Archived by Library and Archives Canada / Archivé par Bibliothèque et archives Canada. 20-10-2004.
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Notes
de l'Atelier sur le BiblioRéseau 15 - 16 juin 1997
Annexe A : Remue-méninges sur le thème «Retirer des avantages mutuels du BiblioRéseau» Annexe B : Thèmes initiaux tirés de «Retirer des avantages mutuels du BiblioRéseau» Les noms des membres du Groupe consultatif du RéseauBiblio sont accentués.
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Objet L'atelier visait à réunir des représentants du Groupe consultatif du BiblioRéseau, des bibliothèques publiques et du gouvernement fédéral, afin de :
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Débat d'ouverture Elise Boisjoly et Diane Bays expliquent brièvement le rôle d'Industrie Canada en tant que catalyseur du développement de l'économie du savoir au Canada. Un des aspects importants de ce rôle consiste à relier les bibliothèques et les communautés à l'«autoroute de l'information». Le Programme d'accès communautaire (PAC), qui a pour but de relier quelque 10 000 communautés à Internet, assure une aide financière à cette fin. Industrie Canada participe à l'élaboration de plans stratégiques, aide à trouver les pratiques exemplaires et soutient des projets pilotes. Internet en tant qu'outil de formation offre un intérêt particulier. La durabilité des sites d'accès à Internet constitue une autre priorité. Industrie Canada étudie à cet égard une stratégie d'accès aux télécommunications. Le Ministère a également entrepris des démarches auprès de sociétés émettrices de cartes bancaires et de cartes d'appel au sujet de projets pilotes. Industrie Canada estime que les bibliothèques peuvent contribuer de façon importante à accroître les possibilités d'apprentissage pour les Canadiens et les retombées économiques connexes découlant de l'abonnement à Internet. À ce jour, 1150 bibliothèques (dont la totalité des établissements de la Nouvelle-Écosse) se sont connectées à Internet. (La Nouvelle-Écosse a fait d'une pierre deux coups en se branchant à la fois à Internet et aux services de catalogage en ligne dans les sites d'accès public des écoles et bibliothèques.) En Colombie-Britannique et dans l'Île-du-Prince-Édouard, toutes les bibliothèques seront prochainement desservies. Plusieurs participants ont rappelé qu'un bon nombre de provinces partagent les objectifs d'Industrie Canada et qu'elles se sont engagées sur cette voie sans attendre l'aide du PAC. Il convient cependant de signaler que ce programme a permis, dans de nombreux cas, d'accroître les services. Par ailleurs, dans certaines provinces, la plupart des projets du PAC ont été dirigés par des bibliothèques. La Nouvelle-Écosse et l'Île-du-Prince-Édouard sont sur le point de signer avec le gouvernement fédéral des protocoles d'entente prévoyant une gestion conjointe du PAC. D'autres provinces songent à leur emboîter le pas. Le PAC jouit d'un appui enthousiaste dans de nombreuses provinces, mais il demeure néanmoins nécessaire d'insister sur l'identité des bibliothèques dans le cadre du programme d'action fédéral. Certains participants continuaient de s'interroger au sujet du rôle que le gouvernement fédéral entend attribuer au BiblioRéseau. En bref, Industrie Canada souhaite que le BiblioRéseau contribue à accroître le nombre de Canadiens qui ont accès à l'autoroute de l'information et à améliorer la compétitivité du Canada dans l'économie mondiale. À cet égard, le rôle des bibliothèques continue de se préciser. Des participants ont fait état de tensions entre des écoles et des bibliothèques au sujet de l'accès et de priorités concurrentes. Dans certains de ces cas, le PAC a joué contre une prestation efficace de services. Dans certains sites, l'enthousiasme a semblé fléchir une fois le matériel installé. En outre, les écoles sont habituellement moins accessibles que les bibliothèques, surtout en soirée et durant la période estivale. L'abordabilité est une autre question majeure. Industrie Canada essaie actuellement de se documenter à ce sujet, notamment en ce qui concerne les écarts de coûts entre les régions rurales et urbaines. Les ministres fédéral et provinciaux travaillent à l'établissement de modèles d'abordabilité pour fins d'étude. Ils examineront également la question des normes minimales d'accès public, ainsi que des solutions permettant de combler les écarts considérables, d'une région à l'autre, dans les coûts de construction de l'infrastructure permettant aux Canadiens d'avoir accès à Internet. Les participants ont voulu examiner plus en profondeur les moyens par lesquels le gouvernement fédéral pourrait mettre son influence à contribution pour favoriser l'accès de toutes les communautés au service téléphonique. Enfin, les participants ont soulevé la question cruciale de la formation des professionnels de la bibliothéconomie nécessaire au succès de ces initiatives. Bien qu'il puisse y avoir un lien avec le travail de l'AABGD, la fin de l'aide directe du gouvernement fédéral à la formation a fait en sorte que le financement de la formation dépend maintenant entièrement des provinces. Leurs priorités risquent fort, à long terme, de demeurer inutilisées que de servir au perfectionnement des professionnels. |
