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![]() Rapport de la situation Stratégie canadienne de lutte contre le cancer Résumé La Stratégie canadienne de lutte contre le cancer est une initiative
issue de groupes oeuvrant dans le domaine. Elle est dirigée conjointement
par la Société canadienne du cancer, l'Institut national
du cancer du Canada, l'Association canadienne des organismes provinciaux
de lutte contre le cancer et Santé Canada. L'étape de planification
a débuté en janvier 1999 et plus de 130 professionnels
de la santé et représentants communautaires y consacrent
bénévolement leur temps, leur expérience et leur
expertise. Un des éléments essentiels au succès de
la mise en oeuvre de la stratégie est la participation des ministères
provinciaux et territoriaux de la Santé dès le début
du processus de planification. Des groupes de travail examinent 11 éléments
du continuum du cancer : la prévention, le dépistage,
le diagnostic, le traitement, le soutien et la réadaptation, les
soins palliatifs, le cancer chez l'enfant, la recherche, la planification
des ressources humaines, la surveillance et l'informatique/technologie.
Lors de deux conférences, les personnes et groupes qui s'intéressent
au cancer participeront à l'élaboration de recommandations
et à l'établissement de priorités pour la lutte contre
le cancer au Canada.
Le concept d'une approche stratégique coordonnée de la lutte contre le cancer n'a rien de nouveau1 ni de spécial au Canada2. Ce qui est nouveau, c'est la reconnaissance de plus en plus aiguë du fait que c'est peut-être la dernière chance que nous avons de nous préparer à supporter le fardeau de plus en plus lourd que représente le cancer, compte tenu du vieillissement de la population, avant que notre système de santé ne soit submergé par suite de l'augmentation de la prévalence et de l'incidence du cancer au Canada. Il nous faut faire face à cette crise imminente non seulement pour des raisons économiques mais aussi à cause du douloureux impact qu'elle aura sur les personnes, les familles et les collectivités. Tous les groupes, les individus et les organisations qui oeuvrent dans le domaine de la lutte contre le cancer au Canada sont interpelés, car aucune organisation ou institution n'a les ressources ou les compétences nécessaires pour faire face seule au problème. Conscients de cela, la Société canadienne du cancer (SCC), l'Institut national du cancer du Canada (INCC), l'Association canadienne des organismes provinciaux de lutte contre le cancer (CAPCA) et Santé Canada (SC) ont fait appel à la collaboration de tous pour élaborer la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer. La définition suivante de la lutte contre le cancer a été adaptée d'une définition élaborée par le Comité consultatif sur le contrôle du cancer, Institut national du cancer du Canada3.
Depuis janvier 1999, un comité directeur, formé de représentants des quatre organisations dirigeantes ont préparé un plan de travail pour l'élaboration de la stratégie. L'objectif de ce processus d'élaboration échelonné sur deux ans est de créer, avec l'aide de tous les intervenants dans la lutte contre le cancer au Canada, une stratégie coordonnée visant des objectifs communs axés sur la réduction et la saine gestion du fardeau que représente le cancer. La participation des ministres provinciaux et territoriaux de la Santé à toutes les étapes de cette initiative est cruciale, car ce sont eux finalement qui établiront les politiques et les priorités de programme pour la mise en oeuvre de la plupart des recommandations issues de cette stratégie. En raison de la complexité et de la diversité des modalités de prestation de soins aux cancéreux par les ministères provinciaux et territoriaux, il faut disposer de nombreuses méthodes qui se renforcent mutuellement si l'on veut assurer une participation satisfaisante au processus. Jusqu'à présent, les comités consultatifs fédéraux-provinciaux-territoriaux (Comité consultatif sur la santé de la population [CCSP], Comité consultatif des services de santé, Comité consultatif des ressources humaines en santé et Comité consultatif de l'information sur la santé) ont été invités à indiquer la mesure dans laquelle les gouvernements qu'ils représentent sont prêts à participer à l'élaboration de la stratégie. Des représentants de ministères provinciaux et territoriaux siègent au sein des principaux organes de planification (voir la prochaine section). La stratégie s'appuiera sur les connaissances actuelles relatives aux causes, au diagnostic, au traitement du cancer, à la survie et à la qualité de vie, pour recommander des mesures qui contribueront à prévenir, à guérir et à prendre en charge le cancer. L'accent sera mis sur les activités suivantes :
