Résumé de certains rapports concernant la création de la Faculté d'éducation: ...suite


le 9 mars 1970 :

Rapport de Scott Bateman, président de la Commission des subventions aux universités, à Saul Miller, ministre de l'Éducation sur l'état estimatif du coût de la création d'un Institut pédagogique dans l'Ouest canadien. Ce coût est calculé à 3 205 000 $.

le 23 avril 1970 :

Critique sur l'état estimatif du coût de la création d'un Institut dans l'Ouest canadien. Selon Arthur Corriveau, membre du Secrétariat, le coût total serait de 1 043 550 $, car, pour lui, l'importance est d'avoir un immeuble moins coûteux, mais les établissements nécessaires pour les activités, les études et la recherche.

le 12 mars 1970 :

Le père Clément Cormier remet son rapport au Secrétariat du Manitoba sur la création d'un collège pédogogique. Il recommande de situer le collège pédagogique au sein du Collège de Saint-Boniface.

le 4 juin 1970 :

Rapport statistique soumis par M. Girardin intitulé : Application théorique au Collège de Saint-Boniface de certaines recommandations apportées par la Commission royale d'enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme. Ce rapport statistique cherche à démontrer par des tableaux de quelles manières le Collège de Saint-Boniface pourrait profiter des recommendations de la Commission. Ainsi le rapport statistique est divisé en trois partie:

Tableau I -
Le nombre d'étudiants franco-manitobains enregistrés dans les diverses facultés de l'Université du Manitoba depuis septembre 1962

Tableau II -
Le nombre d'étudiants dans certaines facultés en comparaison avec ceux du Collège de St-Boniface

Tableau III -
Le nombre de cours donnés au Collège depuis septembre 1962, et le nombre total d'étudiants pour chacune des années.

le 17 juin 1970 :

Document d'une dizaine de pages préparé les 23 et 24 mai par un atelier de travail composé de volontaires qui ont participé à des sessions d'animation sociale organisées par la SFM depuis janvier 1970. Ce comité s'est formé pour étudier l'opportunité de créer une école pédagogique française au Manitoba. Ce document s'intitule :.L'école pédagogique française.

le 23 octobre 1970 :

Réunion au Collège de Saint-Boniface entre les dirigeants du Manitoba et les dirigeants de l'Alberta au sujet d'une école normale française dans l'Ouest.

le 15 décembre 1970 :

Réunion entre les ministres de l'Éducation de l'Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba avec Gérard Pelletier à Régina.

1971

le 13 août 1971 :

La commission d'arbitrage remet le rapport Raynauld, composé de 39 pages. Ce rapport confirme au numéro 26 qu'il y a un besoin immédiat pour un institut francophone au Manitoba et qu'il devrait être établi au Collège Saint-Boniface.

le 20 octobre 1971 :

Procès-verbal du Conseil d'administration qui indique qu'un comité soit composé pour élaborer immédiatement les programmes d'études pour l'Institut pédagogique. Ainsi, peu de temps après, apparaît le rapport Projet d'un programme d'études académiques et professionnelles conduisant au baccalauréat en éducation et au certificat élémentaire en éducation au Collège de Saint-Boniface.

I. La création d'un secteur pédagogique au Collège de Saint-Boniface aura pour but de...

II. Nature du projet :

Trois tableaux

1) Description des programmes d'études proposés pour le Collège de Saint-Boniface en vue du baccalauréat en éducation ou du certificat en éducation

2) Cours prévus en éducation pour l'année 1971 et 1972

3) Estimation préliminaire du nombre d'étudiants par cours, sur une base de 30 étudiants

III - Coût d'opération du secteur pédagogique du Collège de Saint-Boniface

le 4 novembre 1971 :

Memo de Scott Bateman à Saul Miller concernant la révision des coûts pour la création d'un institut. Ce coût est calculé cette fois à 1 770 000 $

1972

le 4 mai 1972 :

Communiqué qui annonce la nomination de monsieur Origène Fillion au poste de directeur de l'Institut pédagogique.

septembre 1972 :

L'Institut pédagogique ouvre ses portes à 63 étudiants du Manitoba. De plus, par affiliation à l'Université du Manitoba, l'Institut pédagogique offre à ses étudiants les mêmes grades universitaires que la Faculté d'éducation. Les nouveaux diplômés seront reconnus par le ministre de l'Éducation au même titre que ceux qui auront suivi des cours à la Faculté d'éducation de l'Université.

Notons que c'est seulement le 23 avril 1971 que le Collège de Saint-Boniface soumet à l'Université du Manitoba une demande d'affiliation. Ainsi, le 6 juin 1972, le conseil de l'Université et en décembre 1972, la Commission des subventions aux universités, acceptent la demande. Toutefois, c'est seulement le 18 janvier 1972 que le contrat d'affiliation reçoit en grande partie sa reconnaissance par le Collège.

1973

le 26 avril 1973 :

Conférence de presse de Roger Saint-Denis à l'occasion de la mise en chantier de l'Institut pédagogique et du Centre de linguistique. Cette conférence de presse fait la récapitulation historique du développement de l'Institut pédagogique.

septembre 1973 :

L'Institut pédagogique peut offrir en français tous les programmes de certification qui sont offerts en anglais à la Faculté d'éducation de l'Université, y compris le nouveau baccalauréat en éducation (B.Ed.) de 4 ans.

1975 à 1979

Historique du projet de perfectionnement de l'enseignement en français

Dès le printemps 1974, les professeurs qui enseignent le français, et ceux qui enseignent d'autres matières en français, expriment le besoin de participer un programme intensif de perfectionnement en français.

Un comité ad hoc de perfectionnement professionnel représentant le CUSB, l'Institut pédagogique, les Éducateurs franco-manitobains, le Bureau de l'éducation française et le Comité technique de l'éducation française, prennent conscience de ce besoin et envisagent plusieurs possibilités pour y répondre.

C'est de cette étude, de la collaboration active du comité et du travail approfondi de l'équipe responsable qu'est né le projet Bain '76. Le support du Secrétariat d'État et du ministère des Collèges et des Universités rendent possible sa réalisation.

Ce projet Bain'76 connaît un grand succès. Le CUSB, soutenu par plusieurs organismes, planifié plusieurs autres Bain, jusqu'en 1979. Tout se passe au Cap-Rouge dans la province de Québec afin de vivre dans une atmosphère plus culturellement francophone.

Le programme s'adresse à deux différentes clientèles : 1) Les professeurs qui oeuvrent dans une situation d'immersion pour anglophones. 2) Les professeurs qui enseignent dans les écoles françaises.

1982-1983

En 1982, le CUSB obtient finalement les autorisations requises pour les cours de deuxième cycle. Ces programmes étaient réclamés de façon acharnée depuis quelques années par les Éducatrice et éducateurs francophones du Manitoba, mais il a fallu d'innombrables démarches et la collaboration de plusieurs personnes et groupes intéressés pour que ce rêve devienne réalité. Selon Roger Legal, directeur de l'Institut pédagogique depuis 1981 :<<Ça a été un jeu de chat et de souris avec l'Université du Manitoba qui s'obstinait à ne pas nous laisser le programme>>. En septembre 1982, c'est l'introduction des programmes de prémaîtrise et de maîtrise. Ainsi, au semestre d'hiver de 1983, une vingtaine d'étudiants prennent ces cours.

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