Agence de la santé publique du Canada
Symbole du gouvernement du Canada

Liens de la barre de menu commune

HIV/sida Communiqué - Volume 7 Numéro 1 - printemps 2008

Table des matières

Agrément, par l’Organisation mondiale de la Santé, des laboratoires nationaux du VIH et de rétrovirologie de l’Agence de la santé publique du Canada

Les laboratoires nationaux du VIH et de rétrovirologie (LNVR) de l’Agence de la santé publique du Canada, à Ottawa, ont été agréés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et font désormais partie des laboratoires mondiaux spécialisés dans le domaine de la pharmacorésistance du VIH, qui sont au nombre de quatre seulement. Les laboratoires du monde entier ont été invités à présenter une demande d’agrément à l’OMS dans ce domaine spécialisé. En juin 2007, un comité indépendant formé d’experts-conseils mondiaux dans le domaine de la résistance du VIH aux médicaments a reçu des rapports détaillés anonymes sur les laboratoires candidats. À l’issue d’un examen attentif de tous les rapports, les LNVR ont fait partie des rares établissements à répondre aux exigences très strictes définies par le comité d’experts, ce qui leur a valu l’agrément de l’OMS.

Dans le cadre de la stratégie mondiale de l’OMS sur la prévention, le suivi et la surveillance de la résistance du VIH aux médicaments, le réseau de surveillance de la résistance du VIH (ResNet) a été formé à partir d’un groupe international d’experts-conseils du domaine dans le but de veiller à la production, aux échelons régional, national et mondial, de données comparables, ayant fait l’objet d’un contrôle de la qualité, aux fins de la surveillance de la pharmacorésistance transmise et secondaire du VIH. Par l’entremise d’un processus d’agrément, le ResNet a pour objectif de mettre sur pied un réseau de laboratoires ayant des compétences diverses, offrant des services aux échelons infrarégional et régional et des services spécialisés de surveillance du VIH pharmacorésistant. Pour obtenir l’agrément, qui est ouvert à tous les laboratoires, il faut répondre à un certain nombre de critères : la présentation d’une demande normalisée en bonne et due forme, une visite des lieux visant à évaluer les méthodes de travail et les installations du laboratoire et l’obtention de résultats satisfaisants à une épreuve normalisée de vérification de la compétence.    

L’expérience et le leadership des LNVR en matière de recherche scientifique sur le VIH en laboratoire sont maintenant reconnus grâce à l’agrément du comité d’experts de l’OMS. Les LNVR visent à atteindre deux objectifs du ResNet et de l’OMS dans leurs nouvelles initiatives et dans leurs programmes existants. D’abord, ils offriront de la formation et du soutien technique au personnel des laboratoires nationaux de surveillance du VIH pharmacorésistant dans des pays qui ne possèdent pas de ressources suffisantes et ils continueront de jouer un rôle d’avant-garde dans l’élaboration de méthodes différentes pour le prélèvement et la conservation d’échantillons ainsi que pour l’analyse en vue de dépistage de la pharmacorésistance du VIH.

L’exactitude des tests en laboratoire et de la déclaration des cas de pharmacorésistance du VIH revêt une importance capitale, tant pour les patients que pour les décideurs. Selon les estimations de l’OMS, au moins 6,5 millions de personnes vivant dans des pays qui manquent de ressources ont un urgent besoin d’un traitement antirétroviral. Si une personne ne suit pas le traitement antirétroviral le mieux indiqué, le VIH devient résistant aux médicaments, ce qui risque d’entraîner l’échec du traitement. La transmission d’un virus résistant à un médicament peut aussi faire échouer le traitement de quelqu’un qui n’a jamais pris ce médicament. Au Canada, il y a plus de vingt types de médicaments anti-VIH auxquels on peut recourir pour le traitement de l’infection à VIH pharmacorésistant. Toutefois, dans les pays démunis, ce choix se limite à six, d’où l’importance vitale de déterminer avec exactitude le taux de pharmacorésistance dans ces pays si l’on veut faire en sorte que la majorité des personnes touchées reçoivent dès le départ le traitement le plus approprié.

