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Date de la version la plus récente : Septembre 2008
La version révisée reflète ce qui suit :
Période interpandémique – Phases pandémiques canadiennes 1.0, 1.1, 2.0, 2.1
Le Réseau de préparation des laboratoires à une pandémie d’influenza (RPLPI) du Réseau des laboratoires de santé publique du Canada (RLSPC) a élaboré le présent document en s’inspirant des phases qui ont été définies dans le Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza dans le secteur de la santé. Les questions liées aux tests de laboratoire, à la surveillance en laboratoire et à la collecte de données, de même que celles liées aux communications ainsi qu’à la préparation à la pandémie sont abordées selon l’ordre des phases canadiennes. Le présent document fournit des lignes directrices générales pour faciliter l’uniformisation des tests de laboratoire pour l’influenza durant la période interpandémique, la période d’alerte pandémique et la période pandémique. Il est destiné aux professionnels des laboratoires.
Dans l’éventualité d’une pandémie de grippe, les laboratoires contribueront à faciliter la mise en œuvre de mesures de santé publique rapides et pertinentes. Durant une pandémie, les tests de laboratoire permettront de :
La présente Annexe C - Lignes directrices à l’intention des laboratoires en cas de pandémie d’influenza fournit aux établissements canadiens s’occupant du dépistage de l’influenza des recommandations concernant les tests de laboratoire, la surveillance et la collecte de données, la communication et la planification de la préparation à la pandémie. De plus, en tant que groupe de travail sur les laboratoires du Comité sur la pandémie d’influenza (CPI), le RPLPI a formulé des recommandations relatives aux exigences minimales pour la prestation de services de laboratoire de santé publique durant une pandémie d’influenza (Appendice B).
Les responsabilités des laboratoires dépendront de la phase de la pandémie. Durant la période interpandémique et la période d’alerte pandémique, il est recommandé que les laboratoires de dépistage de l’influenza réalisent des tests en appui à la surveillance courante de l’influenza, procèdent à la détection de nouveaux sous-types du virus et planifient leur préparation à la pandémie.
Lorsque la transmission d’une nouvelle souche grippale de personne à personne aura été établie au Canada, la demande d’analyses de laboratoire atteindra des niveaux sans précédent. Les laboratoires doivent se préparer à répondre à la demande en conséquence.
Durant la période pandémique (phases 6.0 à 6.2), les laboratoires effectuant la détection de l’influenza soutiendront les efforts en matière d’épidémiologie visant à suivre la propagation et la tendance de la pandémie et à surveiller la résistance aux antiviraux. On présume que durant cette période le diagnostic de grippe sera principalement posé par évaluation clinique.
Le présent document fournit un certain nombre d’hypothèses de planification permettant de se préparer adéquatement à une pandémie éventuelle. On encourage les laboratoires à passer en revue leurs fonctions, autant celles liées à l’influenza que les autres. Il faut également étudier les questions de ressources humaines. Point encore plus important, les laboratoires doivent se concentrer sur le renforcement de leur capacité avant l’apparition d’une pandémie au Canada.
Les laboratoires qui effectuent des tests de détection de l’influenza maintiendront les services courants de diagnostic en laboratoire en procédant ainsi :
En dehors de la saison grippale, les cas d’infections respiratoires graves (IRG) devront faire l’objet d’une investigation complète selon les méthodes standard de détection des pathogènes respiratoires.
Pour l’influenza saisonnière, le prélèvement nasopharyngé (PNP) est le type d’échantillon privilégié parce qu’il donne les meilleurs résultats dans la plupart des tests de détection directe des antigènes, de même que dans les cultures cellulaires. Veuillez consulter l’Appendice D pour connaître la procédure de PNP appropriée.
Les prélèvements de gorge par écouvillonnage ne sont pas recommandés à cause de leur piètre sensibilité dans les épreuves basées sur les cultures et les antigènes. Toutefois, les prélèvements de gorge et les liquides de lavage nasopharyngé (NP) peuvent être acceptables ou recommandés par les fabricants de certaines trousses de détection rapide.
Les prélèvements nasaux par écouvillonnage peuvent être une option acceptable chez les enfants, en particulier lorsqu’on utilise un TAN.
Des échantillons devraient être prélevés dès l’apparition des symptômes, car l’excrétion virale est maximale au début de la maladie et elle diminue généralement pour atteindre des niveaux non détectables après cinq jours chez les adultes immunocompétents. L’excrétion virale peut durer plus longtemps chez les enfants et les patients immunodéprimés; un prélèvement après cinq jours de maladie peut donc être utile dans cette situation.
Les laboratoires se conformeront au Règlement sur le transport des marchandises dangereuses lors de l’envoi d’échantillons d’influenza.
Les laboratoires suivront les procédures appropriées de désinfection selon le type d’échantillon.
Les laboratoires suivront les lignes directrices en matière de biosécurité émises par le Bureau de la sécurité des laboratoires du Centre de mesures et d’interventions d’urgence (CMIU).
Des échantillons d’isolats prélevés en début de saison et en fin de saison peuvent être soumis au LNM aux fins d’analyse de la résistance à l’amantadine et aux inhibiteurs de la neuraminidase, selon l’entente entre le LNM et les LSP. Le LNM procédera à des analyses pour la surveillance de la résistance dans des souches émergentes et présentement en circulation.
Le LNM collaborera à la recherche et au développement ayant trait à la surveillance de l’efficacité du vaccin antigrippal, de la réponse immunologique, et de l’évolution et du type de réactivité croisée entre les souches dans la population.
Le LNM, en collaboration avec le groupe de travail sur les vaccins pandémiques du CPI, mettra au point des protocoles d’évaluation de la réponse immunitaire chez des vaccinés. Les LSP ou des laboratoires désignés pourront aussi, en collaboration avec le LNM, élaborer et mettre en place des protocoles similaires, en fonction des ressources disponibles et de leur savoir-faire. Les épreuves pourraient comprendre des tests par inhibition de l’hémagglutination (HAI) ou d’autres épreuves utilisant les antigènes qui sont inclus dans les vaccins les plus à jour.
Au cours de la phase 3.0, la capacité et l’approche de prestation des services d’analyse diagnostique seront maintenues durant la saison grippale comme aux phases 1.0, 1.1, 2.0 et 2.1. Le LNM aura la responsabilité de la confirmation de tous les échantillons ayant donné un résultat positif pour une nouvelle souche du virus de l’influenza.
Le LNM fournira les réactifs et les témoins qui seront essentiels à la mise au point des épreuves pour les nouvelles souches émergentes et à l’assurance de la qualité. Le LNM sera responsable des tests de détermination du phénotype et de la diffusion de l’information aux LSP. Les LSP auront la responsabilité des épreuves génétiques (c.‑à‑d., l’identification par PCR).
Le LNM accordera la priorité à la préparation de réactifs pour l’identification de la nouvelle souche en prévision de la phase 3.1. Il diffusera les protocoles applicables au TAN et aux cultures classiques, selon les besoins.
Durant la phase 3.1, le LNM aura la responsabilité de confirmer les résultats de tous les échantillons qui se sont révélés positifs pour une nouvelle souche du virus de l’influenza. Il fournira aussi l’information sur la nouvelle souche d’influenza à l’OMS et coordonnera toute analyse subséquente.
