Agence de santé publique du Canada / Public Health Agency of Canada
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Volume 16, No 1- 1995

 

  Agence de santé publique du Canada


Rapport d'atelier:
Messages destinés à informer le public quant à la réduction des risques du rayonnement ultraviolet
Christina J. Mills et Stephanie Jackson

Le Colloque national sur les maladies liées au rayonnement ultraviolet, qui s'est tenu en 1992, recommandait que «la Société canadienne du cancer, l'Association canadienne de dermatologie et la Société canadienne d'ophtalmologie devraient se joindre à Santé et Bien-être social Canada [maintenant Santé Canada], à Environnement Canada et aux autres organismes pertinents pour produire le matériel qui pourrait être utilisé dans des programmes d'information du public et pour coordonner des stratégies.» Le Colloque recommandait en outre qu'«il est essentiel que le message [concernant le rayonnement ultraviolet] soit conséquent, positif et qu'il provienne de sources dignes de foi» et qu'il «doit atteindre toutes les couches de la société»1 .

On a étudié cette recommandation lors d'un atelier organisé par Santé Canada et Environnement Canada, avec la collaboration active de la Société canadienne du cancer, qui a eu lieu à Hull (Québec) les 24 et 25 septembre 1994. Cet atelier réunissait des représentants de plus de deux douzaines d'organismes ayant un rôle à jouer dans la préparation et/ou la diffusion de messages de santé publique concernant le rayonnement ultraviolet.

L'atelier avait principalement pour objet de relever les faiblesses et les inconséquences des messages de santé publique relatifs aux rayons ultraviolets [UV] et d'en arriver à un consensus sur la façon de rédiger ces messages pour les rendre conséquents et sur les moyens à prendre pour les diffuser. En diffusant des messages pertinents, on permet au public de faire des choix éclairés et de prendre des mesures (ou de changer leurs habitudes) en vue de réduire leur exposition aux rayons UV et les risques pour la santé qui y sont liés.

Connaissances de base et messages destinés à informer le public

Les participants à l'atelier ont discuté de l'état des connaissances en ce qui concerne l'exposition aux rayons UV, des risques qu'une telle exposition présente pour la santé et des mesures qui peuvent être prises pour réduire cette exposition et ces risques pour la santé. Ces données ont permis de rédiger une série de messages de base qui ont été approuvés. Les tableaux suivants indiquent l'état des connaissances concernant l'exposition aux rayons UV et les risques qui y sont liés (avec données scientifiques en cours à l'appui), ainsi que les messages correspondants qui devraient être diffusés dans le public.

Les participants à l'atelier ont convenu d'utiliser ces messages pour élaborer le matériel qui sera utilisé au sein de leurs organismes respectifs, en gardant à l'esprit qu'il pourrait être nécessaire de raffiner certains messages de façon à les adapter à leurs clients ou à leurs groupes cibles. Par exemple, l'information contenue dans la colonne «ÉTAT DES CONNAISSANCES» pourrait également être transmise à certains groupes cibles par l'entremise d'informations ou de messages destinés au public. Les messages ne sont pas conçus pour être utilisés mot à mot, mais leur contenu doit être véhiculé dans les termes convenant à chacun des auditoires cibles.

Questions en suspens

Une série de questions sont demeurées sans réponse à la fin du présent atelier. On a envisagé d'élaborer des normes canadiennes d'essai et d'étiquetage des vêtements de façon à renseigner le public sur la protection qu'ils offrent contre les rayons UV. On a décidé de procéder à de plus amples études dans ce domaine pour déterminer s'il vaut la peine de continuer dans ce sens dans le contexte canadien (c.-à-d. de déterminer s'il s'agit d'une stratégie viable de réduction de l'exposition générale aux rayons UV) et, le cas échéant, comment faire en sorte que cette question reçoive l'attention voulue à l'avenir.

Des participants ont indiqué qu'il faut veiller à ce que l'étiquetage des écrans solaires soit clair et uniforme d'un produit à l'autre. Il faut notamment indiquer clairement quand appliquer l'écran solaire (c.-à-d. le délai recommandé entre l'application et l'exposition, ainsi que la fréquence d'application selon les différentes conditions à l'extérieur, p. ex. en nageant) et quelle quantité appliquer. Des participants estimaient également que le public doit recevoir des messages clairs et conséquents sur l'efficacité de divers types d'écrans solaires comparée à celle de l'écran total.


