Agence de la santé publique du Canada
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Section des incidents transfusionnels (IT)

Activités actuelles

Système de surveillance des incidents transfusionnels (SSIT)

Le SSIT a évolué à partir d'un projet pilote en 1999-2002 auquel ont participé quatre provinces – la Colombie Britannique, le Québec, l'Île du Prince Édouard et la Nouvelle Écosse – et qui est maintenant devenu le système de surveillance national visant à saisir les données relatives aux événements indésirables modérés ou graves liés aux transfusions sanguines au Canada. En 2004-2005, neuf provinces et deux territoires ont participé à l'expansion du SSIT. En 2002, 56 hôpitaux ont participé à SSIT et d'ici à 2004, le projet s'était développé pour inclure 291 hôpitaux. Le pourcentage des hôpitaux présentant une déclaration vise 70 % des transfusions de globules rouges par année au Canada.

Le SSIT est appuyé par la participation de travailleurs de la santé de première ligne, le Groupe de travail national sur le SSIT et le Groupe de travail national sur l'examen des données en vue d'améliorer les activités de surveillance. Le SSIT collabore avec la Société canadienne du sang (SCS), Héma-Québec (HQ) et la Direction des produits de santé commercialisés (DPSC) de Santé Canada en ce qui concerne le rapprochement de toutes les données recueillies afin d'assurer des rapports complets et exacts. Le SSIT s'efforce de produire des données de qualité et respecte strictement les définitions de classification des réactions, en conformité avec la SCS et HQ. Les données sont régulièrement diffusées auprès des intervenants par l'intermédiaire des rapports de programme du SSIT.

Le SSIT continue à se développer, à changer et à s'améliorer. Parmi les initiatives à venir, mentionnons le passage de la base de données du SSIT à un système Internet, qui intégrera un module permettant de déclarer de façon plus exhaustive les erreurs associées aux transfusions. En outre, l'Agence de la santé publique du Canada, en collaboration avec les intervenants, a developé une directive d'enquête normalisée sur les Lignes directrices relatives aux enquêtes sur les cas soupçonnés de contamination bactérienne transfusionnelle, qui a été relâchée en janvier 2008 sur le site web "Relevé des maladies transmissibles au Canada" (RMTC).

Système de surveillance des erreurs transfusionnelles

Au début de 2005, le Système de surveillance des erreurs transfusionnelles (SSET) a été lancé comme projet pilote dans quatre provinces au Canada. Le projet pilot du SSET a été conçu pour saisir les erreurs dans le cadre de transfusion de sang, composantes de sang et de dérivés de plasma. SSET est un système de déclaration d'erreurs qui est non punitif et anonyme, à base de web qui saisit des événements réels (c'est à dire des incidents qui peuvent ou non avoir des conséquences indésirables pour le patient) et des incidents « évités de justesse » (c'est à dire des incidents qui ont le potentiel de causer des méfaits s'ils ne sont pas détectés).

Géré par l'Agence de la santé publique du Canada, le projet pilote du SSET offre aux institutions participantes et à leurs bureaux de coordination du sang provinciaux et territoriaux respectifs des données permettant d'améliorer le processus. L'Agence de la santé publique du Canada diffuse régulièrement auprès des intervenants les résultats des analyses au moyen de rapports, de conférences et de réunions avec les intervenants.

Le projet pilote du SSET a notamment pour objectif de jeter les bases d'un système de déclaration des erreurs transfusionnelles, qui puisse être intégré au Système de surveillance des incidents transfusionnels (SSIT). Les deux systèmes contribueront à améliorer la sécurité des patients reliés à la transfusion sanguine. Le projet pilote est prévu pour finir au printemps de 2008 et, par la suite, la participation d'autres institutions est attendue. Les plans pour l'expansion future du SSET sont en cours de développement.

Surveillance des pathogènes à diffusion hématogène chez les patients hémophiles

l'Agence de la santé publique du Canada a octroyé des fonds à l'Association canadienne des directeurs de cliniques d'hémophilie pour

  1. soutenir l'élargissement du registre canadien des hémophiles de manière à ce qu'on puisse y intégrer les données cliniques tirées d'une base de données nationale qui existe actuellement sous le nom de Canadian Hemophilia Assessment and Resource Management Information System (CHARMS) (Système canadien d'information sur l'évaluation et la gestion des ressources en matière d'hémophilie) et
  2. instituer une surveillance des pathogènes transmissibles par le sang à l'intention des patients souffrant de troubles hémorragiques, par l'entremise d'un système global de collecte périodique d'échantillons de sérum et d'ADN qui seront soumis à des tests permettant de dépister les pathogènes connus et émergents transmissibles par le sang.

Activités actuelles - le Groupe de travail national sur l'examen des données

Le Groupe de travail national sur l'examen des données est composé des membres choisis pour leur expertise scientifique, médicale ou épidémiologique. Ce groupe révise et évalue les données concernant la sécurité de la transfusion sanguine et de transplantation de cellules, tissus et organes. Le Groupe de travail fournit des conseils à l'Agence de la santé publique du Canada sur les questions émergeant liées aux événements indésirables associés à l'utilisation de ces produits. Le Groupe de travail comprend environ 13 membres, en incluant également les représentants de l'ASPC.