Pour obtenir un complément d’information, veuillez communiquer avec Paul Sandstorm par courrier électronique : paul_sandstrom@phac-aspc.gc.ca.

Haut de la page

Évaluation du Programme d’action communautaire sur le sida (PACS)

Grâce à ses travaux menés partout au Canada, le Programme d’action communautaire sur le sida (PACS) continue d’appuyer les priorités de l’Initiative fédérale. Plus particulièrement, le PACS renforce sa capacité de surveiller et d’évaluer les programmes communautaires et de démontrer l’apport substantiel des activités communautaires aux interventions du Canada.

À titre d’exemple de la façon dont la collectivité participe à la surveillance et à l’évaluation du PACS, mentionnons l’Outil de cueillette de données de projets (OCDP). Élaboré en collaboration avec la collectivité et les intervenants, dans le but d’aider à surveiller et étayer de documents l’efficacité des programmes participants de subventions et de contributions de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), et d’évaluer les effets des programmes communautaires sur la santé des Canadiens et des collectivités, l’OCDP est un questionnaire rempli sur une base volontaire. Trois régions de l’ASPC (Atlantique, Colombie-Britannique et Manitoba et Saskatchewan) ont procédé à une expérience pilote de l’OCDP avec trois projets financés par le PACS. Pendant le projet pilote, tous les commentaires et suggestions des participants ont été documentés et transmis à un comité de validation, qui a résumé les principales questions devant être étudiées. Le processus de validation permettra d’évaluer la validité contextuelle et opérationnelle et de résumer les changements et les améliorations à apporter. Cette approche sera avantageuse pour les projets financés à l’échelle communautaire, car elle aidera les responsables de ces projets à rendre compte de leurs progrès et de leurs extrants.

On a aussi lancé le Système de cueillette et d’analyse des données de programmes (SCADP), qui est une version Internet de l’OCDP, et que les trois régions utilisent actuellement dans le cadre de projets financés par le PACS. On a offert des séances d’orientation et de formation aux consultants en programme, aux consultants en évaluation et aux organismes financés. La deuxième période de déclaration trimestrielle (du 1er avril au 30 septembre 2007) a été administrée à l’aide du SCADP.

Grâce à l’OCDP, les bureaux régionaux peuvent améliorer leur collecte de données en utilisant le même outil pour fournir des renseignements exacts sur l’utilité et les résultats des projets financés. Par exemple, en Colombie-Britannique, les responsables de huit projets financés par le PACS ont déclaré ce qui suit : ils ont recruté 31 nouveaux bénévoles entre octobre 2006 et mars 2007, ils ont établi 11 nouveaux partenariats de collaboration et ils ont touché 2 170 personnes atteintes du VIH/sida, 1 640 femmes à risque, y compris des femmes autochtones, et 3 479 jeunes à risque. De plus, ils ont indiqué qu’ils avaient offert 274 ateliers et 159 programmes communautaires et qu’ils avaient dirigé 409 personnes vers des services sociaux et 694 autres personnes vers des soins médicaux au cours de la même période.

Dans la région du Manitoba et de la Saskatchewan (d’octobre 2006 à mars 2007), les responsables de neuf projets financés par le PACS ont déclaré avoir recruté 84 nouveaux bénévoles, pour un total de 407. Au cours de cette période, le nombre total d’heures travaillées par les bénévoles s’élevaient un peu au-dessus de 5 300. Selon les responsables des projets financés, ils ont établi 11 nouveaux partenariats de collaboration et touché plus de 7 000 personnes des groupes prioritaires. Plus précisément, les projets ont touché 4 567 gais, bisexuels et transgenres, 2 512 utilisateurs de drogues, 335 détenus, 266 personnes atteintes du VIH et 105 femmes à risque. De plus, ils ont déclaré avoir offert 137 programmes communautaires ainsi que 117 ateliers ou présentations. Ces activités ont permis de joindre plus de 7 000 personnes. Selon les projets financés, les contributions en nature reçues au cours de cette période totaliseraient plus de 200 000 $.