Le processus de planification de la stratégie a rallié l'appui et les efforts de nombreux professionnels de la santé et organisations oeuvrant dans le domaine de la lutte contre le cancer. Cette mobilisation se reflète dans la structure et l'organisation de l'initiative (voir la figure 1) et le nombre de professionnels et de représentants communautaires (plus de 130) qui participent à la planification. Onze groupes de travail chargés d'un sujet ou d'un thème et formés de professionnels et de représentants communautaires bénévoles ont reçu pour tâche d'examiner les questions prioritaires ainsi que les données et les possibilités d'intervention, et de formuler des recommandations propres à leur domaine (voir le tableau 1). Les présidents de ces groupes ont été nommés par le Comité directeur. Les recommandations des groupes de travail seront présentées à un comité superviseur, appelé Groupe d'intégration. Ce groupe coordonnera le contenu de la stratégie en dirigeant les groupes de travail, en examinant leurs recommandations et en favorisant l'intégration des sujets et thèmes. Il est composé des présidents de chaque groupe de travail, de représentants d'organisations nationales du domaine de la santé, de représentants communautaires et d'experts du secteur de la lutte contre le cancer (voir le tableau 2). Toutes les étapes du processus de planification de la stratégie sont supervisées par le Comité directeur, qui est constitué de cadres supérieurs des quatre organisations partenaires. Un secrétariat de lutte contre le cancer a été mis sur pied à Santé Canada pour coordonner et faciliter le processus de planification.
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FIGURE 1
Organisation et structure du processus de planification de la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer ![]() |
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Un vaste éventail de représentants de groupes intéressés oeuvrant dans le domaine de la lutte contre le cancer seront invités à participer à deux conférences nationales : une à la mi-étape de la planification pour fournir des renseignements et des commentaires relatifs aux recommandations préliminaires de chaque groupe de travail, et l'autre aura lieu vers la fin du processus de planification afin d'établir les priorités d'action. La participation de toutes les personnes intéressées oeuvrant dans le domaine, tels que les groupes de soutien pour chaque type de cancer et le personnel paramédical, est essentielle si l'on veut établir une base sur laquelle on pourra s'appuyer pour élaborer une stratégie concertée. Une telle stratégie ne pourra être mise en oeuvre que si l'on a recueilli un vaste consensus quant aux priorités stratégiques nationales. On prévoit y arriver non seulement par le biais des conférences mentionnées ci-dessus mais également en favorisant la participation aux partenariats et aux mécanismes nécessaires à la mise en oeuvre de la stratégie.
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Possibilités offertes La création d'une stratégie nationale visant des objectifs sur lesquels on s'entend permettra de déployer un effort de collaboration concertée pour s'attaquer à un important problème de santé publique, de partager les responsabilités entre un certain nombre d'organisations, d'effectuer des interventions spécifiques qui autrement ne seraient pas pratiques et de mettre en place des structures bien soutenues pour traiter des questions émergentes dans le domaine. Au nombre des possibilités qu'offrent un cadre stratégique coordonné figurent un mécanisme national d'évaluation et de clarification des programmes et des lignes directrices pour le dépistage du cancer, un mécanisme national de surveillance et de coordination de l'offre et de la demande en matière de personnel pour le soin et le traitement du cancer, et l'établissement de réseaux de recherche portant sur des sujets précis jugés d'intérêt national.
1. Compte-rendu de Cancer 2000 : un rapport des travaux d'un groupe de travail national. Cancer 2000 : stratégies de lutte contre le cancer au Canada. Toronto: Groupe de travail de Cancer 2000, 1992. 2. Organisation mondiale de la santé. Programmes nationaux de lutte contre le cancer : politiques et principes gestionnaires. Genève: Organisation mondiale de la santé, 1995. 3. Comité consultatif sur le contrôle du cancer, Institut national du cancer du Canada. Bridging research to action: a framework and decision-making process for cancer control. Can Med Assoc J 1994;151(8):1141-6.
Références des auteurs Silvana Luciani et Neil J. Berman, Secrétariat de la lutte contre le cancer, Direction générale de la promotion et des programmes de la santé, Santé Canada Correspondence: Silvana Luciani, Secrétariat de la lutte contre le cancer, Santé Canada, pré Tunney, Immeuble Jeanne Mance, Indice de l'adresse : 1909A2, Ottawa (Ontario) K1A 0K9
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Dernière mise à jour : 2002-10-02 | ![]() |