Agence de la santé publique du Canada
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Résumé de la réunion du Conseil national autochtone sur le VIH/sida (CNAVS)

Les 26 et 27 octobre 2004
Halifax (Nouvelle-Écosse)

Kevin Barlow ouvre la réunion par une prière.

Grafton Spooner offre un exposé dans lequel il explique le rôle du gouvernement fédéral dans l’exécution de la Stratégie canadienne sur le VIH/sida (SCVS) et de quelle manière le CNAVS s’inscrit dans le contexte. Il présente un bref aperçu de la nouvelle Agence de la santé publique du Canada. Il rappelle également que la responsabilisation est essentielle au travail de la Division du VIH/sida et qu’à titre d’organisme consultatif, elle devra rendre des comptes sur les dépenses liées au VIH/sida.

On examine les mesures prises à la suite de l’évaluation du CNAVS, menée au printemps 2004, qui visait à améliorer les activités dans l’avenir, à assurer la prise de décisions éclairées et à soutenir une fonction de reddition de comptes aux intervenants et aux gouvernements autochtones et non autochtones . À ce jour, les recommandations suivantes ont été adoptées.

  • Réduire le nombre de membres du CNAVS à 12 au lieu de 24. (Avril 2004 : on décide de réduire le nombre à 16.)
  • Nommer un employé qui travaillera au Secrétariat uniquement pour le compte du CNAVS. (Janvier 2004)
  • Retenir les services d’un animateur indépendant pour les réunions du CNAVS afin que les processus soient utilisés une fois adoptés et pour permettre la participation active des coprésidents. (Octobre 2004)
  • Restructurer le mandat du CNAVS pour qu’il tienne compte de son principal rôle de conseiller du gouvernement sur les questions relatives au VIH/sida touchant les Autochtones du Canada. (Le CNAVS travaille actuellement à revoir ses attributions.)

On discute amplement de la meilleure façon de faire progresser le CNAVS et d’entreprendre les premières étapes visant à déterminer un besoin pour le plan stratégique du CNAVS. On tient également une longue discussion sur les attributions du CNAVS. Les membres du Conseil passent en revue les attributions au cours de la deuxième journée de réunion et apportent des changements finaux au document. On met sur pied un sous-comité qui travaillera au plan stratégique. Il se compose d’Aideen Reynolds, de Trevor Stratton, de Richard Kotowich et de Renee Masching, et d’un secrétariat. Il travaillera à mettre en place les bases nécessaires pour guider les travaux du CNAVS au cours des prochaines années.

Les caucus se réunissent individuellement au cours des deux matinées de réunion. Aucun procès-verbal officiel n’est rédigé pour ces séances, mais les questions suivantes sont soulevées et présentées par la suite à l’ensemble Conseil.  

Groupe communautaire

Services de santé non assurés (SSNA)

  • Le Groupe communautaire demande au CNAVS de promouvoir les SSNA pour les Métis, car actuellement, les Métis n’ont pas accès aux médicaments non assurés.
  • Il demande aussi que des ajouts soient apportés à la liste actuelle des médicaments offerts aux Premières nations et aux Inuits (en particulier, Atazanavir, Fuzion et la marihuana à des fins médicales).
  • L’accès aux médicaments et à la couverture des médicaments doit être universel et équitable.

Microbicides

  • Le caucus voudrait également qu’un soutien accru soit offert en ce qui a trait aux microbicides.
  • Le caucus suggère que le CNAVS invite Richard Elliot du Réseau juridique canadien VIH/sida à présenter un exposé sur les microbicides.

Groupe des Métis

Selon le caucus métis, il faut poursuivre les travaux sur la définition des problèmes particuliers aux Métis touchés par le VIH/sida. Il aimerait que le CNAVS rédige un document sur les Métis et sur la façon dont le VIH/sida affecte cette communauté.

On sent que les femmes ne sont pas écoutées à l’échelle nationale.

On pourrait continuer à développer l’idée de tenir une assemblée de l’APHA.

Groupe des Inuits

L’infrastructure n’est pas adéquate pour réaliser efficacement la mise en œuvre de projets et de programmes sur le VIH/sida. On éprouve des problèmes lorsque vient le temps d’offrir les programmes et les services relatifs au VIH/sida dans les communautés du Nord. On se fie sur le CIHAN pour exécuter les programmes sur le VIH dans les communautés. Le VIH semble avoir été écarté ou est encore perçu comme une maladie du Sud.

Groupe des Premières nations

En ce qui a trait au financement des organismes de services autochtones, il doit y avoir une certaine équité entre les régions. Les organismes déjà en place devraient recevoir du financement, mais pas aux dépens des nouvelles questions.

L’accès aux traitements est très important.

L’utilisation de drogues injectables, les mesures de réduction des méfaits, et leurs liens avec la vie dans la rue, et la santé publique sont les secteurs où il faut déployer le plus d’efforts.

Prochaine réunion : les 7 et 8 mars in Ottawa.