Dans la région de l’Atlantique (d’octobre 2006 à mars 2007), les responsables des 11 projets financés par le PACS ont déclaré avoir reçu des contributions en nature totalisant 315 715 $. Au cours de cette période, 617 bénévoles ont travaillé 9 983 heures. De plus, 87 partenariats ont été indiqués; le résultat le plus souvent cité étant une sensibilisation accrue des groupes ciblés. Sur les 11 projets, 9 visaient à influer sur des politiques. Les secteurs stratégiques visés étaient les suivants : accès au traitement d'entretien à la méthadone et à d’autres programmes de traitement de la toxicomanie (3); travaux stratégiques des provinces en matière de VIH/sida liés à l’accès à des services coordonnés de soins, de traitement et de soutien (1); révision du programme scolaire des provinces (1); politiques provinciales de réduction des méfaits (1), politiques socio-économiques touchant les personnes atteintes du VIH/sida (2); projet pilote d’un tribunal spécialisé en matière de drogues (ce qui représente un changement d’orientation significatif, étant donné que la dépendance aux drogues est reconnue comme un problème social important qui a une incidence sur les tribunaux et sur l’imposition des peines) (1).

Au moment de la déclaration, quatre projets ont pu démontrer de quelle façon ils avaient influé sur des politiques touchant aux aspects suivants : distribution de préparations pour nourrissons aux femmes séropositives; établissement de nouvelles cliniques offrant le traitement d'entretien à la méthadone; établissement d’une stratégie provinciale en matière d’utilisation de drogues. Un autre d’exemple d’innovation dans la région de l’Atlantique est le financement offert aux organismes communautaires entre 2006 et 2008 par le projet conjoint et limité dans le temps du PACS et du programme en matière d’hépatite C. Cette approche découlait de consultations régionales et d’un examen des données liées aux populations à risque. L’examen a permis de déterminer que les efforts de prévention visant les jeunes constituaient une priorité pour les deux programmes.

Haut de la page

La région de l’Ontario a poursuivi ses travaux concertés et novateurs avec la province. En partenariat avec son homologue provincial, le Bureau de lutte contre le sida du ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, et avec l’aide technique du Réseau ontarien de traitement du VIH, un outil de déclaration commun a été conçu. Cet outil permet aux bénéficiaires de fonds provinciaux et fédéraux de remplir une seule déclaration pour les deux fournisseurs de fonds. L’outil d'établissement de rapports sur le VIH/sida des communautés ontariennes (OERVSCO) a permis de recueillir des données détaillées et a offert en outre de nouvelles possibilités d’échange de données avec divers intervenants. Peut-être plus important encore, l’outil a facilité la tâche des fournisseurs de fonds non seulement lorsqu’ils analysaient les données, mais aussi lorsqu’ils présentaient les résultats de l’analyse aux communautés. Par exemple, les données de l’OERVSCO ont servi de fondement au deuxième rapport d’évaluation annuel intitulé Perspectives des services de première ligne, qui cerne les nouvelles tendances en Ontario en ce qui concerne les programmes communautaires de soutien, d’éducation et de prévention. Le rapport a été lancé le 24 janvier 2008, dans le cadre d’une journée consacrée à l’échange et au transfert de connaissances dans les communautés. De plus la région s’efforce présentement d’harmoniser l’OERVSCO avec l’OCDP. Il s’agira d’un processus progressif, qui sera effectué à mesure que l’OCDP sera validé et révisé.

Le rapport de l’an dernier, Perspectives des services de première ligne a été diffusé à grande échelle et il est possible de le consulter en ligne à l’adresse suivante : https://www.ochart.ca/View2007fr.pdf. Le rapport de cette année sera bientôt en ligne.

Dans la région de l’Alberta, l’OCDP a été mis en oeuvre de concert avec l’Alberta Community Council on HIV (ACCH) en octobre 2007. À l’heure actuelle, les fonds du PACS et de la province destinés aux organismes communautaires de la région sont regroupés, gérés et distribués par l’Alberta Community HIV/AIDS Fund (ACHF), qui est administré par l’ACCH. De plus, les consultants en évaluation et en programme du PACS en Alberta collaborent actuellement avec le gestionnaire de l’ACHF en vue de concevoir un rapport narratif propre à l’ACHF qui intégrerait les questions de l’OCDP. Ce rapport narratif sera rempli deux fois par année par les organismes de services en matière de sida de la région financés par l’ACHF et il permettra de recueillir des données sur les extrants et les résultats à court terme qui pourront être comparées aux données du PACS recueillies dans l’ensemble du Canada.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Fiona Chin-Yee à l’adresse fiona_chin-yee@phac-aspc.gc.ca.