Durant la phase 3.1, les LSP et autres laboratoires de diagnostic seront sur un pied d’alerte (niveau élevé) et concentreront leur attention sur :
Il y aura une augmentation de la demande de tests, l’accent étant mis sur l’identification du type d’hémagglutinine (HA) des virus identifiés. La RT-PCR sera particulièrement utile pour la détection rapide et la détermination du type d’HA. Bien que l’on encourage l’isolement viral pour faciliter la détection de l’émergence de nouveaux sous-types au Canada, le nombre de laboratoires qui peuvent procéder à la culture virale au niveau de confinement 3 est limité.
Le recours à des tests commerciaux rapides au PDS pour la détection d’un nouveau sous-type n’est pas recommandé à cause du manque d’information sur leur exactitude clinique. Ces tests permettent d’identifier et de distinguer rapidement les infections par les virus A et B, mais ils ne permettent pas actuellement de distinguer différents sous-types d’HA du virus A, ni de distinguer l’influenza humaine de l’influenza aviaire. Tous les résultats découlant des tests de détection directe des antigènes ou de détection rapide au PDS obtenus chez des patients soupçonnés d’être atteints d’un nouveau virus d’influenza doivent être confirmés par TAN ou par culture. Si l’on obtient des données décrivant l’efficacité des tests au PDS, les LSP communiqueront ces résultats aux laboratoires se trouvant sur leur territoire.
Bien que le PNP par écouvillonnage soit le type d’échantillon idéal pour l’influenza humaine saisonnière, il se peut que ce ne soit pas le cas pour les nouveaux virus grippaux, comme on l’a récemment signalé à l’égard du virus H5N1 infectant les humains en Eurasie, où l’on préfère les prélèvements de gorge. Comme on ne sait pas quel est le type d’échantillon optimal ni quel est le moment idéal de prélèvement pour les infections par les nouveaux virus d’influenza, notamment parce qu’ils continuent d’évoluer, le RPLPI encourage les laboratoires à envisager la collecte sur plusieurs jours de divers types d’échantillons respiratoires, notamment les PNP par écouvillonnage, les produits d’aspiration NP, de lavage nasal et d’écouvillonnage de gorge et les expectorations. On devrait envisager d’analyser des échantillons de selles et de plasma chez les patients qui présentent d’importants symptômes gastro-intestinaux, car le virus H5N1 a été isolé dans les selles et le sang de patients infectés.
La précision des épreuves diagnostiques est vitale et il est essentiel de confirmer tous les résultats révélant un nouveau sous-type d’influenza. Pour faciliter cette tâche, les échantillons devraient idéalement être prélevés en double. Si cela est impossible ou n’a pas été fait, il serait approprié de diviser l’échantillon en deux parties aliquotes avant l’épreuve. Une partie aliquote peut alors servir au TAN et l’autre devrait être congelée à -70oC pour analyse ultérieure, le cas échéant.
L’expédition des échantillons au LSP ou au laboratoire désigné devrait se faire dès que possible, à 4 oC. Si l’on prévoit un délai d’expédition de plus de trois jours, l’échantillon devrait être congelé à ‑70 oC et expédié sur de la glace sèche; sinon, il faut maintenir l’échantillon à 4 oC jusqu’au moment où il sera traité. Pour en savoir plus, veuillez consulter les lignes directrices de l’OMS pour la collecte, la conservation et l’expédition d’échantillons pour le diagnostic de l’infection par le virus de l’influenza aviaire A (H5N1) (Collecting, preserving and shipping specimens for the diagnosis of avian influenza A [H5N1] virus infection. Guide for Field Operations) : http://www.who.int/csr/resources/publications/surveillance/WHO_CDS_EPR_ARO_2006_1.pdf
On recommande de donner au personnel une formation continue concernant les méthodes adéquates d’expédition des échantillons aux laboratoires de référence, afin que tous connaissent bien les procédures et règlements.
L’OMS considère que l’hypochlorite est le meilleur désinfectant contre la contamination par le H5N1 et que l’on pourrait probablement l’utiliser pour des nouveaux sous-types d’influenza A. L’hypochlorite est un des quelques désinfectants qui peut être utilisé de façon sécuritaire dans les laboratoires où l’on réalise des TAN.
D’autres désinfectants, comme les alcools et les préparations d’ammonium quaternaire, peuvent causer la précipitation des acides nucléiques, ce qui peut accroître les risques de contamination des réactions subséquentes et donner des résultats faussement positifs. Le chlore fragmente les acides nucléiques. L’OMS suggère deux concentrations différentes à utiliser selon le cas :
Pour en savoir plus sur la préparation des solutions de chlore et les précautions à prendre, veuillez consulter les lignes directrices de l’OMS : Guide for Field Operations (voir à la fin de la Section 2).
Le Bureau de la sécurité des laboratoires du CMIU a émis des lignes directrices provisoires en matière de biosécurité concernant la manipulation des échantillons cliniques associés aux nouveaux soustypes du virus de l’influenza. Ces lignes directrices sont présentées à l’Appendice E. Il importe de souligner qu’il s’agit là de directives provisoires : à mesure que des renseignements concernant toute nouvelle souche d’influenza seront disponibles, le CMIU diffusera en temps opportun des lignes directrices en matière de biosécurité pour cette souche.
Des échantillons d’isolats peuvent être soumis au LNM aux fins d’analyse de la résistance à l’amantadine et aux inhibiteurs de la neuraminidase, selon l’entente entre le LNM et les LSP. Le LNM procédera à des analyses pour la surveillance de la résistance dans des souches émergentes et celles qui sont présentement en circulation.
L’étude de la sensibilité des souches sera effectuée par le LNM et les LSP participants qui disposent des protocoles applicables aux inhibiteurs de la neuraminidase ou à l’amantadine, selon les caractéristiques phénotypiques de la souche pandémique. Les échantillons transmis au LNM seront analysés périodiquement tout au long de la pandémie dans le cadre des activités de surveillance, et dans le but de suivre l’apparition éventuelle d’une résistance aux antiviraux.
En plus d’effectuer les tests habituels de surveillance, on étudiera la résistance aux antiviraux à partir d’échantillons isolés chez des patients présentant un échec au traitement en situation d’éclosion (patients qui prennent une médication en prophylaxie ou hôtes immunodéprimés). D’autres tests seront réalisés sur des échantillons à la discrétion du LNM et en collaboration avec les LSP ou tout autre laboratoire d’analyse diagnostique soumettant des échantillons.
Si la capacité existe, voir la section des phases 1.0, 1.1, 2.0, 2.1 de la période interpandémique.
Durant les phases 4.0 et 5.0, les LSP et autres laboratoires d’analyse diagnostique seront sur un pied d’alerte (niveau élevé) et suivront le protocole prévu aux phases 3.0 et 3.1 :
Durant les phases 4 et 5, on s’attend à ce que la demande de tests augmente spectaculairement, en particulier dans les régions touchées. Le TAN sera la principale méthode utilisée pour une détection rapide. La RT-PCR servira à effectuer le sous-typage des échantillons positifs pour l’influenza de type A prélevés chez des patients présentant des caractéristiques épidémiologiques qui laissent croire qu’ils sont à risque d’être infectés par un nouveau sous-type d’influenza. Ce sont les LSP ou des laboratoires désignés qui effectueront le sous-typage rapide des échantillons positifs.
