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Résumé de la réunion du Conseil national autochtone sur le VIH/sida (CNAVS)

Les 7 et 8 mars 2005
Ottawa (Ontario)

L’Aîné Cliff Thomas ouvre la réunion par une prière. Les coprésidents du Conseil souhaitent la bienvenue aux personnes présentes. Les participants se présentent et le secrétariat offre un résumé des questions administratives.

Le Conseil national autochtone sur le VIH/sida a reçu plusieurs présentations de Santé Canada et de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC). La Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida présente un survol de l’Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada et d’Ensemble, nous pouvons jouer un rôle de premier plan : Plan d'action sur le VIH/sida pour l'ensemble du Canada. Parmi les nouvelles questions relatives à l’Initiative fédérale, la plus importante concerne l’affectation de fonds pour les programmes dans les réserves et hors-réserves. Au cours des cinq années de l’Initiative fédérale, le financement pour les programmes dans les réserves passera de 1,1 million de dollars à 4 millions de dollars, tandis qu’il passera de 1,2 million de dollars à 1,75 million de dollars pour les programmes hors-réserves. Le Conseil s’inquiète de la priorité accordée au financement des programmes dans les réserves par rapport aux programmes hors‑réserves dans le cadre de l’Initiative fédérale et il encourage le gouvernement à faciliter les liens entre les activités de planification et de programmes à l’égard du VIH/sida dans les réserves et hors-réserves. On présente au Conseil un survol du processus d’Ensemble, nous pouvons jouer un rôle de premier plan et on cerne des secteurs dans lesquels le CNAVS pourrait entreprendre des activités de collaboration. On précise que les coprésidents du Conseil seront invités à une rencontre les 14 et 15 avril 2005 afin de dégager une compréhension commune d’Ensemble, nous pouvons jouer un rôle de premier plan.

De plus, la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) de Santé Canada a soumis deux présentations au Conseil. Les Services de santé non assurés ont également soumis une présentation au Conseil au sujet de sa liste des médicaments contre le VIH/sida. On s’attaque à plusieurs préoccupations relatives à l’accès aux médicaments en pharmacie et à la relation entre les médecins, les patients, les pharmaciens et la DGSPNI. Le Conseil a également reçu une présentation du Secrétariat du Nord (DGSPNI) au sujet des programmes particuliers à la région au nord du 60 e parallèle. Le Conseil est notamment préoccupé par l’approche fondée sur des données probantes de l’Initiative fédérale et le fait que le manque de données de référence pourrait mener à la marginalisation des Inuits en tant que groupe. Même s’il n’y a aucune preuve précise d’incidents marquants liés au VIH chez les Inuits dans le Nord, il est généralement reconnu que la maladie se propagera rapidement une fois qu’elle sera introduite dans la communauté compte tenu des styles de vie dans le Nord.

La Division de la surveillance et de l'évaluation des risques, ASPC, présente au Conseil une version à jour de la note épidémiologique sur les Autochtones. Plusieurs statistiques sont d’ailleurs très révélatrices :

  • Dans les provinces et les territoires qui déclarent des données ethniques relatives aux résultats positifs aux tests de dépistage du VIH, les Autochtones comptent pour 6 % de la population, mais comptent pour 23,4 % des résultats positifs déclarés.
  • Les cas de sida déclarés chez les Autochtones sont passés de 1,2 % en 1993 à 13,4 % en 2003.
  • Avant 1993, 10,9 % des cas déclarés de sida chez les Autochtones étaient liés à l’utilisation de drogues injectables. Cette proportion est passée à 58,3 % en 2003.
  • Avant 1993, 11,9 % des cas de sida chez les Autochtones étaient des femmes. Cette proportion est passée à 44 % en 2003.

La Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida de l’ASPC présente un exposé final sur l’évaluation du financement pour les programmes hors‑réserve. On présente au Conseil un aperçu de l’évaluation, on justifie la réalisation de l’évaluation et on décrit les résultats attendus, la méthode d’évaluation, le calendrier d’exécution et le rôle que joue le CNAVS dans l’évaluation. À la suite de l’exposé, le consultant embauché pour réaliser l’évaluation présente les constatations obtenues à ce jour afin d’obtenir de la rétroaction du CNAVS.

Le Conseil a également fait de grands pas en ce qui a trait au processus de planification stratégique. Un sous-comité du CNAVS chargé d’élaborer un plan stratégique quinquennal s’est réunit avant la tenue de la présente assemblée avec la participation d’un consultant. On décide qu’une ébauche sera distribuée au cours de la semaine. On tiendra une téléconférence le 21 mars 2005 pour discuter de la dernière version.

De plus, les différents caucus se sont réunis et ont cerné les questions suivantes.

Groupe des Premières nations

  • Amélioration des partenariats avec les bureaux régionaux de la DGSPNI et les OSSA
  • Renforcement des liens entre le CNAVS et la DGSPNI

Groupe des Métis

  • Il faut comprendre que le terme « Autochtone » englobe de nombreuses populations différentes. Il faut reconnaître les différences.
  • Il existe des « descripteurs ethnographiques » et il faut donner suite à ceux-ci. Est-ce que SC et l’ASPC peuvent donner un coup de main?

Groupe des Inuits

  • La communauté inuite et le CNAVS, dans l’ensemble, devraient s’employer à travailler plus étroitement avec le Secrétariat du Nord.

Groupe communautaire

Les communautés autochtones doivent être sur la même longueur d’ondes afin que leurs commentaires puissent faire partie du changement à la suite de l’examen du programme.

Peetanacoot conclut la réunion.

Prochaine réunion : les 7 et 8 juillet 2005, à Toronto.