Cas de réussite
La
Forteresse de Louisbourg
La Forteresse
de Louisbourg : Une visite virtuelle du Cap-Breton
Si
vous avez essayé un jour d’imaginer quel genre de vie on menait au Canada
au début de la colonisation, La Forteresse de Louisbourg est un
site Web magique qui vous transporte au 18e siècle pour une
visite virtuelle d’une des plus belles attractions touristiques du Cap-Breton.
En 1961, le gouvernement fédéral entreprit de reconstruire la forteresse
afin de donner du travail aux mineurs au chômage et de faire de Louisbourg
un musée d’histoire vivante. C’est la plus importante reconstruction historique
qui soit en Amérique du Nord à l’heure actuelle.
Le projet a été réalisé en
vertu d’un contrat, dans le cadre du programme des Collections numérisées
de Rescol qui permet aux Canadiennes et Canadiens de 15 à 30 ans d’acquérir
de l’expérience dans les domaines de l’entrepreneuriat et de la technologie
en convertissant, sous forme numérique, des collections de documents
destinés à être affichés sur Rescol. Le site Web des Collections numérisées
de Rescol pourrait devenir le site à contenu canadien le plus complet
existant sur l’inforoute.
L’été dernier, une équipe
de jeunes gens a mis l’histoire de La Forteresse de Louisbourg au goût
du 20e siècle en la rendant accessible sur l’inforoute pour que les
Canadiens de toutes les régions du pays puissent s’instruire tout en
s’amusant. La directrice de projet, Joan Cunningham, a dit que cette
expérience avait eu beaucoup de retombées positives. «Chaque membre
de l’équipe a acquis de l’expérience dans la conception d’un site Web
et a pris de l’assurance dans l’utilisation de la technologie Internet,
a dit Mme Cunningham. À la fin du projet, ils étaient
fiers de leur travail.»
Joan Cunningham a expliqué
que la recherche de l’exactitude historique était la plus grosse difficulté
à laquelle l’équipe était confrontée. «Le personnel de la forteresse
nous a consacré du temps sans compter dans le cadre de ce projet, a-t-elle
dit. De quatre à cinq historiens ont été affectés à la vérification
de notre travail. L’équipe a appris à travailler de façon méticuleuse
en respectant de courtes échéances.» Joan Cunningham a dit que chaque
article a été vérifié de cinq à sept fois et que les membres de l’équipe
avaient dû recommencer souvent pour respecter la vérité historique.
«Cela n’a en fait dérangé personne, a-t-elle dit. Nous savions
depuis le début que cela devait être parfait et nous étions décidés
à faire du bon travail.»
Le souci du détail est manifeste,
que ce soit dans les images délicates de l’arrière-plan fleurdelisé
ou dans les textes soignés qui décrivent la vie au temps des pionniers.
Joan Cunningham a expliqué que l’équipe voulait surtout que le site
Web soit intéressant. Il y en a pour tous les goûts; on peut faire des
recherches dans les archives généalogiques de la paroisse pour retrouver
la trace de ses ancêtres, on peut trouver des spécimens de recettes
coloniales pour un repas typique ou encore explorer la Forteresse grâce
au plan interactif des lieux.
La tâche a également été
accomplie avec un certain humour et avec un plaisir manifeste. Les membres
de l’équipe qui font la révérence avec le sourire à la fin du site,
sont vêtus comme au 18e siècle. Il s’agit de Danielle Boone, recherchiste
et traductrice; Matthew MacNeil, programmeur et chargé de la mise à
jour des systèmes; Lisa Cleary, recherchiste; Caitrian MacNeil, artiste,
sélectionneuse d’images et recherchiste; Chris Lahey, recherchiste et
sélectionneur d’images; et Joe Ward, vérificateur des données généalogiques.
Jamie Bonaparte, programmeuse,
sélectionneuse d’images et recherchiste, a résumé en ces termes les
avantages de l’expérience qu’elle a acquise dans le cadre de ce projet
des Collections numérisées de Rescol : «J’ai reçu dernièrement un
message électronique d’un professeur d’informatique de Dalhousie qui
avait entendu parler de ce projet. Il me disait non seulement que certaines
formes de cet pouvaient lui
être utiles, mais il m’offrait aussi un emploi!»
|