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Les nouveaux rôles des bibliothèques publiques Afin de permettre au BiblioRéseau de mieux servir leurs intérêts mutuels, les participants ont examiné les nouveaux rôles des bibliothèques publiques. Les bibliothèques publiques jouent un rôle d'incubateurs économiques. À ce titre, elles stimulent le débat public sur l'utilisation et la valeur de l'information; encouragent et dirigent des projets pour transformer la discussion en action et stimulent le marché de façon proactive pour certains types d'information. Cette information peut porter sur la création d'emplois dans des marchés à créneaux et certains types d'entreprises qui sont moins tributaires de l'emplacement physique. Dans cette optique, les bibliothèques travaillent avec des organismes qui agissent comme conseillers et éducateurs en développement économique. Le rôle connexe de soutien didactique est renforcé par la croissance de l'apprentissage modulaire pour adultes et jeunes. La vie au travail et autres exigences créent des besoins en téléservices. Les utilisateurs des bibliothèques doivent donc être indépendants des installations physiques tout en y étant reliés. Les écoles cherchent également à jouer un autre rôle : répondre aux besoins sociaux et aux besoins d'information des adultes, notamment en matière d'acquisition continue du savoir. Selon une enquête effectuée en Nouvelle-Écosse en avril 1997, sous le titre «Les bibliothèques publiques en Nouvelle-Écosse : enquête dans l'ensemble de la population», l'un des principaux rôles des bibliothèques est celui de « centre de soutien didactique pour les apprenants de tous âges». (L'enquête leur reconnaissait deux autres grands rôles, soit celui de «centres de recherches et de référence» et de «centres de recherches et d'apprentissage pour enfants».) Dans certaines régions, les bibliothèques publiques sont devenues, en fait, des bibliothèques-écoles, à cause des compressions budgétaires et autres décisions qui frappent l'enseignement. Le rôle de référence et d'information des bibliothèques se modifie considérablement à mesure qu'elles mettent de l'ordre dans la «confusion» engendrée par l'explosion de l'information. La validation, l'organisation et la création de progiciels aident les utilisateurs à distinguer les sources autorisées dans la recherche d'information. Cela peut inclure la création d'un contenu sur Internet auquel les utilisateurs peuvent avoir accès depuis un endroit éloigné (c'est ce qu'on appelle la «bibliothèque virtuelle»). Les bibliothèques continueront de communiquer directement de l'information et de donner des conseils s'y rapportant. Tout débat sur les nouveaux rôles devra confirmer la fonction actuelle des bibliothèques, qui consiste à égaliser les chances d'accès à l'information, une valeur chère aux bibliothèques publiques. Or, la survie de cette valeur dépend du libre accès à l'information. La technologie offre maintenant des possibilités d'accès inédites, mais les bibliothèques doivent aider leurs clients et les utilisateurs à se familiariser avec l'ordinateur et Internet. Cela peut être particulièrement utile dans les communautés rurales. L'accès au matériel, notamment les imprimantes et les scanners, est important pour de nombreux utilisateurs des bibliothèques. En se regroupant en partenariat, les bibliothèques peuvent fournir de meilleurs services, notamment par la voie de la technologie, l'amélioration de leurs collections et autres moyens. Elles peuvent également avoir recours à l'achat en consortium et à l'acquisition collective de licences maîtresses pour réduire les coûts et faciliter l'accès à l'information. Certains participants ont exprimé la crainte que les membres des groupes traditionnellement désavantagés n'aient accès à moins de services, même si la technologie disponible attire de nouveaux utilisateurs (les hommes de 18 à 40 ans) dans les bibliothèques publiques. La diminution des ressources nuit à la qualité des services à la clientèle. Pour certaines personnes, Internet demeure réservé aux classes sociales moyenne et supérieure. Les bibliothèques publiques qui miseront sur ce service ne répondront peut-être pas aux besoins des personnes gravement désavantagées. Par ailleurs, on a dit craindre que les supporters traditionnels des bibliothèques publiques ne finissent par les considérer comme sans importance ou non pertinentes face au progrès technologique. D'autres participants ont affirmé qu'il y avait plus que jamais des employés qui assuraient des services «en première ligne». La technologie a libéré les ressources au lieu de les éloigner. Les personnes handicapées, les jeunes, les pauvres, les personnes âgées et autres personnes «en périphérie» ont maintenant accès, par le truchement d'Internet, à des sources d'information jusque là inaccessibles. Dans certaines régions, les bibliothèques sont les seuls établissements permettant d'accéder à Internet. Les bibliothèques publiques font de plus en plus figure de portes d'accès à la culture pour les communautés. Elles mettent du