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La foi dans l'art

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Les Clercs de Saint-Viateur à Joliette

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a5pa1.gif (19848 octets) Louis Querbes (1793-1859)
Rodolphe Duguay (1891-1973)
vers 1915
huile sur toile
Collection des Clercs de Saint-Viateur

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Le fondateur de la communauté des Clercs de Saint-Viateur voit le jour à Lyon, en pleine Révolution française. Il est baptisé en cachette, pendant que son père, royaliste, est en fuite. Dès 1801, l'Église peut agir de nouveau ouvertement, et c'est dans cette période de reconstruction que le jeune Louis reçoit sa formation classique et devient prêtre.

Bien formé, énergique et prédicateur talentueux, Louis Querbes prendra charge de la cure de Vourles en 1822. Ce petit village, dont l'église fut pendant la révolution un entrepôt de farine, mettra ses talents à l'épreuve. C'est donc dans cette paroisse qu'en 1826, préoccupé par l'éducation des enfants et par le manque de support aux curés de campagne, qu'il fondera une communauté de catéchistes de Saint-Viateur afin de répondre à ce double besoin.

Le patron de la communauté, Viateur, vécut dans les années 350. Collaborateur de Just, évêque de Lyon, il lisait publiquement les Saintes Écritures et assistait son évêque dans différentes tâches. La double vocation de la communauté est tout à fait dans le même esprit : enseignement du catéchisme et service des saints autels. «En fondant l'Institut de Saint-Viateur, le curé de Vourles [Louis Querbes] dévoila donc toute sa pensée: il voulait donner aux évêques et aux prêtres de nouveaux Viateurs.»
(Antoine Bernard, c.s.v., Les Clercs de Saint-Viateur au Canada, t. I, Montréal,
Les Clercs de Saint-Viateur, 1947, p. 29)
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Étienne Champagneur, c.s.v., (1808-1882)
Rodolphe Duguay (1891-1973)
vers 1915
huile sur toile
Collection des Clercs de Saint-Viateur

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«J'ai l'espoir, Monseigneur, que vous serez content d'eux. Le frère Régent [directeur], nommé Étienne Champagneur, est capable de diriger, dès l'arrivée, des jeunes gens qui se destineraient au noviciat. Il est froid en apparence et un peu mélancolique. [...] Le second fera fort bien la classe élémentaire. Le troisième aidera à la classe; il est actif, intelligent, il pourra s'occuper des détails de la maison, servir à la sacristie, chanter à l'église.»
(Lettre de Louis Querbes adressée à Mgr Ignace Bourget, avril 1847)

Étienne Champagneur, Louis Chrétien et Augustin Fayard sont les trois premiers Clercs des Saint-Viateur en terre canadienne. Ce sont des français. Étienne Champagneur est le plus instruit; il dirige la communauté et assure la formation des novices pendant plus de vingt ans. Après vingt-sept ans au pays, il s'y est fortement attaché, et c'est un peu un Canadien qui retournera en France en 1874.
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Novices de la communauté
Pique-nique dans la campagne lanaudoise

1902 - Archives des Clercs de Saint-Viateur à Joliette

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Les Clercs de Saint-Viateur peuvent être frères ou pères. Pour devenir religieux, frère ou père, il faut faire une année de noviciat, après quoi on s'engage par des voeux temporaires pour trois ans. Après un triennat ou deux, le religieux peut prononcer ses voeux perpétuels. Tous les religieux enseignants, frères ou pères, portent le nom de catéchistes. Autrefois, il y avait aussi des frères «aides-temporels» qui travaillaient au soutien de la communauté. Les frères s'employaient surtout à l'enseignement primaire et secondaire, tandis que le personnel des collèges classiques était composé en grande partie de pères. Les études universitaires sont toujours à l'honneur et, pour avoir accès à la prêtrise, on doit faire des études théologiques.

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