L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH

L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (ICVV) - une collaboration historique entre le gouvernement du Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates - a été annoncée le 20 février 2007. Depuis, les cinq ministères et organismes du gouvernement participant à l’ICVV (l’Agence canadienne de développement international, l’Agence de la santé publique du Canada, Industrie Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada et Santé Canada) ont contribué concrètement à la mise en œuvre des cinq volets du programme de cette importante initiative.

Ci-dessous trois réalisations récentes concernant l’ICVV :

Site Web :

  • Le nouveau site Web de l’ICVV a été lancé au début de février 2008
    (www.chvi-icvv.gc.ca).

Consultations sur les programmes de financement de l’ICVV :

  • Une consultation en personne a eu lieu à Ottawa, du 10 au 12 février 2008, dans le but d’orienter l’élaboration de nouveaux programmes de financement centrés sur les éléments suivants :
    • découverte de vaccins contre le VIH et recherche sociale;
    • renforcement de la capacité de procéder à des essais cliniques portant sur les vaccins contre le VIH et établissements de réseaux;
    • élaboration des politiques relatives aux vaccins contre le VIH et engagement des collectivités.

Les résultats des discussions orienteront l’élaboration d’une demande de proposition ou d’un appel de demandes, dont le lancement devrait se faire au printemps.

Consultation sur un projet pilote de fabrication à petite échelle :

  • Une consultation en ligne sur un projet pilote de fabrication à petite échelle de vaccins contre le VIH en vue d’essais cliniques a été complétée. Une invitation à présenter des demandes doit être lancée ce printemps.

Pour de plus amples renseignements au sujet de l’ICVV, veuillez communiquer avec Steven Sternthal, par courrier électronique, à l’adresse steven_sternthal@phac-aspc.gc.ca.

Haut de la page

Mise à jour sur les IRSC

Plan stratégique provisoire 2008-2013 concernant l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC

Sous la direction du Comité consultatif de la recherche sur le VIH/sida des Instituts de recherche en santé du Canada (CCRVSI), et en collaboration avec d’éminents chercheurs canadiens sur le VIH/sida, des partenaires communautaires et des cliniciens,  l’Institut des maladies infectieuses et immunitaires (IMII) a élaboré un plan stratégique provisoire afin d’orienter l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC de 2008 à 2013. On invite les intervenants à examiner le plan provisoire et à faire part de leurs commentaires d’ici le 25 février 2008. Le plan stratégique provisoire 2008-2013 concernant l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC est disponible sur le site Web suivant : http://www.cihr-irsc.gc.ca/f/35589.html.

Possibilités de financement des recherches

En décembre 2007, les IRSC ont mis en place diverses possibilités stratégiques de financement des recherches sur le VIH/sida. Figurent au nombre de ces nouvelles possibilités :

  • Centres de développement de la recherche sur la santé des populations et les services de santé, dans le domaine du VIH/sida
  • Atelier de renforcement des capacités (recherche communautaire)
  • Subvention de démarrage (recherche communautaire)
  • Bourses de recherche – Annonce de priorités
  • Subvention de fonctionnement – Annonce de priorités

Veuillez visiter le site des IRSC consacré aux possibilités de financement, à l’adresse http://www.cihr-irsc.gc.ca/e/26637.html, pour obtenir des renseignements plus détaillés à ce sujet et sur d’autres programmes des IRSC.

Pour de plus amples renseignements sur l’Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC, veuillez communiquer avec Susan Lalumière à l’adresse slalumiere@cirh-irsc.gc.ca.