Le LNM, en consultation avec l’OMS, passera en revue les amorces utilisées dans les TAN afin de s’assurer qu’elles sont efficaces pour identifier le nouveau sous-type. Des stocks additionnels de lignées cellulaires appropriées peuvent être requis. Le LNM, les LSP et les laboratoires de diagnostic désignés échangeront de l’information et des réactifs pour l’identification de la souche émergente, et dispenseront des conseils sur les lignées cellulaires, l’utilisation de méthodes de détection rapide et le niveau de confinement requis, etc.
Un nombre accru de tests par culture devra être effectué en laboratoire agréé NC-3 pour isoler la souche émergente chez les cas suspects. Les isolats ou échantillons provenant de grappes de cas identifiées seront transmis au LNM pour la caractérisation de la souche. Les LSP et autres laboratoires de diagnostic joueront un rôle critique dans la surveillance de la propagation potentielle de la souche émergente.
Lorsque des antisérums de référence seront disponibles, le sous‑typage sera effectué à l’aide d’épreuves HAI et de neutralisation, et seulement par des laboratoires qui disposeront d’installations appropriées de confinement, conformément aux exigences applicables à la nouvelle souche. D’autres laboratoires effectueront le sous-typage rapide au moyen de la RT-PCR en se servant des protocoles déjà établis.
Des pressions considérables seront exercées sur tous les laboratoires de diagnostic pour qu’ils fournissent un service de détection rapide, pour ce qui est du contrôle ou de l’isolement de l’infection, de même que des solutions de rechange en matière de prophylaxie et de traitement. La stratégie nationale actuelle sur les antiviraux consiste à fournir un traitement à tous ceux qui se présentent tôt pour une évaluation médicale et qui sont présumés avoir besoin d’un traitement, au cours de la pandémie. Toutefois, il pourrait y avoir des situations où une approche plus ciblée de l’utilisation des antiviraux soit nécessaire (p. ex., si des cas sporadiques d’infection par un nouveau virus se déclarent au Canada avant une pandémie). Les laboratoires de diagnostic joueront vraisemblablement un rôle à cet égard, car la possibilité d’obtenir des diagnostics rapidement pourrait devenir une partie intégrante de cette stratégie. Le RPLPI fournira au groupe de travail sur les soins cliniques des conseils sur l’usage des tests selon la capacité disponible.
Voir les phases 3.0, 3.1, de la période d’alerte pandémique.
Voir les phases 3.0, 3.1, de la période d’alerte pandémique.
Voir les phases 3.0, 3.1, de la période d’alerte pandémique.
Voir les phases 3.0, 3.1, de la période d’alerte pandémique.
Si les capacités existent, voir les phases 3.0, 3.1, de la période d’alerte pandémique.
Selon l’ampleur et la durée de la pandémie, la demande de tests pourrait atteindre un niveau sans précédent, qui pourrait dépasser les capacités diagnostiques des LSP et autres laboratoires de diagnostic. Les laboratoires continueront de fonctionner comme durant les phases 4 et 5 en se concentrant sur :
Le LNM devra se fixer des priorités d’analyse afin de ne pas se surcharger. Les échantillons provenant des LSP ou des laboratoires désignés auront la priorité.
Le LNM, en collaboration avec l’OMS, évaluera les amorces utilisées dans les TAN afin de s’assurer qu’elles sont efficaces pour identifier la nouvelle souche pandémique. Le LNM fournira aux LSP l’information ou les réactifs nécessaires pour l’identification de la souche d’influenza pandémique et dispensera des conseils sur les lignées cellulaires.
Les LSP devront réaffecter leurs ressources pour accorder la priorité au dépistage de l’influenza. Toutefois, lorsque la pandémie sera bien établie, on s’attend à ce que les laboratoires des régions touchées réduisent les tests courants parce que la définition clinique de cas sera probablement suffisante pour poser le diagnostic dans la plupart des cas. Cela dépendra des conditions locales et des ressources disponibles. Les LSP et les laboratoires désignés mettront l’accent sur la surveillance de la propagation et de la tendance de la pandémie, ainsi que de la résistance aux antiviraux, selon les ressources disponibles.
Les LSP et les laboratoires locaux sont invités à examiner les protocoles de dépistage de l’influenza, la disponibilité des stocks de réactifs et les questions de ressources humaines (RH), et à mettre en œuvre les stratégies préétablies afin de réduire l’impact de la pandémie sur les analyses de laboratoire. Les laboratoires devraient passer en revue leur inventaire et commander, au besoin, les fournitures et les lignées cellulaires nécessaires, une plus grande quantité d’écouvillons pour le transport des virus, des épreuves avec antigènes pour l’influenza, les antisérums pour les tests DFA, du matériel de protection pour le personnel de laboratoire, etc.
Les LSP et les laboratoires désignés effectueront le sous-typage rapide des isolats, avec l’aide du LNM au besoin, au moyen des méthodes basées sur le TAN et par culture.
Voir les phases 3.0, 3.1, de la période d’alerte pandémique.
Voir les phases 3.0, 3.1, de la période d’alerte pandémique.
Voir les phases 3.0, 3.1, de la période d’alerte pandémique.
À mesure que la pandémie progressera, le RPLPI émettra des lignes directrices sur les tests à effectuer et des mises à jour concernant la sensibilité aux antiviraux de la souche pandémique et d’autres souches en circulation.
Voir les phases 3.0, 3.1, de la période d’alerte pandémique.
Si les capacités existent, voir les phases 3.0, 3.1, de la période d’alerte pandémique.
Cette étape marquera un retour aux activités de la période interpandémique. Toutes les questions relatives aux tests qui auront été soulevées durant la pandémie seront étudiées afin de déterminer si l’on peut apporter des changements au plan de lutte contre la pandémie.
La surveillance effectuée par les laboratoires, ajoutée aux données épidémiologiques, sera un élément essentiel, au cours d’une pandémie, pour suivre les phases pandémiques en cours et ainsi faciliter le déclenchement des interventions nécessaires.
Dans le cadre du programme de surveillance annuelle continue, les LSP ou les laboratoires désignés doivent soumettre des isolats d’influenza2 au LNM pour sous-typage et caractérisation, comme l’indique le Tableau 1. Ces isolats doivent être soumis rapidement au LNM, avec tous les résultats de sous-typage ou de génotypage effectué localement. Le LNM traitera ces échantillons en priorité. Le virus sera amplifié dans une culture cellulaire pour les épreuves de sous-typage par HAI ou neutralisation. Dans le cas des échantillons qui ne peuvent pas être amplifiés au moyen d’une culture, le génotype sera déterminé après amplification de certains gènes par RT-PCR et séquençage. Le LNM s’assurera de communiquer l’information relative au sous-type au laboratoire ayant soumis l’échantillon dans les quelques jours de sa réception.
Tableau 1 : Types d’isolats à soumettre au LNM par les LSP ou les laboratoires désignés pour le sous-typage et la caractérisation, dans le cadre du programme de surveillance continue
Type d’isolat
10 % de tous les isolats d’influenza, y compris au moins cinq isolats en début de saison et cinq en fin de saison.
Tout isolat obtenu en dehors de la saison grippale, notamment les isolats obtenus d’une personne ayant une IRG et un lien épidémiologique avec une région critique.
