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Nouvelles de la Bibliothèque nationale du Canada

Septembre 1995, vol. 27, no. 9

Manifeste de l'UNESCO sur la bibliothèque publique (1994)

Introduction

L'UNESCO a rédigé son Manifeste sur la bibliothèque publique de 1994 avec la collaboration de la Fédération internationale des associations de bibliothécaires et des bibliothèques (IFLA). L'organisme voulait à sa manière proclamer qu'il fait «confiance dans la bibliothèque publique en tant que force vive au service de l'éducation, de la culture et de l'information, et en tant qu'instrument essentiel du développement de la paix et du progrès spirituel par son action sur l'esprit des hommes et des femmes».

Bon nombre des principes énoncés dans le Manifeste paraîtront peut-être axiomatiques pour les habitants des pays occidentaux où l'accès à l'information et la liberté d'expression vont de soi. Cependant, pour les peuples qui ne jouissent pas d'une telle liberté, ces principes constituent un objectif dont on souhaite ardemment la réalisation et le Manifeste représente un guide sur la façon d'y parvenir.

Le Manifeste soutient que les services de bibliothèque publique, normalement gratuits, devraient être «accessibles à tous, sans distinction d'âge, de race, de sexe, de religion, de nationalité, de langue ou de statut social... Les collections et les services doivent être exempts de toute forme de censure idéologique, politique ou religieuse, ou de pressions commerciales.»

Toujours selon le Manifeste, voici quelques-uns des grands objectifs des bibliothèques publiques :

• créer et renforcer l'habitude de lire chez les enfants

• soutenir l'éducation

• stimuler l'imagination et la créativité des jeunes

• développer le sens du patrimoine culturel

• assurer l'accès à l'information.

Le texte du Manifeste de l'UNESCO est paru dans le numéro de juillet-août 1995 des Nouvelles de la Bibliothèque nationale. Voici quelques observations sur le Manifeste faites par des membres de la collectivité des bibliothèques.