matériel à la disposition d'autres organisations et les aident à créer des sites Web et d'autres moyens de communication. Les bibliothèques soutiennent les réseaux communautaires, regroupent les organismes et informent la communauté sur elle-même et ses cultures. Dans leur souci d'aider la communauté, les bibliothèques servent les citoyens qui poursuivent des objectifs démocratiques. Les particuliers utilisent également les bibliothèques pour informer le monde des oeuvres qu'ils créent, notamment pat le truchement d'Internet. Les bibliothèques agissent en fait comme leurs «éditeurs». Cette forme de soutien renforce des valeurs importantes que défendent les bibliothèques. Elle met également en évidence les possibilités interactives des bibliothèques en tant qu' «hôtes de salon». À cet égard, le rôle des bibliothèques en tant qu'instrument de validation de l'information se situe à l'étape de la recherche plutôt qu'à celle de l'expression. La production de revenus est de plus en plus importante pour les bibliothèques. Internet pourrait être une source de revenus. Les entreprises et les organismes communautaires pourraient payer pour des services, comme la préparation de sites Web mondiaux, l'enseignement des techniques de base concernant l'utilisation de l'autoroute électronique, etc. Ces services de base pourraient stimuler l'intérêt pour des services plus spécialisés qui pourraient être fournis par des organismes à but lucratif au sein de la communauté. La lecture et l'information à des fins de loisirs continue d'occuper une place centrale dans les services offerts par les bibliothèques publiques. Certains établissements, comme la Bibliothèque publique de Vancouver, sont même devenus des attractions touristiques! Enfin, la défense des intérêts des bibliothèques publiques demeure essentielle au maintien de leur efficacité et de leur utilité. Des participants ont fait valoir la nécessité d'inscrire les buts et objectifs des bibliothèques publiques, énoncés plus haut, dans les programmes d'action de tous les gouvernements au Canada. |
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Table ronde avec Doug Hull Le directeur général de la Promotion des sciences et des Affaires universitaires à Industrie Canada, M. Doug Hull, a participé à une table ronde le matin du 16 juin. Dans sa déclaration liminaire, M. Hull a déclaré que le ministère de l'Industrie, qui est voué au développement économique, n'avait pas l'habitude de s'occuper d'écoles et de bibliothèques. Toutefois, l'intérêt pour le Rescol et le BiblioRéseau se justifie dans le contexte du développement communautaire et de la nouvelle économie des petites entreprises dynamiques qui oeuvrent dans les communautés dynamiques. La connectivité constituera un important moteur de ce développement. Le Programme d'accès communautaire a réussi à porter l'attention des ministres sur le développement économique communautaire et la connectivité. Le gouvernement fédéral veut réaliser des choses. Il a besoin d'idées nouvelles, originales et audacieuses dans une gamme de domaines (la jeunesse, l'unité nationale, le développement économique, etc.). La connectivité répond à ce besoin. Jusqu'à maintenant, les bibliothèques publiques se sont moins fait entendre auprès des décideurs que les entreprises de télécommunications. Les bibliothèques seront entendues dès qu'elles prendront des initiatives, mais elles doivent pour cela définir les choses les plus importantes qu'elles veulent accomplir par le truchement du BiblioRéseau. Les entreprises de télécommunications se sont engagées publiquement à réduire leurs tarifs pour les écoles et les bibliothèques, mais elles n'ont encore présenté aucune proposition en ce sens. Industrie Canada a examiné ce qu'il en coûterait pour faire des bibliothèques des points d'accès. Elles pourraient participer ensemble à un programme d'achat national à des fins de réalisation de la connectivité : en tant que clients «nationaux», les bibliothèques bénéficieraient de tarifs préférentiels. Cela serait particulièrement avantageux pour les communautés rurales. Industrie Canada élabore une vision d'accès public à Internet. Le Programme d'accès communautaire croît de 100 p. 100 par année. Industrie Canada a l'intention de créer 10 000 «points d'accès permanents» pour permettre au public d'utiliser l'autoroute de l'information. Cette mesure est considérée comme importante pour le développement social, politique et économique de l'ensemble du Canada. Les coûts à l'échelle nationale seront relativement modiques. La question est de savoir quelle part prendront les bibliothèques publiques à l'établissement de la connectivité et de l'accès public. Elles perdront les rôles qu'elles jouent présentement si elles ne défendent pas ensemble leurs intérêts et ne prennent pas l'initiative. M. Hull a proposé que les bibliothèques agissent sur plusieurs fronts et prennent, dans l'immédiat, les mesures suivantes :
