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La foi dans l'art |
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Les Clercs de Saint-Viateur à
Joliette |
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Le Collège Bourget
à Rigaud |
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avant 1950
Archives des Clercs
de Saint-Viateur à Joliette
Fondé en 1850 , le Collège Bourget est situé à Rigaud, à deux pas de l'Ontario.
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C'est aujourd'hui, avec le Collège Champagneur à Rawdon,
le seul établissement d'enseignement encore dirigé par les Clercs de Saint-Viateur au
Québec; le Collège Bourget serait actuellement le plus grand internat d'Amérique avec
ses neuf cents pensionnaires, pour un total de onze cents élèves.
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En 1855, avec la prise de direction de
l'Institution des sourds-muets de Montréal par ce dernier, les Clercs de Saint-Viateur
s'installent pour une première fois à Montréal. Plus tard, en 1887, ils acquièrent des
terres à Outremont, en vue d'y établir une ferme pour les sourds-muets. En 1896, la
Direction provinciale, alors à Joliette s'y transporte et, en 1902, les Clercs de
Saint-Viateur fondent la paroissse Saint-Viateur dont ils ont toujours la charge. Les rues
Lajoie, Querbes, Saint-Viateur et Champagneur témoignent de cette présence. Dans
l'ensemble, à Montréal, ils dirigeront une quinzaine d'établissements et y
enseigneront.
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Florian Crête, c.s.v, (1888-1972)
dans le Musée éducatif des sourds-muets de Montréal
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vers 1950
Archives des Clercs de
Saint-Viateur à Montréal
«À l'instar des Québécois Maude Abbott, Lionel E. Judah et Alice Johannsen, le frère
Florian Crête a contribué d'une manière significative, dans la première partie du XXe
siècle, à la professionnalisation de la muséologie québécoise.
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Conservateur et
rénovateur du Musée éducatif des sourds-muets de Montréal, Crête a été un des
premiers muséologues d'ici à s'intéresser au potentiel pédagogique du musée, et ses
talents de muséologue furent rapidement reconnus par ses pairs.
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Initiateur de ce qui peut être
considéré comme le premier "musée des enfants" au Québec, il fut également
pendant longtemps un des rares membres canadiens de l'American Association of Museums. On
lui doit un court, mais bel essai, intitulé Qu'est-ce qu'un musée éducatif ? Sa
carrière témoigne éloquemment des multiples facettes de la mission éducative des
Clercs de Saint-Viateur.»
(Claude Piché, muséologue et historien, avril 1997) |
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Léo Bonneville, c.s.v., (1919- )vers 1967
Archives des Clercs de Saint-Viateur à Montréal
L'une des forces des Clercs de Saint-Viateur montréalais fut
certes cet infatigable animateur du septième art qu'a été Léo Bonneville. En 1955, il
fonde la revue Séquences qu'il dirigera pendant près de 40 ans. Séquences
est aujourd'hui le plus ancien périodique culturel québécois existant encore.
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Entrée du nouveau pavillon du collège Rakusai de Kyoto
construit en 1992
Archives des Clercs de Saint-Viateur
à Montréal
Après la prise en charge de l'éducation par le gouvernement québécois dans les années
1960 et la déchristianisation de la société, les communautés enseignantes ont
éclaté. Les Clercs de Saint-Viateur qui désiraient enseigner sont allés, comme les
laïcs, chercher un emploi dans le système public. On les retrouvera aussi dirigeant des
cures paroissiales et enseignant la pastorale dans les écoles.
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| Au Québec, les Clercs de
Saint-Viateur dirigent encore deux collèges. On les retrouve à la tête de certaines
paroisses. Hors du Québec, la communauté est encore très active dans l'enseignement et
le collège Rakusai de Kyoto en est un bel exemple. Dans la première moitié du 20e
siècle, le Vatican a invité les communautés religieuses à participer à diverses
missions, et la fondation du collège Rakusai en 1952, par les Clercs de Saint-Viateur,
s'inscrit dans ce contexte. Avec ses 1350 élèves, c'est aujourd'hui une institution
d'enseignement très reconnue au Japon. |
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