Les isolats pour lesquels on ne peut effectuer un sous-typage par HAI ou autres méthodes.
Les isolats obtenus de personnes ayant une infection grippale liée à un voyage à l’étranger.
Les isolats obtenus de personnes prenant des agents antiviraux ou de leurs contacts qui sont devenus malades.
Les isolats de cas suspects de transmission de l’animal à l’homme ou tous les isolats inhabituels.
La phase 2.1 est définie comme étant la période où « un sous-type du virus de l’influenza détecté chez un animal et posant un risque important pour l’homme se transmet chez les animaux au Canada ».Durant cette phase, les laboratoires effectueront des tests sur les isolats de cas suspects de transmission de l’animal à l’homme ou sur tous les isolats inhabituels. Les données de surveillance des laboratoires traitées durant cette phase serviront à déterminer si la pandémie est passée à la phase 3.1.
Le LNM et certains LSP mettront en commun leurs techniques de soustypage et d’étude de la sensibilité, de même que les nouveaux tests rapides de détection de l’influenza et les méthodes de soustypage et d’étude de la sensibilité améliorées qui seront élaborées. Ils serviront également de lieux de formation pour montrer ces méthodes aux autres laboratoires appropriés.
En plus du sous-typage et de la caractérisation des isolats dans le cadre des activités de surveillance courante (Tableau 1), tous les échantillons positifs pour l’influenza A obtenus de sujets présentant des facteurs de risque épidémiologique pour un nouveau sous-type d’influenza A doivent faire l’objet d’un sous-typage, sinon ils doivent être envoyés au LNM pour d’autres analyses. Les LSP joueront un rôle critique dans la surveillance de la propagation potentielle de la souche émergente. Tous les échantillons positifs pour l’influenza obtenus de sujets souffrant d’IRG et ayant des liens épidémiologiques avec un nouveau sous-type d’influenza doivent être confirmés par le LNM et rapidement caractérisés.
L’Appendice F décrit le mode d’acheminement des communications entre les organismes provinciaux et fédéraux lorsqu’on soupçonne la présence d’un nouveau virus d’influenza.
Voir les phases 3.0 et 3.1. La surveillance accrue en laboratoire sera maintenue, et comprendra :
La surveillance accrue en laboratoire sera maintenue jusqu’à ce que le sous-type pandémique soit établi dans la province ou territoire concerné.
Cette étape marquera un retour aux activités de la période interpandémique. Toutes les questions relatives à la surveillance qui ont été soulevées durant la pandémie seront étudiées afin de déterminer si l’on peut apporter des changements au plan de lutte contre la pandémie.
Durant cette période, il y aura une augmentation soutenue de la demande de tests. Les cliniciens demanderont des analyses d’échantillons provenant de patients qui présentent un syndrome pseudo-grippal afin d’identifier les virus présents et d’éliminer la possibilité de propagation de la souche pandémique.
Durant la période post‑pandémique, l’expérience vécue par les laboratoires devra être passée en revue à tous les niveaux pour déterminer si l’on doit apporter des modifications aux procédures d’opérations normalisées ou aux méthodes de diagnostic en vue de se préparer à une éventuelle vague ultérieure.
Chaque LSP tiendra à jour une liste des laboratoires qui effectuent couramment des tests de détection de l’influenza dans sa province ou son territoire. Les données provenant de chaque laboratoire, notamment le nom d’une personne-ressource, les numéros de télécopieur et de téléphone et l’adresse de courriel, devraient être conservées dans une base de données afin que les renseignements à jour concernant de nouveaux isolats viraux et leurs caractéristiques diagnostiques puissent être diffusés rapidement et rendus accessibles aux laboratoires de dépistage de l’influenza.
Le LNM et le secrétariat du RLSPC auront également une liste à jour de tous les laboratoires de dépistage de l’influenza. L’information sera également accessible à tous les membres du RPLPI et du RLSPC sur leurs sites Web sécurisés respectifs.
Le secrétariat du RLSPC doit mettre en place un système amélioré de communications relativement à la gestion des événements et à l’éclosion de maladies infectieuses afin d’assurer un lien entre le LNM, les LSP et autres laboratoires de diagnostic qui effectuent des tests de détection de l’influenza et les épidémiologistes provinciaux. À cette fin, il aura recours au centre d’échange d’information du Réseau des laboratoires de surveillance du Canada (RLSC), au courrier électronique, au télécopieur, au téléphone ou aux téléconférences, ainsi qu’aux capacités de diffusion sur le Web. Le RLSPC et le LNM ont chacun établi des numéros sans frais permettant le contact exclusif avec leurs chefs respectifs en cas d’urgence. Ils diffuseront ces numéros aux autorités de santé publique concernées au début de la situation d’urgence.
Le RLSPC sollicitera l’expertise diagnostique du RPLPI s’il y a lieu et au besoin.
Le LNM et les LSP mettront en commun leurs données de séquençage des souches émergentes dès qu’ils les obtiendront, et échangeront s’il y a lieu des données détaillées concernant les amorces et les protocoles recommandés.
Certains renseignements, comme le sous-type, les lignées cellulaires optimales à utiliser, l’utilité de la détection directe des antigènes, la sensibilité aux antiviraux, la morbidité et la mortalité, fournis par l’OMS, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, le LNM ou des laboratoires dans les régions touchées par le nouveau sous-type seront diffusés rapidement aux LSP par le secrétariat du RLSPC, et ce, par différents moyens : centres d’échange de l’information du RLSC, télécopieur, courriel, téléphone, etc., selon les circonstances.
En utilisant la base de données de laboratoire compilées dans le cadre des activités de préparation, les LSP s’assureront que les autres laboratoires de dépistage de l’influenza dans leur province sont tenus informés. Le secrétariat du RLSPC coordonnera les réunions ou les téléconférences du RPLPI et des LSP au besoin.
Des communications intenses se poursuivront au sein du RPLPI, notamment par téléphone, télécopieur et courriel et par le biais des centres de collaboration du Réseau canadien d’information sur la santé publique (RCISP) au besoin.
Le LNM sera chargé de communiquer rapidement les renseignements pertinents concernant l’évolution de la pandémie aux LSP et aux autres laboratoires de diagnostic. Il diffusera notamment des renseignements sur la survenue de petites ou grosses grappes de cas dans différents endroits, par le biais des centres d’échange d’information du RLSPC et du RLSC, ou par télécopieur, courriel ou téléphone s’il y a lieu, et il fournira des mises à jour sur l’activité de la souche pandémique, sur les lignées cellulaires, sur les méthodes de détection directe, etc. Les LSP devront alors transmettre ces renseignements à leurs médecins hygiénistes en chef ou à leur conseil des médecins hygiénistes en chef.
Les LSP transmettront rapidement par le biais du LNM leurs premiers isolats de la souche pandémique de même que tout renseignement sur l’activité grippale locale (Appendice F).
Les communications entre les LSP et les autres laboratoires de dépistage de l’influenza au sein de leur territoire respectif se poursuivront.
On enverra aux clients des messages décrivant tout changement à apporter aux tests durant la pandémie. Ces messages pourraient inclure des stratégies de rechange visant à réduire la charge de travail du laboratoire.
