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La foi dans l'art |
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Les Clercs de Saint-Viateur à
Joliette |
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Étienne Marion, c.s.v., (1909-1975) |
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1947
Collection François Lanoue
«La musique exprime le monde intérieur [...], l'univers des sentiments où le coeur
humain habite; ces vastes régions où il erre sans se fixer, nomade, inquiet, chassé
ici, accueilli ailleurs, exilé du Bonheur.»
(Étienne Marion, L'Estudiant, novembre 1937, p. 1)
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Étienne Marion, c.s.v., était un humaniste qui circulait
avec aisance dans les champs de la littérature, de la musique et des beaux-arts, et ses
élèves pouvaient par exemple terminer la leçon de littérature romantique en
l'écoutant pianoter Chopin. C'était, dit-on, un pianiste de talent qui improvisait avec
aisance. Il avait aussi une grande connaissance du répertoire.
«Le dimanche après-midi, il faisait transporter un petit radio.
Là on écoutait de deux à quatre les concerts new-yorkais. Une vingtaine d'étudiants y
assistaient. Marion faisait cela avec beaucoup de générosité.»
(Fernand Lindsay, extrait d'entrevue, mars 1997). |
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Étienne
Marion faisait partie des cercles musicaux montréalais. Avec Clément Morin, sulpicien,
il suivait assidûment la saison des concerts montréalais et fréquentait le salon de
Jean Lallemand. Ce dernier, un mécène, participera à la fondation de l'Orchestre
symphonique de Montréal. Selon l'abbé François Lanoue, Marion était une véritable
gazette artistique pour Joliette. |
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Lucien Bellemare, c.s.v.
(1909-1984)
et une partie de
l'orchestre du Séminaire
vers 1945
Archives des Clercs de Saint-Viateur
à Joliette
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Lucien Bellemare avait un
tempérament de chef d'orchestre, et c'est sous sa direction que l'orchestre symphonique
du Séminaire de Joliette connaîtra son apogée. C'est d'ailleurs «son orchestre» que
Wilfrid Pelletier, alors chef au Metropolitan Opera de New York, viendra diriger en 1946.
Il fallait, en effet, des talents d'organisateur et de chef pour «tenir ensemble» un
orchestre composé d'élèves, d'anciens du collège et d'autres musiciens. |
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Fernand Lindsay, c.s.v.
(1928-... )
photographie: Jean Pontbriand
1988
Collection du Festival international de Lanaudière
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Cette photographie fut prise alors que Fernand Lindsay,
c.s.v., interprétait la 3ee symphonie pour orgue et orchestre de Saint-Saëns,
à la cathédrale de Joliette. Il était accompagné par l'Orchestre métropolitain.
En 1943, attiré par la réputation du Séminaire de Joliette sur
le plan musical, Fernand Lindsay quitte le collège de Rimouski. Il ne veut pas devenir
instrumentiste, c'est l'humanisme et le goût de communiquer qui l'intéressent. Plus
tard, au Séminaire de Joliette, il enseignera le français, le latin, la religion,
l'histoire et la philosophie. Puis, il succèdera à Étienne Marion comme responsable de
la littérature musicale. Et ainsi, par accident, avoue Fernand Lindsay, sa carrière
allait prendre définitivement un tournant musical; un tournant où la musique s'affirmera
comme «la voie de la Beauté».
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Depuis, on ne
compte plus ses réalisations. Il a, entre autres activités, fondé le festival-concours
(1962), le camp musical (1966), l'école de musique (1976), le centre culturel (1976) et
le Festival international de Lanaudière (1977), qui fête ses vingt ans cette année. . |
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Camp musical de Lanaudière
vers 1970
Collection Rolland Brunelle
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On aperçoit ici Rolland Brunelle, c.s.v., et quelques élèves au
Camp musical de Lanaudière, fondé en 1966 par Fernand Lindsay, c.s.v.
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Amphithéâtre du Festival international de Lanaudière
non daté
Archives du Festival international de Lanaudière
En 1963, Fernand Lindsay, c.s.v., était en Europe pour faire des
études. Il profita de l'été pour faire le tour des grands festivals de musique. C'est
cette expérience qui inspira la genèse du Festival international de Lanaudière, dont
les débuts remontent à 1978. En 1989, un amphitéâtre est construit. |
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