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Conférence canadienne des arts

Histoire de la CCA

Une coalition d'artistes et d'institutions culturelles a fondé la CCA en 1945 pour représenter les artistes de toutes les disciplines. La CCA représente maintenant plus de 250 000 artistes et défenseurs de la culture partout au Canada.

L'Histoire chronolgique de la CCA

Pendant sa longue vie, la CCA a sans cesse travaillé au nom des artistes et des organisations artistiques du Canada. Bon nombre des enjeux précisés à l'époque - plus grande protection du droit d'auteur pour les artistes, financement et appui publics pour les arts, impôt - sont encore à l'ordre du jour aujourd'hui. Beaucoup d'autres - l'impact des nouvelles technologies et l'accès à celles-ci, la liberté d'expression, la propriété étrangère - se sont ajoutés à la liste.

Le besoin de représenter les artistes n'a pas diminué au fil du temps.

Aujourd'hui, la CCA continue de préconiser une amélioration de la situation des artistes à bien des égards, notamment au sujet :

  • de l'impôt et de l'accès aux avantages sociaux
  • du droit d'auteur, de la franchise fiscale sur le revenu découlant du droit d'auteur et de l'accès aux nouvelles technologies
  • de la liberté d'expression

La consultation de ses membres et d'autres intervenants du secteur culturel a toujours été au centre des travaux de la CCA. Sa première grande conférence nationale, qui réclamait une augmentation du financement et de l'appui aux arts, a été organisée en 1961. Par la suite, des conférences nationales ont eu lieu à quelques années d'intervalle, avant de devenir des événements biennaux dans les années 1980 et au début des années 1990. Les thèmes abordés comprenaient l'impôt, le statut de l'artiste, les nouvelles technologies, le financement culturel et les arts et l'éducation. Pendant la deuxième moitié des années 1990, l'examen des programmes du gouvernement entrepris dans tout le pays a entraîné une baisse radicale du financement accordé à la CCA, si bien qu'on a dû suspendre les conférences.

Reconnaissant l'importance de forums nationaux pour que les intervenants puissent exprimer leurs points de vue, la CCA a réintroduit les conférences nationales en 2001. Depuis, des conférences annuelles ont été organisées sur divers sujets.

En 2000, la CCA a institué les conférences Chalmers (du nom de la mécène Joan Chalmers) pour permettre aux représentants des organismes voués aux arts de disposer d'une tribune indispensable pour discuter de questions qui les intéressent et les préoccupent et pour leur donner l'occasion de défendre leur cause et de réseauter. L'ampleur et l'importance de ces conférences ont augmenté au cours des dernières années au point où beaucoup d'organisations coordonnent maintenant leurs propres activités et réunions autour de cet événement annuel.

La mondialisation de plus en plus grande de la culture et les discussions particulières entourant l'Accord multilatéral sur l'investissement (AMI) ont entraîné la mise sur pied d'un réseau non gouvernemental chargé de protéger la souveraineté et la diversité culturelles. Ce réseau a grossi au fil du temps pour devenir le Réseau international pour la diversité culturelle (RIDC), dont le secrétariat se trouve à la CCA pour l'instant. La CCA conserve un lien plus étroit avec le RIDC car son directeur général fait partie du comité directeur du Réseau.

 

La première rencontre de la Conférence des artistes canadiens, Kingston, ON, 1941

Photo fournie par Bibliothèque et Archives Canada