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SOIN DES MALADES ET DES AÎNÉS
Comparé à l'éducation, le soin des malades et des aînés a tardé à prendre de l'ampleur. Ceci s'explique par le fait que nos fondatrices oeuvrent initialement dans les écoles et les pensionnats. Pourtant, les soeurs NDSC gardent la hantise de compléter l'éventail des oeuvres auxquelles la tradition de Vincent de Paul les appelle. Au cours de son histoire, 63 soeurs de la congrégation se sont adonnées au soin des malades, soit pendant toute leur carrière, soit pour une brève période. De ce nombre, 15 ont quitté la congrégation entre 1962 et 1988. Le soin des soeurs malades à l'interne débute dès la fondation mais les soins de patients hospitalisés commence modestement en 1955, dans un petit hôpital à Bouctouche.
Dix soeurs NDSC travaillent à l'hôpital de Bouctouche entre 1955 et 1961, soit comme infirmière, soit comme employé de soutien. À partir de ce petit hôpital, les services chirurgicaux deviennent accessibles à la population du comté de Kent.
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Au moment où les responsables de l'hôpital Docteur Georges L. Dumont de Moncton songent à une expansion majeure, Mère M.-Jeanne-de-Valois (Bella Léger) est supérieure générale. En femme visionnaire, elle veut compléter l'éventail des oeuvres des Religieuses NDSC en ajoutant celle du soin des malades. Elle entame des pourparlers avec les autorités de cet hôpital. La congrégation achète un terrain à Moncton en prévision d'un rôle possible dans cette future institution, l'Hôpital Jacques Bourgeois, appelé ainsi en mémoire du premier médecin acadien à Grand-Pré. Pour diverses raisons, le projet ne se réalise pas. Mère Jeanne transforme ses plans et fonde l'Hôpital Stella Maris à Sainte-Anne-de-Kent et y fait construire un couvent adjacent.
Le 4 septembre 1966, la congrégation ouvre officiellement un hôpital dont elle est propriétaire à Sainte-Anne-de-Kent. On la nomme Hôpital Stella-Maris de Kent.
La première directrice, soeur Angéline Léger, conserve cette charge de 1966 à 1973. Par la suite, l'hôpital est dirigé par un administrateur laïc.
À partir de son ouverture jusqu'au milieu des années 1990, 35 soeurs NDSC ont travaillé dans cet hôpital : 17 comme infirmière et 18 en administration ou en services de soutien.
Le personnel de l'hôpital Stella-Maris de Kent s'est acquis la réputation d'être proche des malades et de leur prêter une attention respectueuse. Les Micmacs de Kent sont reconnaissants de l'accueil reçu et du respect accordé à leur culture.
Plusieurs hôpitaux du N.-B. (principalement l'Hôpital Dr G.-L. Dumont), de la N.-É., de l'Amérique du Sud et d'Haïti ont bénéficié de l'expertise des Religieuses NDSC en soin des malades.
En 1982, la congrégation décide de compléter l'éventail des oeuvres auxquelles l'Église les appelle, soit le soin des personnes âgées. Soeur Ida Cormier, supérieure générale d'alors, fait construire une résidence pour les parents âgés des soeurs à 522 av. Acadie, Dieppe. Cette responsabilité du soin de nos parents nous revient tout comme aux autres membres de nos familles. Depuis lors, plusieurs soeurs et un personnel laïc entourent de soins et d'affection les parents âgés ou malades des soeurs.
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