À mesure que la pandémie progressera, le LNM tiendra les LSP informés de l’activité grippale dans tout le pays, des changements dans la sensibilité et des autres souches en circulation.
L’ASPC fournira l’information relative à la morbidité et à la mortalité, etc.
On encourage les laboratoires à offrir aux employés des séances de mise à jour des connaissances concernant les tests, la sécurité et les ressources humaines, et à préparer des messages destinés aux médecins concernant la réduction des services et les restrictions applicables aux tests durant la pandémie.
Cette étape marquera un retour aux activités de la période interpandémique. Toutes les questions relatives aux communications qui auront été soulevées durant la pandémie seront étudiées afin de déterminer si l’on peut apporter des changements au plan de lutte contre la pandémie.
Les hypothèses de planification sont essentielles pour établir des protocoles et procédures de laboratoire, et constituer des réserves de matériel et de fournitures qui seront nécessaires durant une pandémie. Les hypothèses décrites dans la présente annexe aideront les laboratoires à élaborer des plans appropriés pour assurer la continuité des opérations.
Dans le cadre des mesures de préparation à une pandémie, le RPLPI encourage les LSP et autres laboratoires locaux à évaluer les répercussions qu’aura la pandémie sur les ressources humaines et autres fonctions des laboratoires cliniques. Bien que l’impact réel soit difficile à prédire avec exactitude, les demandes de tests adressées par les médecins augmenteront dans certains cas (p. ex., nombre accru d’échantillons respiratoires) et diminueront dans le cas d’autres tests. En prévoyant à l’avance ces changements, on pourra faciliter la mise au point de stratégies visant à maximiser le déroulement et l’efficience des opérations.
Voici quelques-unes des stratégies possibles :
Les LSP et autres laboratoires de virologie diagnostique devraient aussi passer en revue les stratégies élaborées pour réduire au minimum l’impact sur les laboratoires cliniques :
Les capacités du laboratoire doivent être renforcées pour assurer un état de préparation optimal durant une pandémie. Au mieux, d’après les niveaux opérationnels actuels, la plupart des laboratoires pourront seulement doubler leur capacité d’analyses au cours de la première vague pandémique anticipée. Pour répondre à l’augmentation prévue de 10 fois le nombre d’analyses au cours de cette période, le RPLPI recommande fortement aux laboratoires qui effectuent le dépistage de l’influenza d’accroître leurs fournitures stockables, d’obtenir de l’équipement additionnel et d’augmenter le personnel technique qualifié disponible :
Les laboratoires devraient prévoir participer, à la demande de l’ASPC, à des exercices de préparation à la pandémie qui permettront de mettre les plans à l’épreuve et de cerner les aspects qui exigent un supplément d’attention. Tous les participants à l’exercice devront en évaluer le déroulement.
Il faudra établir des ententes intra et interprovinciales pour déterminer la façon dont les LSP pourraient le mieux possible réaffecter leurs ressources de dépistage pour aider à surveiller la propagation de la pandémie et pour uniformiser la façon dont les laboratoires feront le tri entre les analyses d’échantillons respiratoires critiques et celles qui ne le sont pas. Ce triage sera nécessaire de façon à ce qu’au moins une partie des ressources puissent être affectées à la surveillance de l’apparition et de l’accélération de l’activité pandémique au Canada.
Il est vivement recommandé que tous les laboratoires qui effectuent des tests pour le diagnostic de l’influenza, peu importe le type de tests, participent au programme de vérification de la compétence du LNM. Ce dernier enverra des panels de vérification de la compétence pour évaluer la sensibilité et la spécificité des tests diagnostiques disponibles dans les LSP et autres laboratoires de virologie diagnostique. Le LNM et les LSP utiliseront les mêmes lots de réactifs conçus pour diagnostiquer les sous‑types grippaux en circulation ou en émergence. Le LNM fournira aussi annuellement un panel de vérification de la compétence à tout laboratoire canadien qui souhaite participer à l’identification par TAN des souches courantes d’influenza A. Ces panels seront constitués d’échantillons d’ARN extraits des principales souches d’intérêt pour les essais de contrôle de la qualité de la RT-PCR.
Le RPLPI recommande la participation à d’autres programmes agréés de vérification de la compétence, notamment ceux du College of American Pathologists.
Durant les dernières phases de la période d’alerte pandémique (4.1, 4.2, 5.0, 5.1, 5.2), les ressources des laboratoires qui seront affectées au diagnostic seront débordées. Cependant, il sera important de maintenir les activités d’assurance de la qualité, comme la participation aux panels de vérification de la compétence distribués par le LNM. Il incombera à ce dernier de fournir les directives et le matériel requis.
Durant la période de pandémie, on encourage les laboratoires à s’assurer de la sensibilité et de la spécificité des nouvelles méthodes par le biais de la participation aux programmes continus d’assurance de la qualité. Les problèmes cernés doivent être signalés au LNM en vue d’une investigation et d’un partage de l’information avec les LSP et autres laboratoires de diagnostic.
Organizations |
|
---|---|
Agence de la santé publique du Canada |
ASPC |
Centers for Disease Control and Prevention (États-Unis) |
CDC |
Centre de l’immunisation et des maladies respiratoires infectieuses |
CIMRI |
Centre de mesures et d’interventions d’urgence |
CMIU |
Comité sur la pandémie d’influenza CPI Fédéral, provincial ou territorial |
FPT |
Laboratoire national de microbiologie |
LNM |
Laboratoires de santé publique |
LSP |
Organisation mondiale de la santé |
OMS |
Provinces ou territoires |
PT |
Plan canadien de lutte contre la pandémie d’influenza |
PCLPI |
Réseau canadien d’information sur la santé publique |
RCISP |
Réseau de préparation des laboratoires à une pandémie d’influenza |
RPLPI |
Réseau des laboratoires de santé publique du Canada |
RLSPC |
Réseau des laboratoires de surveillance du Canada |
RLSC |
Termes diagnostiques et scientifiques |
|
Acide ribonucléique |
ARN |
Amplification par la polymérase |
PCR |
Dosage immuno-enzymatique |
EIA |
Épreuve d’immunofluorescence |
IFA |
Épreuve d’immunofluorescence directe |
DFA |
Hémagglutinine |
HA |
Infection respiratoire grave |
IRG |
Inhibition de l’hémagglutination |
HAI |
Nasopharyngé |
NP |
Niveau de confinement |
NC |
Point de service |
PDS |
Prélèvement nasopharyngé |
PNP |
Ressources humaines |
RH |
Test d’amplification des acides nucléiques |
TAN |
Transcription inverse - amplification par la polymérase |
RT-PCR |
Exigences minimales
Recommandation du RPLPI concernant les exigences minimales pour la prestation de services par les laboratoires de santé publique durant une pandémie d’influenza
Chaque LPSP ou laboratoire désigné doit pouvoir fournir les outils appropriés de collecte d’échantillons et donner des conseils à ce sujet.
Chaque LPSP ou laboratoire désigné doit établir un plan de continuité des opérations relativement aux services de dépistage de l’influenza et aux autres services essentiels d’analyses non liés à l’influenza; ce plan comprendra notamment :
Les exigences minimales en matière de ressources humaines et matérielles pour maintenir les services essentiels de façon ininterrompue durant la phase critique de la pandémie. Puisque la vague initiale de pandémie peut durer au moins huit semaines (selon l’endroit), les laboratoires doivent prévoir des pénuries, notamment, de fournitures, de réactifs et de personnel. Le plan de continuité doit donc inclure l’approvisionnement en fournitures et réactifs pour les phases 4, 5 et 6. Le plan devrait aussi inclure un accord d’aide mutuelle entre le laboratoire et l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC).
