La frontière poreuse entre l’Afghanistan et le Pakistan permet le passage aisé des criminels et des insurgés, alors que le manque de moyens aux postes frontaliers entrave la libre circulation des voyageurs et des marchandises légitimes. Une frontière mieux gérée et plus sécuritaire offrirait des perspectives économiques accrues pour les deux pays, de même qu’une diminution des activités illicites. La présence de gardes mieux formés et mieux équipés, des deux côtés de la frontière, constitue un élément clé de la solution au problème.
L’acharnement au travail d’Afghans au
centre conjoint de coordination de district
à Spin Boldak.
Objectif du Canada d’ici 2011 : Nous nous attendons à ce que les institutions afghanes, avec le concours des autorités pakistanaises, soient davantage en mesure de gérer la frontière et de stimuler le développement économique de cette zone.
Les progrès accomplis en ce sens durant le trimestre sont modestes. À Spin Boldak, l’objectif consiste toujours à faire en sorte que le nouveau centre conjoint de coordination de district soit prêt pour les opérations préliminaires d’ici la fin de l’année. En juillet, on a donné deux ateliers sur la coopération Pakistan-Afghanistan, conçus selon le processus de Dubaï animé par le Canada. Les groupes de travail conjoints ont fait progresser les engagements pris par les deux pays dans le cadre du plan d’action du processus de Dubaï, soit la gestion du passage des personnes aux frontières et la lutte contre les stupéfiants. Enfin, l’Agence des services frontaliers du Canada a établi des modules de formation des douaniers, qui seront intégrés au programme de l’Académie nationale afghane des services douaniers. Celle-ci devrait ouvrir ses portes au début de 2010. La consultation de partenaires internationaux a permis de fixer pour cette priorité une nouvelle cible, selon laquelle de 150 à 200 douaniers afghans et 3 ou 4 instructeurs afghans auront été formés d’ici 2011, de concert avec d’autres bailleurs de fonds internationaux.