Pourquoi l'AMFA ?
L'AMFA fut créée,
septembre 1989, par un groupe d'immigrants, ressortissants de divers pays
francophones, pour remédier à une situation d'isolement,
de leur non visibilité au regard des majorités environnantes.
Étant donné ma présence et ma toute humble participation
dans les premiers débats qui se sont concrétisés
par ce besoin, je me permets de m'exprimer à la première
personne. Enthousiasmés par la découverte d'un lien commun
qui nous était cher, nous nous sommes regroupés pour vivre
et maintenir cet héritage français commun. Cette découverte
nous permettait de nous rapprocher parmi nous et en même temps se
présentait comme un pont pour nous faciliter la tâche de
rejoindre la communauté francophone existante dans le pays que
nous avions adopté comme le nôtre. C'était une voie
qui nous orientait vers l'intégration.
Assumant nos différences d'ethnicité, de nationalité,
de religion, de culture, de couleur de peau et d'autres distinctions physiques
et culturelles, nous nous sommes mis d'accord pour créer une base
de rencontres et d'échanges afin d'enrichir notre milieu tout en
nous garantissant tout d'abord un espace de soutien et d'appui moral et
émotionnel. La recherche d'une base économique nous conduisant
dans toutes les directions, vers différents milieux culturels de
la société environnante canadienne, l'expérience
commune d'immigrants francophones, face aux défis de toutes sortes,
donnait lieu à des attentes et à des préoccupations
que seul un engagement sociopolitique aussi bien que socioculturel pouvait
combler.
Ces besoins communs aboutissaient à la création de l'Association.
Sa constitution la définit comme un organisme à but non
lucratif. Les membres actifs s'engageaient corps et âme dans une
vocation de bénévolat tel qu'il se pratiquait dans nos
pays d'origine. On faisait don de ses talents, de son temps et son énergie,
avec un esprit de gratuité, de partage et d'égalité.
Le but commun était de défendre les intérêts
de nos pairs, de réduire leur isolement et leur solitude. Des
liens d'amitié cimentaient les efforts. II devenait possible
d'imaginer une communauté multiculturelle francophone qui inspirait
des espoirs et des attentes communs.
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