L’élaboration et la publication d’une liste des services de laboratoire qui seront réduits, au besoin, durant une pandémie, par ordre de priorité.
Les réserves de réactifs et de fournitures nécessaires pour maintenir les services essentiels et la mise en place d’un système de gestion des stocks pour maximiser l’utilisation des réactifs et réduire le plus possible les pertes dues à la péremption des réactifs. Ce système doit tenir compte de la durée de conservation limitée des articles essentiels périssables.
Terre-Neuve-et-Labrador
Newfoundland Public Health Laboratory*
100 Forest Rd
BP 8800
St. John’s TN A1A 3Z9
Tél. : 709-777-6565
Téléc. : 709-777-7070
Manitoba
Cadham Provincial Laboratory
750, av. William
BP 8450
Winnipeg MB R3C 3Y1
Tél. : 204-945-6456
Téléc. : 204-786-4770
Nouvelle-Écosse
QE II Health Science Centre
5788, av. University
Halifax NÉ B3H 1V8
Tél. : 902-473-6885
Téléc. : 902-473-4432
Saskatchewan
Saskatchewan Provincial Laboratory
3211, rue Albert
Regina SK S4S 5W6
Tél. : 306-787-3129
Téléc. : 306-787-1525
Nouveau-Brunswick
L'Hôpital régional
Dr. G.L. Dumont
330 avenue Université
Moncton, NB E1C 2Z3
Phone: (506) 862-4820
Fax: (506) 862-4827
Alberta
ProvLab Alberta*
8440-112 Street NW
Walter Mackenzie Centre 1B1.17
Edmonton, AB T6G 2J2
Phone: (780) 407-8904
Fax: (780) 407-8984
Québec
Laboratoire de santé publique du Québec*
20045, ch. Sainte-Marie
Sainte-Anne-de-Bellevue QC H9X 3R5
Tél. : 514-457-2070
Téléc. : 514-457-6346
Provincial Laboratory of Public Health for Southern Alberta*
3030 Hospital Drive NW
Calgary, AB T2N 4N1
Phone: (403) 670-1200
Fax: (403) 283-0142
Ontario
Laboratoire central de santé publique*
81 Resources Rd.
Etobicoke ON M9P 3T1
Tél. : 416-235-5841
Téléc. : 416-235-5941
Colombie-Britannique
British Columbia Centre for Disease Control, Laboratory Services*
655 West 12th Ave.
Vancouver CB V5Z 4R4
Tél. : 604-660-6045
Téléc. : 604-660-6073
* Indique que l’établissement est agréé au niveau de confinement 3.
Figure A : RPLPI et acheminement de l’information : Relier les laboratoires locaux et provinciaux de santé publique par le biais du RLSPC et du Comité canadien sur la pandémie d’influenza
Figure B : Fiche de laboratoire pour infection respiratoire grave et influenza pandémique
Extrait de :
Fauvel, Micheline, Couillard, Michel. Octobre 2006. « Préparation à une pandémie de grippe. Lignes directrices à l’intention des cliniciens et des laboratoires du Québec sur l’utilisation des épreuves de laboratoire pour les virus de l’influenza ». Institut national de santé publique du Québec.
L’OMS, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et la Food and Drug Administration (FDA) des É.-U. ont émis des avis et recommandations sur l’utilisation de tests rapides pour la détection du virus grippal A en fonction de la présence appréhendée de la grippe aviaire. Ces documents peuvent être consultés sur les sites suivants et sont résumés dans cette section1-3.
Plusieurs tests pour le dépistage rapide de l’influenza sont homologués au Canada. Ils permettent de détecter :
Ils ne permettent pas présentement de distinguer les sous-types H et N du virus grippal A.
Les tests rapides ont été évalués avec différents types d’échantillons et dans différentes populations. Ils présentent une sensibilité accrue dans les populations pédiatriques, parce que les enfants excrètent plus de virus et plus longtemps que les adultes. Le tableau suivant présente des données générées avec deux tests rapides3. La spécificité peut aussi varier en fonction de l’âge de la population et du type d’échantillon.
Sensibilité et spécificité compilées à partir de deux tests rapides* |
||||
---|---|---|---|---|
Échantillon |
Type de virus grippal détecté |
Population** |
Sensibilité , %† |
Spécificité , %† |
Écouvillonnage de gorge |
A |
Pédiatrique‡ |
65-90 |
81-91 |
Adulte |
24-91 |
69-94 |
||
Écouvillonnage de gorge |
A et B |
Non précisé |
59-82 |
81-93 |
Lavage nasal ou aspiration nasopharyngée |
A |
Pédiatrique‡ |
82-95 |
98-100 |
Adulte |
53-87 |
90-100 |
||
Lavage nasal |
A |
Pédiatrique‡ |
36-88 |
92-99 |
Adulte |
9-99 |
59-100 |
||
Lavage nasal ou aspiration nasale |
A |
Non précisé |
65-84 |
95-99 |
Écouvillonnage nasal |
A et B |
Non précisé |
65-87 |
87-97 |
*Adapté de : FDA, Cautions in using rapid tests for detecting influenza A viruses. 14 novembre 2005, disponible à :
http://www.fda.gov/cdrh/oivd/tips/rapidflu.html. Trousses et fabricants non identifiés.
**Données des États-Unis, de l’Australie ou de la Nouvelle-Zélande pendant des saisons où les souches grippales prédominantes étaient A H3 et A H1.
†Intervalle de confiance à 95 %.
‡ Âge non précisé, mais majoritairement moins de 10 ans
Les tests rapides affichent des taux de sensibilité plus faibles que la culture ou la RT-PCR, alors que les taux de spécificité sont assez élevés. Il faut réaliser que des résultats faussement positifs ou faussement négatifs pourront être obtenus aussi avec les tests rapides et que le taux variera en fonction du degré d’activité grippale dans la population. En fait, c’est la prévalence de l’infection qui influera sur les valeurs prédictives positives et négatives. Le tableau qui suit présente un exemple de la variation des valeurs prédictives lorsqu’une même trousse est utilisée en début et au pic de l’activité grippale, en fonction de taux de prévalence (simulée) de 1 % et de 25 %.
Valeurs prédictives selon la prévalence |
||
---|---|---|
Prévalence de l’influenza |
1,000/100,000 |
25,000/100,000 |
Individus infectés |
1,000 |
25,000 |
Individus non infectés |
99,000 |
75,000 |
Sensibilité de la trousse |
80% |
80% |
Spécificité de la trousse |
97% |
97% |
Vrais positifs |
800 |
20,000 |
Faux positifs |
2,970 |
2,250 |
Vrais négatifs |
96,030 |
72,750 |
Faux négatifs |
200 |
5,000 |
VPP |
21.2% |
89.8% |
VPN |
99.8% |
93.6% |
VPP, valeur prédictive positive; VPN, valeur prédictive négative
Hors saison ou au tout début de l’activité, les valeurs prédictives négatives (VPN) sont plus élevées et les valeurs prédictives positives (VPP) plus faibles; les résultats faussement positifs sont alors plus probables. C’est pourquoi il est important de confirmer les premiers résultats positifs générés avec une trousse de détection rapide d’antigènes. Pendant la saison d’activité intense, les VPP seront plus élevées, générant peu de faux positifs, alors que les VPN seront un peu plus faibles.
