Les Religieuses de Notre-Dame-du-Sacré Coeur
Les Religieuses de Notre-Dame-du-Sacré Coeur
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De l'Académie NDSC
au collège NDA
Contribution à la culture
Contribution à l'éducation
Contribution à la santé
Implication sociale de la congrégation
Contribution à la santé
Groupe de soeurs à l'hopital Stella-Maris de Bouctouche (1959). Assises : Srs Marie, M.-de-la-Croix et M.-Fidélis. Debout : Srs M.-Célina, Majella LeBlanc, Denise-M. et M.-Lucina


SOIN DES MALADES ET DES AÎNÉS
Hôpital Stella-Maris de Bouctouche
Comparé à l'éducation, le soin des malades et des aînés a tardé à prendre de l'ampleur. Ceci s'explique par le fait que nos fondatrices oeuvrent initialement dans les écoles et les pensionnats. Pourtant, les soeurs NDSC gardent la hantise de compléter l'éventail des oeuvres auxquelles la tradition de Vincent de Paul les appelle. Au cours de son histoire, 63 soeurs de la congrégation se sont adonnées au soin des malades, soit pendant toute leur carrière, soit pour une brève période. De ce nombre, 15 ont quitté la congrégation entre 1962 et 1988. Le soin des soeurs malades à l'interne débute dès la fondation mais les soins de patients hospitalisés commence modestement en 1955, dans un petit hôpital à Bouctouche.
Salle d'opération de l'hôpital de Bouctouche
Inauguration de l'hôpital Stella-Maris de Kent par le Premier Ministre Louis Robichaud

Dix soeurs NDSC travaillent à l'hôpital de Bouctouche entre 1955 et 1961, soit comme infirmière, soit comme employé de soutien. À partir de ce petit hôpital, les services chirurgicaux deviennent accessibles à la population du comté de Kent.
Soeur Bella Léger, fondatrice de l'hôpital et du couvent de Sainte-Anne-de-Kent
Sr Angéline Léger coupe un gâteau lors d'une fête en son honneur (1973)

Au moment où les responsables de l'hôpital Docteur Georges L. Dumont de Moncton songent à une expansion majeure, Mère M.-Jeanne-de-Valois (Bella Léger) est supérieure générale. En femme visionnaire, elle veut compléter l'éventail des oeuvres des Religieuses NDSC en ajoutant celle du soin des malades. Elle entame des pourparlers avec les autorités de cet hôpital. La congrégation achète un terrain à Moncton en prévision d'un rôle possible dans cette future institution, l'Hôpital Jacques Bourgeois, appelé ainsi en mémoire du premier médecin acadien à Grand-Pré. Pour diverses raisons, le projet ne se réalise pas. Mère Jeanne transforme ses plans et fonde l'Hôpital Stella Maris à Sainte-Anne-de-Kent et y fait construire un couvent adjacent.

Le 4 septembre 1966, la congrégation ouvre officiellement un hôpital dont elle est propriétaire à Sainte-Anne-de-Kent. On la nomme Hôpital Stella-Maris de Kent.

La première directrice, soeur Angéline Léger, conserve cette charge de 1966 à 1973. Par la suite, l'hôpital est dirigé par un administrateur laïc.

À partir de son ouverture jusqu'au milieu des années 1990, 35 soeurs NDSC ont travaillé dans cet hôpital : 17 comme infirmière et 18 en administration ou en services de soutien.

Groupe d'infirmières de l'hôpital Stella-Maris de Kent Docteur Boucher examinant un Micmac de Elsipogtog (Big Cove) Soeur Thérèse Belliveau à la clinique de l'Unité familiale de l'hôpital Dr G. L. Dumont (1989)

Le personnel de l'hôpital Stella-Maris de Kent s'est acquis la réputation d'être proche des malades et de leur prêter une attention respectueuse. Les Micmacs de Kent sont reconnaissants de l'accueil reçu et du respect accordé à leur culture.

Sr Hélène Landry à l'Hôpital de Yarmouth (1985) Sr Jeanne Bourgeois à la salle d'opération de la clinique de Girardot, Colombie Soeur Aurore Saulnier, archiviste à l'hôpital Stella-Maris de Kent

Soeur Doris Dupuis avec Mme Alida et M. Albert Gallant, parents de soeur Rosanna LeBlanc (2003)
Plusieurs hôpitaux du N.-B. (principalement l'Hôpital Dr G.-L. Dumont), de la N.-É., de l'Amérique du Sud et d'Haïti ont bénéficié de l'expertise des Religieuses NDSC en soin des malades.

En 1982, la congrégation décide de compléter l'éventail des oeuvres auxquelles l'Église les appelle, soit le soin des personnes âgées. Soeur Ida Cormier, supérieure générale d'alors, fait construire une résidence pour les parents âgés des soeurs à 522 av. Acadie, Dieppe. Cette responsabilité du soin de nos parents nous revient tout comme aux autres membres de nos familles. Depuis lors, plusieurs soeurs et un personnel laïc entourent de soins et d'affection les parents âgés ou malades des soeurs.



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