Point sur le Fonds pour les initiatives visant spécifiquement les populations touchées par le VIH/sida

La demande de propositions du Fonds pour les initiatives visant spécifiquement les populations touchées par le VIH/sida a été lancée en juin 2006. L’objectif du Fonds, qui remplace le Fonds national pour le perfectionnement des compétences dans le domaine du VIH/sida, est d’appuyer les projets nationaux qui visent la prévention de l’infection à VIH; l’amélioration de l’accès à des diagnostics, des soins, des traitements et du soutien adéquats; et la promotion de comportements sains en matière de santé dans les populations du Canada les plus touchées par le VIH/sida et les plus vulnérables à l’infection.

Les politiques, programmes et priorités en matière de marketing social de ce Fonds, élaboré dans le contexte de l’harmonisation de tous les volets de financement de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada, sont axés sur les populations. Les priorités ont été déterminées par l’ASPC grâce à l’évaluation continue des données relatives à l’épidémie de VIH/sida au Canada, aux consultations menées auprès des intervenants et au rôle joué par le gouvernement fédéral pour appuyer les activités, les résultats et la vision du plan d’action Au premier plan : le Canada se mobilise contre le VIH/sida (2005-2010).

Haut de la page

Le processus d’examen et d’approbation a pris fin pour l’ensemble des propositions et tous les projets sont désormais en cours (décrits ci-dessous) :

Red Road HIV/AIDS Network Society

Bloodlines
L’objectif de ce projet est de fournir de l’information exacte, pertinente du point de vue culturel et significative pour éduquer les Autochtones vivant avec le VIH/sida de même que leurs familles, leurs amis, les prestataires de services de première ligne, les prestataires de soins de santé, les spécialistes de la planification de programmes et les décideurs.
Les responsables prévoient atteindre leur objectif en lançant, à l’échelon national, deux nouveaux numéros de leur magazine bien connu Bloodlines.

Action Séro-Zéro

Marketing social communautaire auprès des hommes gais à l'échelle nationale
Grâce à la formation d’un comité consultatif national et de comités nationaux et à la création, au lancement et à l’évaluation d’une campagne nationale de marketing social, Action Séro-Zéro vise à atténuer l’incidence du VIH/sida sur la collectivité des gais. Les résultats de cette campagne seront diffusées dans toutes les régions du Canada. Ce plan facilitera la mise en oeuvre des activités et renforcera le message dénonçant la stigmatisation et de la discrimination dont sont victimes les personnes atteintes du VIH/sida.

Réseau canadien d’info-traitements sida

Vous et votre santé : un guide à l’intention des personnes vivant avec le VIH ou le sida
L’objectif du projet de renforcement des capacités est de fournir aux prestataires de services de première ligne une édition révisée en profondeur d’un document qui connaît un grand succès, Vous et votre santé : un guide à l’intention des personnes vivant avec le VIH ou le sida. Ce document servira de guide aux prestataires de services lorsqu’ils offriront du soutien à leurs clients séropositifs pour le VIH; ces derniers recevront un exemplaire de ce guide aux fins d’utilisation personnelle.

Conseil canadien de surveillance et d’accès aux traitements

Création d’un projet pilote intégré axé sur la communauté pour le Cadre d’homologation progressive de Santé Canada : application de l’approche de « cycle de vie » à la gestion des drogues dans les communautés du VIH/sida.
Le projet d’analyse des programmes et des politiques a pour objectif de favoriser la participation des personnes vivant avec le VIH/sida à l’examen de la politique et des programmes nationaux qui ont une incidence sur leur accès aux soins, au traitement et au soutien, de renforcer la collaboration entre le gouvernement et d’autres organismes, d’analyser plus en profondeur les politiques et les travaux d’élaboration et de répondre rapidement à de nouvelles questions de politique nationale.

Pauktuutit Inuit Women’s Association

Ajjigijaunningittuq : répondre aux besoins en matière de VIH des Inuits vivant dans les centres urbains
L’objectif du projet de renforcement des capacités est d’améliorer la qualité de vie des Inuits infectés ou touchés par le VIH en améliorant leur accès à la prévention, au diagnostic, aux soins, aux traitements et au soutien offert par des organismes de services sur le sida (organismes de services spéciaux pour Autochtones ou non-Autochtones), et d’autres fournisseurs de services de santé ou de services médicaux et sociaux.