À l’heure actuelle, l’information préliminaire sur l’utilisation des tests rapides en Asie porte à croire que leur sensibilité est faible dans les cas où l’infection par l’influenza A H5N1 a été confirmée par culture. Les données sur le degré d’excrétion du virus aviaire chez les humains infectés sont actuellement limitées. Le meilleur échantillon clinique pour une détection optimale de la souche H5N1 chez l’humain est encore inconnu. Pour ces raisons, on encourage le prélèvement de différents échantillons respiratoires, y compris ceux des voies respiratoires inférieures, dans les cas suspects de grippe aviaire.
Lors de l’interprétation des résultats obtenus avec des tests rapides, il est important de tenir compte des données de laboratoire et de surveillance concernant la circulation des souches et le niveau d’activité grippale. Les points suivants devraient être pris en considération :
Il est donc important de prévoir la collecte d’échantillons suffisamment volumineux pour permettre la confirmation par des tests supplémentaires en fonction des périodes d’activité et lorsque des souches nouvelles sont appréhendées.
Enfin, lors de l’évaluation des trousses commerciales, il est recommandé d’évaluer les données publiées en tenant compte des mises en garde suivantes :
La liste des trousses de détection rapide des antigènes du virus grippal actuellement homologuées au Canada figure au tableau ci-dessous. Pour obtenir la liste à jour des instruments médicaux utilisés à cette fin, veuillez en faire la demande par courriel à device_licensing@hc-sc.gc.ca ou par téléphone au 613-957-1909.
Nom de la trousse |
Fabricant |
No d’homologation |
---|---|---|
BD DIRECTIGEN EZ FLU A+B |
Becton Dickinson and Company |
66969 |
DIRECTIGEN FLU A TEST KIT |
Becton Dickinson and Company |
10819 |
DIRECTIGEN FLU A + B |
Becton Dickinson and Company |
23834 |
BINAX NOW INFLUENZA A & B |
Binax Inc. |
71036 |
FLU OIA TEST KIT |
Thermo Biostar Inc. |
23519 |
ACTIM INFLUENZA A & B TEST |
Medix Biochemica OY AB |
66656 |
QUICK S INFLU A/B TEST |
Innovatek Medical Inc. |
66848 |
IMMUNOCARD STAT FLU A & B |
Meridian Bioscience Inc. |
65947 |
QUICKVUE INFLUENZA A+B TEST |
Quidel Corporation |
20158 |
NOW FLU A NOW FLU B TEST KIT |
Binax Inc. |
61340 |
XPECT FLU A/B |
Remel |
63374 |
CLEARVIEW FLU A/B TEST |
Wampole Laboratories Inc. |
66506 |
INFLU A RESPI STRIP |
Coris Bioconcept |
63448 |
INFLU A&B TEST KITS |
Coris Bioconcept |
69985 |
Nota : Données en date de juin 2006. Source : Bureau des matériels médicaux, Santé Canada.
Organisation mondiale de la santé. WHO recommendations on the use of rapid testing for influenza diagnosis. Juillet 2005. Voir le site Web : http://www.who.int/csr/disease/avian_influenza/guidelines/rapid_testing/en/index.html.
Food and Drug Administration. Cautions in using rapid tests for detecting influenza A viruses. 14 novembre 2005. Voir le site Web : http://www.fda.gov/MedicalDevices/Safety/AlertsandNotices/TipsandArticlesonDeviceSafety/ucm109385.htm.
Food and Drug Administration. Guidance for industry and FDA staff. In vitro diagnostic devices to detect influenza A viruses: Labeling and regulatory path. Avril 2006. Voir le site Web : www.fda.gov/OHRMS/DOCKETS/98fr/06d-0121-gdl0001.pdf.
Utilisez l’écouvillon fourni avec les milieux de transport du virus.
Expliquez l’intervention au patient.
Lorsque vous prélevez les échantillons, portez des lunettes de protection, des gants et un masque. Changez de gants et lavez-vous les mains entre chaque patient.
La présence d’une grande quantité de mucus dans le nez du patient peut nuire à la collecte des cellules. Demandez au patient d’utiliser un mouchoir pour enlever doucement le mucus nasal visible ou nettoyez vous-même la narine avec un coton-tige (p. ex., un Q‑Tip).
Comment estimer la distance jusqu’au nasopharynx : avant d’introduire l’écouvillon, mesurez la distance entre le coin du nez jusqu’à la partie avant de l’oreille et introduisez la tige approximativement aux 2/3 de cette longueur.
Demandez au patient de s’asseoir confortablement. Renversez légèrement sa tête vers l’arrière pour que le passage entre la partie avant du nez et le nasopharynx soit en ligne droite et qu’il soit ainsi plus facile d’introduire l’écouvillon.
Insérez l’écouvillon fourni le long de la partie interne de la cloison, le long du plancher de la fosse nasale, jusqu’à ce qu’il atteigne les choanes; une légère rotation de l’écouvillon peut aider. (Si vous rencontrez de la résistance, essayez l’autre narine; le patient peut avoir une déviation de la cloison nasale.)
Traduction de la figure : Un écouvillon stérile est introduit doucement dans la narine et dans le nasopharynx
*Image obtained from http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/imagepages/9687.htm
Laissez l’écouvillon en place pendant 5 à 10 secondes.
Effectuez une rotation de l’écouvillon plusieurs fois pour déloger les cellules épithéliales cylindriques. Nota : l’insertion de l’écouvillon provoque habituellement une toux.
Retirez l’écouvillon et placez-le dans le tube de collecte.
Réfrigérez immédiatement.
Retirez les gants.
Lavez-vous les mains.
Joignez la demande remplie.
Envoyez le tube au laboratoire.
Dans le cadre du plan de préparation aux situations d’urgence, le Bureau de la sécurité des laboratoires publie le présent avis de biosécurité provisoire concernant la manipulation en laboratoire d’échantillons cliniques associés aux nouveaux sous-types du virus grippal pouvant présenter un danger de pandémie. Veuillez noter que les recommandations qui suivent pourront être modifiées à mesure que le Bureau obtiendra des renseignements spécifiques sur la souche pandémique; ces modifications seront communiquées par le CMIU en temps opportun.
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet des précautions de biosécurité liées aux activités touchant des souches grippales pandémiques in vivo et la manipulation d’échantillons animaux, veuillez communiquer avec la Division des biorisques, du confinement et de la sécurité de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, au 613-221-7088.
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de la biosécurité et du transport, veuillez communiquer avec le Bureau de la sécurité des laboratoires du Centre de mesures et d’interventions d’urgence de l’Agence de la santé publique du Canada, au numéro de téléphone 613-957-1779 ou au numéro de télécopieur 613-941-0596, ou consultez le site Web http://www.phac-aspc.gc.ca/ols-bsl/index_f.html.
