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Max Boucher, c.s.v. (1918-1975),
au Symposium de sculpture de Joliette
1966
Collection Bruno Hébert
«Il n'y a pas deux ou trois Max Boucher selon qu'on s'adresse au religieux, au professeur
ou à l'artiste. C'est un être un, qui tend à l'unité. Max Boucher ne sonne pas faux,
il est accordé... »
(Bruno Hébert, Max Boucher et l'enseignement des arts plastiques , Prospectives
, vol. 22, no4, décembre 1996, p. 180)
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Une fois devenu prêtre, Max Boucher fait des
études artistiques à l'École des beaux-arts de Québec de 1945 à 1948, où ses
maîtres sont Marius Plamondon et Jean-Paul Lemieux. L'élève Boucher est premier en
dessin et en histoire de l'art et se débrouille très bien en sculpture. Ces talents
trouveront expression, par la suite, à travers son enseignement et son oeuvre de
création. Mais Max Boucher ne sépare pas les deux et ses continuelles recherches
artistiques profiteront à des centaines d'étudiants.
Si la plupart de ses sculptures sont empreintes d'une quiétude
religieuse, ses travaux de peintre seront plus exploratoires et franchement modernes:
«Les sujets à peindre, natures mortes surtout,
sont alors un prétexte à une composition solide et harmonieuse... et c'est sur ces
qualités purement plastiques, abstraction faite du sujet, que les oeuvres devraient être
appréciées.»
(Max Boucher, Au studio du séminaire de Joliette, L'Étoile du Nord ,
2 juin 1949)
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Alors qu'il enseigne les sciences naturelles au Séminaire de Joliette, vers le début des
années 1950, il fait la connaissance de Léo Brassard, c.s.v., qui lui aussi enseigne la
même discipline. Le père Brassard venait de fonder une revue scientifique, Le jeune naturaliste, «l'ancêtre» du magasine
Québec-Sciences qui paraît encore aujourd'hui.
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André Fugère aux ateliers
d'art de Max Boucher, c.s.v.
vers 1960
Collection Jacques Houle, c.s.v. |
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Un élève du professeur Boucher qui, selon la tradition
toute académique, s'initie à la peinture par la copie. André Fugère est ici en train
de copier Clouds over Lake O'Hara de James MacDonald. Cette oeuvre, d'un membre du
Groupe des Sept, fait maintenant partie de la collection du musée.
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Atelier d'art de Max Boucher, c.s.v., cours aux adultes
vers 1965
Collection Bruno Hébert, c.s.v.
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«Certes, il ne manque pas de caractère, l'homme à la tête rousse, mais il ne manque
pas de méthode non plus. Il se méfie pour lui-même de ses sautes d'humeur et
s'entraîne à la circonspection. Il engage ses élèves sur la même voie. Avant de
juger, enseigne-t-il, il faut : 1o. s'habituer à une forme, l'apprivoiser; 2o.
tenir compte de l'artiste, de son temps, de l'éducation qu'il a reçue, de ses
expériences, de la visée de son art, etc.; 3o. comme spectateur, prendre
conscience de son propre sentiment, des tendances fondamentales de son esprit, de ses
réactions instinctives, etc.»
(Bruno Hébert, «Max Boucher et l'enseignement des arts plastiques», Prospectives,
vol. 22, no. 4, décembre 1986, p. 173)
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Hommage
à Brahms
Max Boucher, c.s.v., (1918-1975)
1965
acrylique sur masonite
Collection privée
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«Autre aspect de sa recherche d'unité: Max Boucher aime et pratique les comparaisons
entre les différents langages artistiques. Il agrémente son histoire de l'art de
nombreuses allusions à la musique. [...]. Les dessins à la plume de Delacroix, par la
courbe, lui rappellent Brahms, un musicien pour lequel il se sent des affinités.»
(Bruno Hébert, Max Boucher et l'enseignement des arts plastiques, Prospectives,
vol. 22, n 4, décembre 1986, p. 181) |
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Ces
comparaisons qui nourrissent l'enseignement de Max Boucher imprègnent aussi sa pratique
artistique, comme en témoigne la présente oeuvre.
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Programme du Symposium
de sculpture de 1966
1966
Collection du Musée d'art de Joliette
Fonds Wilfrid Corbeil
Le premier symposium international de sculpture au Québec est celui de Montréal, en
1964. Deux ans plus tard, Joliette aura le sien. L'essentiel de l'organisation sera
l'affaire de Max Boucher, et pour les questions de relations publiques Wilfrid Corbeil
sera au poste. Les artistes invités sont Ethel Rosenfield, Gaétan Therrien, Paul
Borduas, Pierre Roland Dinel, Joseph Marcil et Max Boucher.
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Portrait de Nathalie
Max Boucher, c.s.v., (1918-1975)
1971
huile sur masonite
Collection des Clercs de Saint-Viateur
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Sculpture modulaire
Max Boucher, c.s.v., (1918-1975)
vers 1974
bois polychrome
Collection Gaétan Therrien
Intéressé par les explorations autour des possibilités modulaires de la sculpture
faites par Gaétan Therrien, son ami et collègue du département des arts au CEGEP, Max
Boucher en fait lui-même l'expérimentation en réalisant cette pièce.
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