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La maison de Johan Beetz à Ville Saint-Laurent (Source: Livre La merveilleuse aventure de Johan Beetz) |
Germaine, Jeannette, Louison et Trina Beetz au court de tennis de leur maison à Montréal (Source: Guy Lachance) |
Johan Beetz n'en continue pas moins de travailler à développer l'élevage des animaux à fourrure. Durant dix ans, il exploite ce commerce " Renard argenté Beetz Limité " à Vaudreuil.
La crise financière de 1929 et l'effondrement des cours de la Bourse ruinent presque l'industrie renardière . C'est alors que le pionnier se dévoue auprès du gouvernement pour sauver cette industrie. Après de nombreuses démarches auprès des autorités, le gouvernement crée en cette même année 1929, le Service de l'élevage des animaux à fourrure de la province. C'est à cette occasion qu'il est nommé directeur du service vulpicole, tâche qu'il prend à coeur de mener à bonne fin. Il tient alors à faire profiter de son expérience tous ceux qui s'occupent de ce commerce.
Dans un volume, L'indispensable il relate ses expériences et donne ses conseils et directives pour améliorer la qualité de la fourrure. Suite à une thèse à l'Université de Montréal, il reçoit le titre de Docteur ès Science agricole (vulpiculture) le 23 mai 1936, avec la mention grande distinction. De plus, en 1941, avait lieu l'ouverture de l'exposition d'histoire naturelle de Johan Beetz au Musée provincial de Québec. Il est également co-fondateur de la Société Zoologique de Québec
Mais ce n'est pas tout! Il peint, dessine pour laisser nombre d'oeuvres tant à sa famille qu'à sa province d'adoption, le Québec. En effet, Monsieur Beetz s'est plu à préparer deux « Livres D'or » (voir partie Livres d'art)pour de luxueux clubs de chasse et de pêche ainsi qu'une histoire de la Deuxième Grande Guerre en dessins à la plume.
Johan, de toute son existence n'a de cesse au travail; il est actif jusqu'à ses derniers moments. Sa retraite à soixante-cinq ans, comme employé civil, ne diminue pas pour autant son travail. Cependant, à soixante-neuf ans, un incident fâcheux vient mettre un terme à cette grande activité, ou du moins la ralentir quand ce chasseur à toute épreuve subit sa première crise cardiaque lors d'un voyage de chasse à l'île Providence. Cet incident dans la vie de Johan le marque certainement car, dès lors, on le sent plus calme et plus pondéré dans tout ce qu'il entreprend.
Résidence de Johan Beetz au 322 avenue Laurier, Québec (Source: Chantal Harvey) |
Après cette première crise cardiaque, Johan vit encore sept ans. Sa vie plus calme et ses médicaments pris à temps l'aident à supporter ce malaise sans se plaindre.
En bon chrétien, tous les dimanches, Johan assiste à la messe avec Adéla et tous deux vont dîner chez leurs enfants. Ce charmant grand-père a un plaisir fou à jouer avec les enfants. Dès la mi-février 1949, Johan se sentant moins bien, use alors de beaucoup plus de prudence, mais le samedi 26 mars de la même année, entouré des siens, une crise cardiaque ne laisse plus d'espoir et l'emporte en quelques heures à l'âge de soixante-quatorze ans et sept mois, à sa résidence de l'avenue Laurier de Québec.
Voilà une vie édifiante et exceptionnelle, la vie d'un homme de coeur et un homme de science qui a mené une existence heureuse parce qu'il a su la planifier pour le bien-être de la société; un autre parmi les grands. Il est possible que vous avez remarqué les mots « travail, persévérance et honneur » dans notre page d'accueil. Ces mots se retrouvent sur les armoiries de la famille Beetz. Johan Beetz a mis cette devise en pratique tout au long de sa vie.
Plaque commémorative, placée sur le 322 avenue Laurier, Québec (Source: Chantal Harvey) |
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