TABLEAU 1
Exposition aux rayons ultraviolets (UV)
ÉTAT DES CONNAISSANCES MESSAGES DESTINÉS À INFORMER LE PUBLIC

Ozone

Le rejet de certaines substances chimiques dans l'atmosphère s'est traduit par un appauvrissement de la couche d'ozone au
cours de 15 dernières années.
La couche d'ozone au dessus du Canada est en général de 5 à 10 % plus mince qu'avant 1980, l'appauvrissement se faisant
davantage sentir au printemps et à la fin de l'hiver.
Une diminution de 1 % de l'épaisseur de l'ozone se traduit généralement par une augmentation de 1,1 % des rayons UVB
responsables de l'érythème actinique (coup de soleil) à la surface terrestre. Il est difficile d'isoler les tendances en matière de
rayons UVB à la surface terrestre à cause des effets complexes de la couverture nuageuse et de la pollution urbaine. Toutefois,
des études récentes ont montré que la diminution de 5 à 10 % de l'épaisseur de la couche d'ozone depuis 1980 a résulté en une
augmentation similaire des rayons UVB.

La couche d'ozone s'est amincie de façon notable
depuis 1980. Il en est résulté une légère
augmentation des rayons UVB à la surface
terrestre.
Propriétés des rayons UV
Le spectre UV est constitué de rayonnements absorbants à des longueurs d'onde plus courtes que la lumière visible que l'on
divise en trois types : les UVA, les UVB et les UBC. Les UVC sont ceux dont la longueur d'onde est la plus courte et ceux qui
sont les plus énergétiques, mais ils sont complètement arrêtés par l'oxygène et l'ozone atmosphériques. Les UVB sont assez
énergétiques, mais à peu près 98 % sont absorbés par l'ozone atmosphérique, celui que l'on retrouve surtout dans la couche
d'ozone. L'amincissement de cette couche permet à une plus grande quantité d'UVB d'atteindre la surface terrestre. Les UVA
sont les moins énergétiques et la plupart traversent l'atmosphère sans encombre.
La quantité de rayons UV qui arrive à la surface terrestre est déterminée par l'angle que forme le soleil avec l'horizon et la
quantité d'ozone de l'atmosphère. L'intensité des rayons UV à un endroit déterminé dépend de facteurs tels que la latitude, la
période de l'année et du jour, l'altitude, la couverture nuageuse et le taux de réflection.
L'intensité des rayons UV dépend de facteurs tels
que la situation géographique, l'altitude, la période
de l'année et du jour, la couverture nuageuse et le
taux de réflection.
Endroit
L'intensité des rayons UV varie beaucoup en fonction de la latitude; elle est plus forte près de l'équateur. En été, les rayons UV
dans le sud du Canada sont à peu près trois fois plus intenses que dans les Territoires du Nord-Ouest.
Les rayons UV sont en général plus intenses pendant toute l'année dans les pays chauds que dans le sud du Canada. Le soleil
d'hiver sous les tropiques peut être aussi fort que le soleil d'été au Canada.
L'intensité des rayons UV augmente avec l'altitude : à 1 000 mètres, les rayons UV sont 7 % plus intenses qu'au niveau de la
mer; et à 3 000 mètres, ils sont 20 % plus intenses.
En Amérique du Nord, les rayons UV sont plus
intenses à mesure que l'on se déplace vers le sud.
En général, les rayons UV deviennent plus
intenses à mesure que l'on se rapproche de
l'équateur.
Les voyageurs doivent prendre notre que les
rayons UV sont plus intenses toute l'année dans
les pays chauds que dans le sud du Canada.
L'intensité des rayons UV augmente également
avec l'altitude.
Période de l'année et du jour
L'intensité des rayons UVA et UVB varie en fonction d'un cycle annuel marqué, qui dépend principalement des variations de
l'élévation du soleil par rapport à l'horizon. Les rayons UV sont sensiblement plus intenses d'avril à septembre, et atteignent un
maximum en juin et juillet. L'intensité maximale des rayons UVB en juillet dans le sud du Canada est à peu près six fois plus