Groupe de travail canadien sur le VIH et la réinsertion sociale

Projet « Navigating the Maze »
L’objectif du projet d’analyse des programmes et des politiques est de faciliter la participation optimale à la vie active des personnes vivant avec le VIH/sida en leur offrant la sécurité et la continuité du soutien dont elles ont besoin. L’objectif du projet sera atteint grâce à la promotion d’une intégration et d’une coordination améliorées du revenu et des avantages ainsi que des programmes et des politiques en matière d’emploi destinés aux personnes vivant avec le VIH/sida et grâce à la collaboration avec les ministères et organismes pertinents afin de déterminer et d’élaborer des mécanismes de communication.

Réseau canadien autochtone du sida

Mobiliser le leadership communautaire pour mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH/ sida
L’objectif du projet est d’augmenter d’au moins 10 pour cent le niveau de sensibilisation et de connaissance en matière de VIH/sida des dirigeants autochtones à l’aide d’une campagne de marketing social. Le projet vise à mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination dont sont victimes les personnes atteintes du VIH/sida et à créer un environnement communautaire qui favorise la mise en oeuvre de programmes d’éducation, de prévention, de tests, de diagnostic, de soins, de traitement et de soutien.

Pour obtenir un complément d’information, veuillez communiquer avec Sonia Hamel par courrier électronique : sonia_hamel@phac-aspc.gc.ca.

Haut de la page

 

Communiqué – Article au sujet du cadre
Janvier 2008

Au Canada, les gouvernements, des chercheurs, des bailleurs de fonds, des organismes communautaires et des organismes non gouvernementaux nationaux, des praticiens de la santé publique, des fournisseurs de services de première ligne et des personnes atteintes du VIH/sida collaborent actuellement à l’élaboration d’un cadre national pour la planification de la recherche et l’échange de connaissances. Le cadre vise à cerner des manières de tirer avantage des capacités actuelles en matière de production et d’utilisation de renseignements relatifs au VIH/sida au Canada, d’améliorer ces capacités et de créer de nouvelles occasions.

À ce jour, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a entrepris une série d’entrevues auprès de personnes-ressources de divers secteurs. Sa démarche prend appui sur le travail effectué en 2006, notamment sur un examen environnemental de la situation de la recherche sur le VIH/sida au Canada et sur un aperçu des priorités en matière de recherche.

L’ASPC et ses partenaires tentent actuellement de déterminer la manière optimale de procéder à l’élaboration du cadre. Une des options considérées est la mise sur pied d’un groupe d’experts, composé de représentants de divers secteurs, qui supervisera le travail. Son objectif consisterait à déterminer le rôle que nous devons collectivement tenir en ce qui a trait à la planification de la recherche et à l’échange de connaissances en matière de VIH/sida au Canada. Après avoir évalué la situation actuelle, les membres du groupe d’experts détermineraient les mécanismes et les stratégies qui nous permettraient d’aller de l’avant.

Au fur et à mesure que le travail progressera, de vastes consultations seront menées auprès des intervenants. Il est important que tous les secteurs participent à l’amélioration de la production et de l’utilisation des connaissances afin de soutenir les politiques, les décisions et les programmes relatifs à la prévention, au diagnostic, au traitement, aux soins et au soutien en matière de VIH/sida.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Geneviève Tremblay par téléphone, au 613‑946-3637, ou par courriel, à genevieve_tremblay@phac-aspc.gc.ca.

Financement du gouvernement du Canada dans le domaine du VIH/sida

L’automne dernier, plusieurs reportages ont été publiés sur le financement du gouvernement fédéral dans le domaine du VIH/sida dans le cadre de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida (Initiative fédérale) et de la récente Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (ICVV).

Le ministre Tony Clement et l’administrateur en chef de la santé publique du Canada, David Butler-Jones, ont publiquement répondu aux préoccupations soulevées dans les médias et par les intervenants canadiens dans le domaine du VIH/sida. Le 5 décembre, dans une déclaration parue sur Internet, le Dr Butler-Jones a réaffirmé la détermination de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) à élaborer une approche globale et à long terme pour lutter contre le VIH/sida au Canada et dans le monde entier.