Santé Canada. Lignes directrices en matière de biosécurité en laboratoire, 3e édition. Voir le site Web http://www.phac-aspc.gc.ca/ols-bsl/lbg-ldmbl/index-eng.php
Transports Canada. Règlement sur le transport des marchandises dangereuses. Voir le site Web : http://www.tc.gc.ca/tmd/menu.htm
Association du transport aérien international. Réglementation des marchandises dangereuses. Voir le site Web : http://www.iataonline.com
ACSP : Administrateur en chef de la santé publique
CIMRI : Centre de l’immunisation et des maladies respiratoires
infectieuses
CMHC : Conseil des médecins hygiénistes en chef
CMIU : Centre de mesures et d’interventions d’urgence
LNM : Laboratoire national de microbiologie
LSP : Laboratoire de santé publique
MHC : Médecin hygiéniste en chef
OMS : Organisation mondiale de la santé
OPS : Organisation panaméricaine de la santé
RLSPC : Réseau des laboratoires de santé publique du Canada
Cet appendice est un document de travail et peut donc subir des changements a mesure que de nouvelles données seront disponibles
Les provinces et territoires devront :
Continuer les activités de la période interpandémique et inclure ce qui suit :
Continuer les activités de la période interpandémique et inclure ce qui suit :
Communiquer aux intervenants des laboratoires, en temps opportun, les décisions du conseil qui touchent les laboratoires.
Le Réseau de préparation des laboratoires à une pandémie d’influenza (RPLPI) travaille sous les auspices du Réseau des laboratoires de santé publique du Canada (RLSPC) et est responsable de la rédaction de la présente annexe sur la préparation des laboratoires. Le RPLPI est composé des membres suivants :
Berry, Jody
Laboratoire national de microbiologie
Agence de la santé publique du Canada
1015, rue Arlington
Winnipeg MB R3E 3R2
Booth, Tim
Directeur, Division des maladies virales
Laboratoire national de microbiologie
Agence de la santé publique du Canada
1015, rue Arlington
Winnipeg MB R3E 3R2
Couillard, Michel
Coordonnateur scientifique
Laboratoire de santé publique du Québec
20045, chemin Sainte-Marie
Sainte-Anne-de-Bellevue QC H9X 3R5
Drews, Steven
Microbiologiste clinique
Chef, diagnostics moléculaires
Laboratoires de santé publique de l’Ontario
Ministère de la Santé et des Soins de longue durée
Direction des laboratoires de santé publique
81 Resources Road
Toronto ON M9P 3T1
Fearon, Margaret
Directrice médicale, microbiologie médicale
Société canadienne du sang
67, rue College
Toronto ON M5G 2M1
Fonseca, Kevin
Provincial Laboratory for Public Health, Clinical Virologist
3030 Hospital Drive NW
Calgary, AB T2W 4W4
Fox, Julie
Professeure agrégée à l’Université de Calgary, microbiologiste et chef du programme
Provincial Laboratory Alberta
3030 Hospital Drive Nord-ouest
Calgary AB T2N 4W4
Jean-Nicolas Gagnon
Chef intérimaire, Importation et Services de biosécurité
Bureau de la sécurité des laboratoires
Centre de mesures et d’interventions d’urgence
Agence de la santé publique du Canada
100, chemin Colonnade
Ottawa ON K1A 0K9
Hatchette, Todd
Directeur, Immunologie/Virologie
Pièce 315, Édifice MacKenzie
Victoria General Site
QE II Health Sciences Centre
1278 Tower Rd.
Halifax NÉ B3H 2Y9
Horsman, Greg
Directeur médical
Saskatchewan Health
3211, rue Albert
Regina SK S4V 5W6
Li, Yan
Chef, Virus respiratoires
Agence de la santé publique du Canada
1015, rue Arlington
Winnipeg MB R3E 3R2
Majury, Anna
Microbiologiste, présidente du groupe de travail sur les laboratoires
Laboratoires de santé publique de l’Ontario-OHPIP
181, rue Barrie, BP 240
Kingston ON K7V 4V8
Petric, Martin
Virologiste clinique
BCCDC
655 12th Ave, Ouest
Vancouver CB V5Z 4R4
Ratnam, Sam
Directeur
Newfoundland Public Health Laboratory
100 Forest Road – BP 8800
St. John’s TN A1B 3Z9
Tam, Theresa
Directrice
Division de l’immunisation et des infections respiratoires
Agence de la santé publique du Canada
2e étage, Pièce 2363, Édifice 6
100, promenade Eglantine
Pré Tunney
Ottawa ON K1A 0K9
Van Caeseele, Paul
CDirecteur de laboratoire
Laboratoire provincial Cadham
BP 8450, 750, av. William
Winnipeg MB R3C 3Y1
Wong, Tom
Directeur
Division des infections acquises dans la collectivité
Agence de la santé publique du Canada
Pièce 3444, Édifice du LLCM
Pré Tunney, I.A. 0603B
Ottawa ON K1A OK9
Huston, Patricia
Chef, Maladies infectieuses émergentes
Agence de la santé publique du Canada
Édifice du LLCM, I.A. 0602C
Pré Tunney
Ottawa ON K1A 0K9
Tamblyn, Susan
Consultante en santé publique
85, av. Neal
Stratford ON N5A 5A7
Huston, Patricia
Chef, Maladies infectieuses émergentes
Agence de la santé publique du Canada
Édifice du LLCM, I.A. 0602C
Pré Tunney
Ottawa ON K1A 0K9
Macey, Jeannette
Chef intérimaire
Surveillance des maladies
Agence de la santé publique du Canada
Édifice 6, Pré Tunney
Ottawa ON K1H 0L2
Watkins, Kerri
Épidémiologiste principal intérimaire
Agence de la santé publique du Canada
Édifice 6, Pré Tunney
I.A. 0602C
Ottawa ON K1A 0K9
Ebsworth, Anthony
Provincial Laboratory Alberta, Corporate Quality
3030 Hospital Drive N.W.
Calgary, AB T2N 4W4
Chernesky, Max
McMaster University
50, av. Charlton Est, pièce L424
Hamilton ON L8N 4A6
Smieja, Marek
Microbiologiste et médecin spécialisé en maladies infectieuses
McMaster University
Pièce L424, St. Joseph’s Hospital
50, av. Charlton Est
Hamilton ON L8N 4A6
Sciberras, Jill
Épidémiologiste principale
Agence de la santé publique du Canada
3e étage, Édifice 6
100, promenade Eglantine
Pré Tunney
Ottawa ON K1A 0K9
DeWinter, Leanne
Agente de normalisation en laboratoire [ancienne]
Laboratoire national de microbiologie
Guercio, Steven
Agent de liaison des programmes opérationnels
Laboratoire national de microbiologie
1015, rue Arlington
Winnipeg MB R3E 3R2
Jorowski, Catherine
Agente des services d’information
Laboratoire national de microbiologie
1015, rue Arlington
Winnipeg MB R3E 3R2
Kuschak, Theodore
Manager
National Microbiology Laboratory
1015 Arlington Street
Winnipeg, MB R3E 3R2
Vegh-Yarema, Niki
Standards Development Officer
National Microbiology Laboratory
1015 Arlington Street
Winnipeg, MB R3E 3R2
Skowronski, Danuta
BC Centre for Disease Control
655 West 12th Ave.
Vancouver BC V5Z 4R4