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IV. Conclusion
Plus que jamais, le mot « courage » aura été la devise en Afghanistan et dans la province de Kandahar durant les trois derniers mois. Des millions d’Afghans ont refusé de céder aux actes d’intimidation et de violence pour participer à la campagne électorale et voter. L’armée et la police afghanes ont dû affronter la pire journée en matière de violence pour assurer la sécurité des bureaux de vote. Les renforts américains continus en Afghanistan ont aidé les membres de la Force internationale d’assistance à la sécurité, dont les Forces canadiennes, à faire preuve d’une bravoure constante face aux offensives anti-insurrectionnelles – comme le plan opérationnel Kantolo conçu pour protéger la population afghane. Les spécialistes du développement civil ont même puisé dans leur force d’âme pour continuer de jouer un rôle crucial dans les zones dangereuses.
Il s’agit d’un conflit d’une extrême complexité dans une région instable où règne un climat de violence. Le Canada mène cette mission difficile aux côtés de ses proches alliés sous l’égide des Nations Unies et, il est important de le souligner, de concert avec la population afghane. Certes, la démarche demeure risquée et son issue, bien incertaine, mais la mission du Canada en Afghanistan témoigne des valeurs qui sont importantes pour les Canadiens. Non seulement le Canada aide à rehausser le climat de sécurité dans ce pays, mais il prête aussi assistance aux Afghans qui en ont le plus besoin et collabore avec eux pour leur donner les moyens de bien se gouverner.