Lors de la réunion avec les partenaires nationaux du domaine, qui a eu lieu le 6 décembre, le ministre Clement, a déclaré que le gouvernement du Canada investirait plus de 84 millions de dollars pour la lutte contre le VIH/sida en 2008-2009 - plus qu’il n’a jamais été dépensé dans toute l’histoire du Canada - et que ces investissements appuieraient l’Initiative fédérale et l’ICVV.

Selon le Ministre et le Dr Butler-Jones, il est important, dans la lutte contre le VIH/sida, de trouver le juste milieu entre la recherche innovatrice d’un vaccin et les programmes communautaires qui répondent aux besoins des personnes vivant avec la maladie, ou qui y sont vulnérables. À la réunion des partenaires nationaux, les représentants du portefeuille de la Santé ont indiqué la façon dont 5,2 millions de dollars seraient réaffectés de l’Initiative fédérale à l’ICVV chaque année pendant cinq ans et comment ces ressources permettraient de générer 85 millions de dollars de plus en nouvelles dépenses fédérales pour appuyer l’ICVV. Les responsables ont également publié d’autres détails concernant le protocole d’entente passé entre le gouvernement du Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates, en vertu duquel la Fondation Gates offre un dollar pour chaque nouvel investissement fédéral de trois dollars pour lutter contre le VIH/sida, pour appuyer l’ICVV.

Haut de la page

Par ailleurs, à la réunion des partenaires nationaux en matière de VIH/sida, les représentants de l’ASPC ont souligné les répercussions d’un examen des dépenses gouvernementales mis en place dans les budgets fédéraux 2004 et 2005 sur les programmes de subventions et de contributions (G et C) de l’Agence. En 2007-2008, les S et C de l’Initiative fédérale ont été réduites de 2,6 millions de dollars. Aucune décision n’a été prise quant au financement pour les années à venir dans l’attente d’un examen des programmes de S et C de l’ASPC.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Nina Arron par téléphone, au 613-957-1345, ou par courriel, à l’adresse suivante : nina_arron@phac-aspc.gc.ca.

Résultats de la demande de propositions dans le cadre du nouveau Fonds national pour l’échange de connaissances concernant le VIH/sida

Les résultats de la demande de propositions dans le cadre du nouveau Fonds national pour l’échange de connaissances concernant le VIH/sida ont été publiés l’automne dernier; la demande retenue est celle du Réseau canadien d’info-traitements sida (CATIE). Par conséquent, ce dernier se chargera de mettre sur pied un réseau national d’excellence sur l’échange de connaissances concernant le VIH/sida et agira à titre de courtier en connaissances à cet égard. Il offrira un large éventail de services de prévention, de soins et de traitement du VIH/sida ainsi que des services de soutien. De plus, pour bien remplir son nouveau rôle, il consultera des organismes de première ligne dans le domaine afin de déterminer leurs besoins au cours de l’hiver. Il s’agira aussi d’une période de transition puisque le Centre d’information sur le VIH/sida de l’Association canadienne de santé publique transfère au CATIE ses tâches liées à la distribution, à la documentation et à l’archivage. Les deux organismes collaboreront afin d’assurer une transition en douceur et de minimiser les risques d’interruption des services aux organismes de première ligne. Le Centre d’information sur le VIH/sida fermera ses portes le 31 mars 2008, et le CATIE assumera ses nouvelles fonctions et agira à titre de courtier en connaissances sur le VIH/sida à compter du 1er avril 2008.

En favorisant l’échange actif et continu de connaissances liées au VIH/sida, le Fonds national pour l’échange de connaissances permet d’accroître l’efficacité des interventions des organismes de première ligne en ce qui a trait à la prestation de services de prévention, de diagnostic, de soins, de traitement et de soutien aux personnes vivant avec le VIH/sida ou à risque d’infection. En sa qualité de courtier en connaissances sur le VIH/sida, le CATIE regroupera, résumera et diffusera des travaux de recherche, des données épidémiologiques et des pratiques exemplaires utiles au travail des organismes de première ligne afin de les aider à planifier et à offrir des programmes et des services. Les services du CATIE seront accessibles grâce à un guichet unique sur un site Internet, un numéro de téléphone sans frais, des publications et des ateliers. Si vous souhaitez en savoir davantage sur le CATIE, veuillez visiter le site Web de ce dernier, à l’adresse http://www.catie.ca.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Sherrill MacDonald par courrier électronique, à l’adresse sherrill_macdonald@phac-aspc.gc.ca.

