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Le cours secondaire au Séminaire de Joliette

(1968-1986)

En 1968, le Séminaire de Joliette, corporation appartenant aux Clercs de Saint-Viateur, cède son cours collégial au Cégep de Joliette.

En attendant la vente des édifices, qui aura lieu en 1973, le Cégep agira comme propriétaire de l'ensemble des édifices et le Séminaire payera loyer pour les locaux qu'il utilise. Cette entente permettra au Cégep d'exécuter des transformations indispensables au nouveau programme technique et professionnel.

Toujours sous la direction des Clercs de Saint-Viateur, le Séminaire de Joliette, continue à offrir le cours secondaire. Ses cours se donnent dans la partie Nord de l'Aile Beaudry (Aile BE). Il en sera ainsi pendant 18 ans, de 1968 à 1986.

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Programme scolaire et effectifs

Avec l'avènement des cégeps, la Faculté des Arts de l'Université de Montréal est dissoute et le Séminaire adopte le programme du ministère de l'Éducation. C'est ainsi que disparaissent les noms des classes du cours classique: Éléments latins, Syntaxe latine, Méthode, Versification, etc.

Sous le règne du Séminaire, la clientèle étudiante se maintient presque toujours entre 750 et 800 élèves. Elle est maintenant mixte, les filles ayant été admises graduellement au niveau collégial à partir de 1963, et au secondaire en 1968.

Quant au personnel enseignant, il se laïcise. Dès sa première année comme établissement secondaire privé reconnu d'intérêt public, le Séminaire recrute une bonne proportion de professeurs laïques pour compléter les cadres de son personnel, continuant ainsi une tradition commencée vers 1960 avec le retrait progressif du clergé séculier et la diminution du personnel religieux.

C'est en vertu de la loi 56, passée en 1968, que le cours secondaire du Séminaire est déclaré d'intérêt public. Ce statut lui permet de recevoir des subventions couvrant une partie des dépenses nécessaires à son fonctionnement. Les frais de scolarité demandés aux parents des élèves permettront d'équilibrer son budget.

 

Un nouveau siège social

Le Séminaire transporte son siège social dans l'ancien Scolasticat Saint-Charles, 455, boul. Base-de-Roc (alors avenue Querbes), qui change de nom et devient le Séminaire de Joliette. On installe d'ailleurs un important panneau affiche.

Les réunions du conseil d'administration ont lieu au campus de Base-de-Roc. Le directeur général, le père Denis Périgord, et son conseil, composé du père Gérard Pauzé, assistant supérieur, du père Hilgège Trépanier, directeur de la pastorale et du père Fernand Cuerrier, économe, viennent résider au nouveau campus.

 

Un Séminaire, deux campus

Le séminaire loge à deux campus, l'un à Base-de-Roc, et le second, pour les classes, dans les édifices du Cégep; ce qui, pendant un certain temps, ne facilite pas toujours les choses.

Bientôt, les élèves du Séminaire utiliseront le gymnase du campus de Base-de-Roc. Il en sera de même pour l'animation culturelle et pastorale, les élèves ayant à leur disposition les locaux et les espaces nécessaires.

En plus des locaux de classes, le Séminaire recourt à un certain nombre de services du Cégep de Joliette. Les quatre premières années du cours secondaire ont accès à la bibliothèque du cours secondaire, logée au sous-sol de l'Aile du Centenaire (Aile C). Les élèves de cinquième secondaire peuvent utiliser la bibliothèque du Cégep.

Le cours secondaire a sa propre salle de récréation et peut disposer de la piscine du Cégep. L'accès au gymnase étant limité à cause de la clientèle du Cégep, on a recours au gymnase de Base-de-Roc, dont les salles de douches et les toilettes furent spécialement aménagées pour répondre aux besoins du Séminaire.

 

a_sem02.jpg (22618 octets) Échos de la vie culturelle

En 1968, le Séminaire, devenu cours secondaire, continue la publication du journal L'Estudiant, fondé en 1936. En 1973, le journal est à bout de souffle et disparaît. L'Estudiant, qui s'était illustré dans les années 1940-1950, aura vécu 37 ans. En octobre 1973, un autre journal étudiant naît, La Cellule.

Pendant pratiquement toute son existence (de 1968 à 1986), la direction du Séminaire publie un Bulletin d'information et un Bulletin de nouvelles à l'usage du personnel. On y trouve de précieux renseignements sur la vie scolaire et l'évolution de l'établissement.

Le nouveau Séminaire tient à continuer la tradition culturelle et musicale de l'ancien Séminaire. Malgré la jeune âge des comédiens, les animateurs du Séminaire réussissent des tours de force.

C'est ainsi qu'on présente, entre autres, les spectacles suivants:

1975: Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur, par Gilles Reid et André Laporte.
1978:
Oscar, par Michel Turgeon.
1981:
L'Auberge des morts subites, par Michel Turgeon.
1983:
La Quintaine, par Luc Béland en collaboration avec Paul Bellemare.
1984:
Boeing, Boeing, par Luc Béland, coll. Paul Bellemare
1985:
Treize à table, par Paul Bellemare.

 

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Les prémisses de l'Académie

Au milieu des années 1970 se développe l'idée que le Séminaire, recevant alors une clientèle de plus de 800 élèves, peut passer en d'autres mains sans que son avenir ne soit mis en danger.

Les Clercs de Saint-Viateur de Joliette se déclarent prêts à céder le Séminaire à une autre corporation qui serait en mesure de continuer l'oeuvre et de poursuivre l'idéal qui avait animé les éducateurs depuis 1846.

Les membres du personnel du Séminaire étudient de leur côté la question de l'avenir de l'établissement et mettent sur pied une compagnie à but lucratif, Sotogéré, qui a comme mission de réunir des fonds à être utilisés quand arriverait le moment de prendre la relève. Le mouvement créé par Sotogéré n'aura pas de suite et se termina quand les membres décidèrent d'assurer l'avenir de l'école par un autre moyen.

La cession du cours secondaire à une nouvelle corporation l'Académie Antoine-Manseau a lieu le 4 août 1986. L'Agenda historique de l'Académie Antoine-Manseau relate ainsi l'événement:

     4 août 1986: Fin d'une époque. Cérémonie de signatures qui viennent confirmer définitivement la cession de sa fonction d'enseignement par le Séminaire de Joliette à une nouvelle corporation appelée Académie Antoine-Manseau.

(Agenda historique, p. 201)

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