élevée qu'en décembre, et l'intensité maximale des UVA en juillet est à peu près trois fois plus élevée qu'en décembre.
En hiver, l'intensité des rayons UV est faible, mais elle peut se révéler importante, notamment lorsque l'exposition est prolongée
ou que les rayons sont réfléchis par la neige brillante.
L'intensité des rayons UV par temps clair atteint quotidiennement un maximum à midi en temps solaire. En été, cela signifie
généralement entre 13 h 00 et 13 h 45 en temps local, selon l'endroit. Les rayons UV diminuent à environ la moitié de ce
maximum quotidien 2,5 à 3 heures avant et après midi en temps solaire.
En été, les rayons UV sont généralement d'intensité moyenne à forte entre 11 h 00 et 16 h 00. Toutefois, cette plage d'exposition
varie d'un mois à l'autre et d'un endroit à l'autre. Les prévisions de l'indice UV quotidien pour diverses régions au Canada nous
renseignent plus précisément sur cette plage d'exposition. Ces prévisions vous sont fournies par votre bureau météorologique
local.
L'intensité des rayons UV peut quand même être importante à l'extérieur de cette plage de 11 h 00 à 16 h 00 pour une personne
qui est longtemps exposée au soleil.
L'intensité des rayons UV varie beaucoup au
cours de l'année; elle est passablement plus
élevée d'avril à septembre, et atteint un maximum
en juin et juillet. À la fin du printemps et en été, les
rayons UV sont moyennement ou très intenses de
11 h 00 à 16 h 00, le maximum étant atteint au
début de l'après-midi. Votre bureau
météorologique local peut vous donner de plus
amples informations.
En principe, les rayons UV sont d'intensité
moyenne à forte lorsque votre ombre portée est
plus courte que vous.
En hiver, l'intensité des rayons UV est faible, mais
elle peut quand même se révéler importante,
notamment lorsque l'exposition est prolongée ou
que les rayons sont réfléchis par la neige brillante.
Couverture nuageuse
Les nuages réduisent, mais n'éliminent pas, l'exposition aux rayons UV. Un ciel variable dont la couverture nuageuse est mince
ne réduit l'intensité des rayons UV que de 10 à 20 %, alors qu'un ciel entièrement couvert de gros nuages épais peut la réduire
de 50 à 80 %.
Les nuages réduisent, mais n'éliminent pas,
l'exposition aux rayons UV. Un ciel variable ou
dont la couverture nuageuse est mince laisse
passer la plupart des rayons UV, alors qu'un ciel
entièrement couvert de gros nuages épais réduit
significativement l'intensité des rayons UV.
Réflection
La réflection peut augmenter l'intensité des rayons UV de manière significative : jusqu'à 85 % des rayons UV sont réfléchis par la
neige fraîche; et des surfaces brillantes comme le béton blanc ou le sable intensifient les rayons UV de 15 à 20 %.
L'eau réfléchit moins de 10 % des rayons UV incidents. À peu près 40 % des rayons UVB incidents traversent la première
couche de 30 cm en eau douce et plus de 80 % de cette profondeur dans une piscine.
La réflection peut augmenter l'intensité des rayons
UV de manière significative. La neige fraîche peut
réfléchir 85 % des rayons UV, et d'autres surface
brillantes comme le sable et le béton blanc
augmentent également l'intensité des rayons UV
de 15 à 20 %.
L'eau réfléchit faiblement les rayons UVB et la
plupart traversent la couche supérieure de l'eau
dans les lacs et les piscines propres. Il ne faut pas
négliger de se protéger contre les rayons UV
lorsqu'on se baigne ou qu'on se divertit dans l'eau.
Lits solaires
L'intensité des rayons UV (notamment les UVA) peut être significativement plus élevée dans les lits solaires qu'en plein soleil.
L'intensité des rayons UV (notamment les UVA)
peut être significativement plus élevée dans les lits
solaires qu'en plein soleil.