Forum sur les politiques du CNAVS

De gauche à droite : Rick Kotowich, co-président du CNAVS, caucus Métis; Jeanette Doucet, co-présidente du CNAVS, caucus Inuits; le Dr Butler Jones; Margaret Akan, co-présidente du CNAVS, caucus Premières Nations; Kevin Barlow, directeur exécutif du Réseau canadien autochtone du sida et co-président du CNAVS, caucus communautaire

Les 18 et 19 septembre 2007, le Conseil national autochtone sur le VIH/sida (CNAVS) a tenu son tout premier forum sur les politiques autochtones en matière de VIH/sida. Il s’agissait d’un effort conjoint du CNAVS et du Réseau canadien autochtone du sida (RCAS). Le forum a eu lieu en même temps que le forum sur le renforcement des capacités du RCAS.

Le Dr David Butler-Jones, administrateur en chef de la santé publique de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), a pris la parole au banquet de fermeture du Forum et souligné l’engagement de l’ASPC dans le cadre de la mise en application chez les peuples autochtones de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida. Il a insisté sur l’importance de tenir compte dans cette stratégie d’une gamme de facteurs, ce qui permettra non seulement d’améliorer les résultats obtenus sur le plan sanitaire mais également de soutenir et de rendre plus efficaces les stratégies de lutte contre le VIH/sida.

Le forum visait à étudier, comprendre et renforcer le lien entre les politiques et les mesures efficaces qui permettent de ralentir l’épidémie de VIH/sida au sein des populations autochtones. Les points suivants ont été abordés : obstacles, lacunes et besoins en information; recherche et épidémiologie; prévention, soins, traitement, soutien et réduction des méfaits; réussites et pratiques judicieuses; et besoins propres aux Inuits, aux Métis et aux Premières nations.

Dans le cadre de ce forum, le CNAVS a tenu les ateliers suivants :

Itinérance et VIH dans la communauté inuite – Cet atelier mettait l’accent sur les répercussions de l’itinérance, des logements inadéquats et du manque de logements abordables sur l’état de santé et le bien-être des Inuits séropositifs.

Interventions adaptées aux Métis – Cet atelier visait à étudier les difficultés associées à l’élaboration d’interventions adaptées aux Métis, entre autres l’importance de leur identité, de leur culture, de leurs politiques et de leur statut; la nécessité de renforcer les méthodes utilisées pour la recherche communautaire et participative ainsi que le fait qu’il faut comprendre les éléments essentiels de politiques et des programmes qui tiennent compte des Métis, qui leur sont favorables et qui nécessitent leur participation.

Premières nations et déterminants de la santé – Cet atelier visait à étudier les déterminants de la santé dans le cadre de discussions sur les pensionnats et leurs effets sur l’épidémie de VIH/sida chez les Autochtones. Les discussions visaient également à déterminer si les objectifs existants à long terme en matière d’amélioration des déterminants sociaux de la santé vont contribuer à renverser les tendances du VIH/sida.

Questions touchant les communautés rurales et nordiques – Dans le cadre de cet atelier, les discussions ont surtout porté sur les enjeux et les problèmes uniques auxquels font face les Inuits qui vivent dans des collectivités isolées.

Consultations sur une stratégie de leadership – Cet atelier visait à étudier des moyens qui permettraient à la collectivité autochtone de faire preuve d’un plus grand leadership. Les discussions ont surtout porté sur le concept de « leadership », sa signification et son incidence possible sur l’épidémie de VIH/sida chez les Autochtones.

Questions relatives aux épreuves de dépistage rapide – Dans le cadre de cet atelier, les discussions ont surtout porté sur les nouvelles épreuves de dépistage rapide, y compris sur leurs éventuels avantages et inconvénients pour la collectivité autochtone.

Pour obtenir un complément d’information, veuillez communiquer avec Grafton Spooner par courrier électronique : grafton_spooner@phac-aspc.gc.ca.