéressant :

Le complexe Guy-Favreau fait partie d’un réseau de tunnels souterrains d’une longueur de 33 kilomètres appelé « RÉSO ». Ces tunnels relient de nombreux immeubles du centre-ville de Montréal. Environ 500 000 personnes les empruntent chaque jour. Il s’agit du plus grand réseau de galeries couvertes au monde.

Emplacement : 191, rue Great George, Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard)

L’édifice Jean-Canfield est un immeuble à bureaux de 4 étages où travaillent environ 500 employés de plusieurs ministères et organismes.

Il s’agit d’un immeuble écologique construit par Services publics et Approvisionnement Canada. Sa construction a été achevée en 2007.

L’édifice a obtenu la cote Or du système Leadership in Energy and Environmental Design (LEED). On estime que sa consommation d’énergie est inférieure à celle d’un immeuble comparable dans une proportion de 57 %.

Parmi les caractéristiques écologiques de l’édifice, mentionnons :

• des panneaux solaires pour capter l’énergie du soleil;
  • l’aile sud de l’édifice a été construite selon un angle de 45 degrés afin d’optimiser l’exposition au soleil;
• des systèmes de chauffage, de refroidissement et de ventilation à haute efficacité;
• une isolation accrue;
• des fenêtres qu’on peut ouvrir et fermer;
• l’utilisation de l’eau de pluie pour les toilettes;
• des appareils sanitaires à faible débit et des urinoirs sans eau;
• l’intégration de la gestion des eaux de ruissellement à la conception de l’édifice;
• l’accessibilité en transport en commun;
• des supports à vélo et des vestiaires pour encourager l’utilisation de moyens de transport alternatifs.

L’édifice a été nommé en l’honneur d’Ella Jean Canfield, la première femme à siéger à l'Assemblée législative de l'Île-du-Prince-Édouard et au Cabinet de la province.

Emplacement : 1081 Main Street, Moncton, New Brunswick

L’édifice public Dominion est situé au centre-ville de Moncton. La structure construite de 1934 à 1936 arbore une architecture de style Beaux-Arts. Comme de nombreux autres édifices publics du Dominion situés un peu partout au Canada, cet édifice a permis au gouvernement fédéral d’assurer ses fonctions grandissantes.

L’édifice public Dominion à Moncton compte 4 étages. On trouve encore la porte et la quincaillerie d’origine à son entrée principale.

Le rez-de-chaussée actuel de l’édifice ressemble encore au bureau de poste qu’il abritait autrefois. Les planchers de marbre et les guichets en laiton du vestibule sont restés pour ainsi dire les mêmes. Ils contribuent à la préservation du caractère patrimonial de l’édifice. Celui-ci abrite les bureaux de nombreux ministères, tels que :

• Services publics et Approvisionnement Canada;
• Emploi et Développement social Canada;
• le Service correctionnel du Canada;
• Innovation, Sciences et Développement économique Canada;
• Patrimoine canadien;
• Services partagés Canada;
• Santé Canada;
• la Commission des libérations conditionnelles du Canada;
• l’Office national du film du Canada;
• Parcs Canada;
• l’Agence canadienne d’inspection des aliments.

Emplacement : 1445, rue Regent, Fredericton (Nouveau-Brunswick)

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) appelle son organisation du Nouveau-Brunswick la Division J. Elle a commencé à y fournir des services de police provinciale en 1932. Son premier quartier général avait pignon sur rue à Fredericton, dans l’Ancienne Résidence du gouverneur. Il regroupait 127 membres de trois organisations différentes :

• la GRC;
• l’ancien service de police provincial du Nouveau-Brunswick;
• la police préventive fédérale.

En 1988, le quartier général de la Division J a quitté l’Ancienne Résidence du gouverneur pour emménager dans un nouveau complexe situé en amont de la rue Regent, à Fredericton.

Emplacement : 176, rue Portland, Dartmouth (Nouvelle-Écosse)

L’édifice Marine House, qui compte 6 étages, est situé au centre-ville de Dartmouth. Il a été construit en 1984 par une entreprise privée pour y abriter des cabinets de médecin. Le gouvernement fédéral a commencé à y louer des locaux à bureaux vers la fin des années 90. Il en a finalement fait l’acquisition en 2002.

L’édifice abritait le bureau principal de la Région des maritimes de Pêches et Océans Canada. Il est vacant à l’heure actuelle. D’importants travaux de rénovation doivent être réalisés à l’intérieur avant que de nouveaux locataires emménagent dans l’édifice.

Emplacement : 165, rue Duckworth, St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador)

L’édifice Sir-Humphrey-Gilbert a été construit en 1959. Il a été conçu par le cabinet d’architectes Lawson, Betts and Cash, ainsi qu’A.J.C. Paine.

L’édifice a été nommé en l’honneur de Sir Humphrey Gilbert. Ce dernier était un explorateur, un aventurier et un auteur. Il a publié un ouvrage sur la découverte d’un nouveau passage du Nord-Ouest vers la Chine, qu’il a intitulé « A Discourse of a Discoverie for a New Passage to Cataia » (exposé sur la découverte d’un nouveau passage vers Cathay). Il a présenté son idée à la Reine Elizabeth à Londres (Angleterre), en 1573.

En 1578, la Reine a accordé à Gilbert un permis d’exploration d’une durée de 6 ans qui l’autorisait à coloniser la côte de l’Amérique du Nord. Après de nombreuses tentatives de départ en mer, Gilbert a finalement abouti à l’emplacement du port de St. John’s. Il a pris officiellement possession de Terre-Neuve en 1583. Gilbert est le fondateur de la première colonie anglaise en Amérique du Nord.