TABLEAU 2
Risques pour la santé liés à l'exposition aux rayons ultraviolets (UV)
ÉTAT DES CONNAISSANCES MESSAGES DESTINÉS À INFORMER LE PUBLIC
Les rayons UV peuvent menacer la santé.
La plupart des cancers de la peau sont causés par les rayons UV.
Les rayons UV sont responsables d'un vieillissement prématuré de la peau.
Les yeux, la peau et d'autres tissus peuvent être endommagés par les rayons UV,
sans qu'il y ait nécessairement brûlure. Les dommages peuvent être à court terme (p.
ex. coup de soleil) et à long terme (p. ex. vieillissement prématuré de la peau).
Certains personnes sont plus sensibles aux effets des rayons UV que d'autres. Tous
les types de peau peuvent être endommagés, mais les peaux plus claires courent
davantage de risques. Les dommages oculaires sont indépendants du type de peau
ou de la couleur des yeux.
Certains médicaments, produits chimiques et cosmétiques interagissent avec les
rayons UV et peuvent endommager la santé.
La peau a des fonctions immunologiques qui peuvent être supprimées par les rayons
UV. Il n'y a pas de consensus clair parmi les chercheurs dans le domaine de la santé
sur les effets cliniques de la suppression immunologique due aux rayons UV.
Les rayons UV, qu'ils proviennent du soleil ou des lampes solaires, ont un rôle
important à jouer dans le cancer de la peau, le vieillissement prématuré et les
cataractes.
La plupart des cancers de la peau sont causés par l'exposition au soleil.
La peau et les yeux peuvent être endommagés sans qu'il y ait nécessairement brûlure.
Tous les types de peau peuvent subir des dommages, mais les peaux claires courent
davantage de risques. Les dommages oculaires sont indépendants du type de peau
ou de la couleur des yeux.
Les dommages peuvent être immédiats (p. ex. coup de soleil) et à long terme (p. ex.
vieillissement prématuré de la peau). Toute exposition contribue à l'endommagement
cumulatif au cours de la vie.
Parfois, certains médicaments, cosmétiques et d'autres substances peuvent interagir
avec les rayons solaires et menacer la santé (s'adresser à un professionnel de la
santé pour plus d'informations).
Les rayons UV peuvent supprimer les fonctions immunologiques de la peau.

TABLEAU 3
Stratégies de réduction de l'exposition aux rayons UV et des risques pour la santé qui y sont liés
Il est possible de jouir pleinement des activités de plein air tout en réduisant son exposition aux rayons UV.
Réduire au minimum l'exposition au
soleil.
Planifier ses activités extérieures avant 11 h 00 ou après 16 h 00 au moment où l'intensité des rayons du soleil est à son minimum.
Consulter l'indice UV pour prévoir l'intensité des rayons UV chaque jour.
Se protéger du soleil à l'extérieur d'avril à septembre, entre 11 h 00 et 16 h 00 tous les jours.
En hiver, se protéger du soleil lors de périodes d'exposition prolongée ou en présence de neige fraîche et brillante.
Lors de séjour dans des pays plus chauds, se rappeler que les rayons UV y sont plus intenses et qu'il est donc particulièrement
important de se protéger contre le soleil.
Il n'existe pas de moyen sûr de se faire bronzer. Les salons de bronzage et les lampes solaires n'offrent aucune garantie d'innocuité.
Rechercher l'ombre. Rechercher l'ombre, tout particulièrement entre 11 h 00 et 16 h 00.
Chercher à créer de l'ombre en aménageant des abris et des parcs boisés.
Bien se couvrir. Porter des vêtements qui couvrent les bras et les jambes.
Porter un chapeau à large bord pour se protéger la figure et le cou.
Porter des lunettes de soleil qui absorbent les rayons UV.
Utiliser un écran solaire. Les écrans solaires ne remplacent pas la recherche de l'ombre et le port de vêtements, d'un chapeau et de lunettes de soleil.
Les écrans solaires ne sont pas conçus pour augmenter le temps passé au soleil, mais pour réduire l'exposition et protéger contre les
coups de soleil lorsqu'il faut rester au soleil.
Utiliser un écran solaire dont le FPS est d'au moins 15 et qui protège à la fois contre les rayons UVA et UVB.

   

Après avoir discuté des effets des rayons UV sur le système immunitaire, on a convenu qu'il faut mieux comprendre les effets directs sur la santé dans ce domaine avant d'élaborer des messages visant à informer le public à ce sujet.

On a soulevé plusieurs préoccupations et problèmes liés à l'indice UV à la fin de l'atelier, et le temps n'a pas permis d'en discuter à fond. Un groupe de travail a donc été formé par la suite en vue d'examiner les mesures à prendre pour se protéger du soleil à divers indices UV. Les résultats d'une enquête nationale sur l'exposition solaire et les comportements en matière de protection dans ce domaine nous permettront de mieux définir l'utilisation de l'indice UV par le public. On a recommandé d'en arriver à un consensus pour intégrer ces données à celles provenant d'autres experts.