Les participants ont soulevé plusieurs questions durant la table ronde, notamment celle du lien entre les initiatives fédérales et provinciales. Certaines provinces étudient la possibilité d'utiliser la fibre optique et le câble, des techniques moins coûteuses et plus avantageuses que les autres. On a exprimé le voeu que le gouvernement fédéral et les provinces puissent unir leurs ressources. Certaines bibliothèques publiques jugent important de séparer les bibliothèques et les écoles, en dépit du fait que les gouvernements ont tendance à faire le contraire. Les communautés comprennent mieux le caractère distinct des bibliothèques. Ces établissements y sont perçus différemment des écoles en tant que points d'accès communautaires. Les moyens d'accès à la disposition du public varient beaucoup selon le type d'institution. Plusieurs participants ont soutenu que les gouvernements voient dans l'accès du public à l'autoroute de l'information un moyen de se décharger des coûts sur les bibliothèques et les particuliers. Les gouvernements ne s'acquittent pas de leurs responsabilités uniquement en publiant du matériel électroniquement. Cette question est au coeur même de la responsabilité des gouvernements de répondre aux besoins d'information des citoyens dans une société informée et démocratique. Les bibliothèques publiques veulent récupérer une partie de l'argent que les gouvernements économisent en se déchargeant de leurs responsabilités en matière d'information. Le point de vue des communautés concernant les prix et l'accès peut varier de l'une à l'autre, mais les bibliothèques doivent faire connaître les coûts réels à ceux qui fournissent l'information. La technologie de l'information transforme la réalité économique de toutes les bibliothèques. Ce serait violer une valeur fondamentale des bibliothèques publiques que de se servir du non-remboursement pour menacer de bloquer l'accès du public à l'information. Quoi qu'il en soit, on s'attendra à ce que les fournisseurs d'information, notamment les gouvernements, paient pour les services de diffusion qu'ils assuraient jusque là. La grande question est de savoir comment récupérer les milliards de dollars que représente la diffusion électronique de l'information. La formation du personnel des bibliothèques publiques aura un effet déterminant sur la capacité de bénéficier des avantages de la connectivité. La Colombie-Britannique s'est dotée d'un programme de formation et d'un processus pour aider les bibliothécaires à former le public. L'information concernant ces mesures sera diffusée. Elle pourrait être utile ailleurs. Certains participants se sont dits préoccupés de ce qu'Industrie Canada n'ait pas consulté les bibliothèques publiques avant d'entreprendre des démarches pour signer des protocoles d'entente avec des provinces au sujet de la gestion du PAC. Divers groupes ont participé au processus dans chaque province. On a fait valoir que la structure de comité du PAC est la méthode de représentation des bibliothèques la plus efficace. Les provinces doivent se doter de stratégies qui vont plus loin que la simple réaction. Les propositions de collaboration avec Mbanx ont suscité beaucoup d'intérêt. M. Hull a estimé qu'il était important de voir à ce que toutes les parties soient d'accord et qu'elles aient suffisamment de temps pour discuter. Des efforts sont déployés pour trouver des modèles pratiques (sur les sites du PAC) qui puissent être utilisés. Il a été décidé de doter le Nouveau-Brunswick d'un premier site pilote. L'Ontario et l'Alberta cherchent également à en trouver. Malgré le désir de répondre rapidement à Mbanx et au Nouveau-Brunswick, M. Hull a dit douter que les progrès soient aussi rapides et directs qu'on ne le voudrait. Industrie Canada préfère une approche commune à l'endroit des institutions bancaires. Il a promis de tenir les participants au courant des progrès des discussions. En terminant, M. Hull a rappelé qu'il souhaitait voir le BiblioRéseau tendre vers l'adoption d'un programme commun entre Industrie Canada et les bibliothèques publiques. Des résultats devront être obtenus dans les prochains 18 mois. |
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Assurer des avantages mutuels Les participants ont ensuite effectué un remue-méninges sur le thème «Comment retirer des avantages mutuels du BiblioRéseau». (Les résultats du premier remue-méninges sont indiqués à l'Annexe A.) Les idées ont ensuite été regroupées sous des thèmes. (Annexe B). Les participants ont défini des indicateurs de réussite, des mesures clés, des obligations redditionnelles et des «partenaires payants» pour la plupart des thèmes. Ils sont indiqués dans la présente partie. A. FinancementIndicateurs de réussite
Mesures clés
B. Tarifs de télécommunicationsIndicateurs de réussite
Mesures clés
C. Défense des intérêtsIndicateurs de réussite
Mesures clés
Note: La formation, la recherche et les relations publiques doivent persister, être conséquentes, continues et à long terme. Il faut être prêt à faire face à la situation. D. Voix des bibliothèquesIndicateur de réussite
Mesures clés
E. Contenu intégréIndicateurs de réussite
Mesures clés
F. FormationIndicateurs de réussite
Mesures clés
G. NormesIndicateurs de réussite
H. Nouveaux rapportsIndicateurs de réussite
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Prochaines étapes
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