Prochaines étapes

La prochaine étape consiste à veiller à ce que les données acquises et les messages formulés et approuvés au cours de cet atelier soient largement diffusés au sein de la communauté scientifique et du milieu de la santé publique. Les participants à l'atelier ont accepté de rapporter ces messages à leurs organismes respectifs et à les utiliser pour formuler tout nouveau document dans ce domaine, et à en tenir compte au moment de la réimpression de documents déjà publiés. Le Laboratoire de lutte contre la maladie veillera à ce que les autres organismes pertinents reçoivent un exemplaire du rapport. Un résumé de ce rapport sera également publié dans Promotion de la santé au Canada.

Les participants ont convenu que l'organisme dont ils relèvent aura a étudier cette question plus à fond de façon à raffiner ces messages ou à les adapter à leurs clients ou groupes cibles.

Des participants ont également discuté de la nécessité de ne pas se limiter aux messages instructifs. On a suggéré, par exemple, qu'au lieu d'insister sur la «recherche de l'ombre», on devrait inciter les individus et les organismes à créer de l'ombre. Les organismes qui traitent de l'ombre, comme Global Releaf (Les Amis de la Terre), la Evergreen Foundation et Mon milieu, mes arbres doivent être informés des matières figurant dans le présent rapport. En outre, on a proposé que les décisionnaires qui ont la responsabilité de traduire en «mesures pour une collectivité en bonne santé» les connaissances ayant trait aux risques d'exposition aux rayons UV soient informés des résultats de l'atelier.

Enfin, on a convenu de la nécessité de veiller à ce que l'information de base et les messages destinés à informer le public sur les rayons UV soient toujours cohérents et scientifiquement irréprochables. Idéalement, il faudrait prévoir un répertoire central du matériel éducatif, un mécanisme d'examen du nouveau matériel par des bénévoles pour en assurer la cohérence et un processus de traitement des questions en suspens ou des nouvelles questions pour veiller à ce qu'elles soient intégrées à l'ensemble des messages existants. Aucun organisme n'était en mesure d'agir seul en permanence et de s'acquitter de toutes ces fonctions, mais un certain nombre de participants se sont déclarés volontaires pour assumer certaines tâches connexes. Les trois organismes continueront de collaborer pour faire avancer les travaux dans le cadre du réseau qui s'est formé lors du présent atelier.

Références

1. Gibbons L, Anderson L, réds. Compte-rendu du Colloque sur les maladies liées au rayonnement ultraviolet; 1992 mars 24-26; Ottawa (Ont). Maladies chroniques au Canada 1992;13(5 Suppl):S7-8.

Participants

Barbara Bewerse (US Centers for Disease Control and Prevention); Anthony Cullen (Association canadienne des optométristes); Stephanie Charron (Santé Canada); Ann Donovan (Saskatchewan Recreation); Lynn From (Women's College Hospital, University of Toronto); Andrea Grantham (Association canadienne pour la santé, l'éducation physique, le loisir et la danse); Pat Holas (Conseil canadien de la sécurité); Ian Miller (Réseau météorologique, Météomédia Inc.); Ian Morton (Coalition of Agencies for School Health); Joyce Nsubuga (Ministère de la Santé de l'Ontario); Kathleen Nunn (Association canadienne des infirmières et des infirmiers du Canada); Bhawani Pathak (Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail); Tracey Remkes (Association canadienne de santé publique); Pierre Ricard (Fédération des médecins spécialistes du Québec et Association des dermatologistes du Québec); Jason Rivers (Association canadienne de dermatologie); Art Salmon (ParticipACTION); Bruce Torrie (The Skies Above Foundation); Robert Waugh (US Environmental Protection Agency); Cyril Wilding (Association canadienne des cosmétiques, produits de toilette et parfums); Robert White (Association canadienne des fabricants de médicaments non-ordonnancés); Sharon Williams (Institut canadien des inspecteurs en santé publique); Judy Kent, Animatrice (Kent Consulting); Kathleen Dugas, Rapporteuse (Santé Canada)

Comité de planification

Yvon Deslauriers, Micheline Ho, Alice Lee, Catherine McCourt, Christina Mills, Morina Reece (Santé Canada); Alison Davis (Société canadienne du cancer); Cathy Leinweber (Alberta Cancer Board et Société canadienne du cancer); Denis Bourque, David Broadhurst, Robert Saunders (Environnement Canada)

Références des auteurs

Christina J. Mills et Stephanie Jackson, Division de la lutte contre la maladie, Bureau de l'épidémiologie des maladies chroniques, Laboratoire de lutte contre la maladie, Santé Canada, Pré Tunney, Localisateur postal : 0602E2, Ottawa (Ontario) K1A 0L2

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Dernière mise à jour : 2002-10-29 début