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Comment on devient radioamateur

Comment on devient radioamateurLes quelques milliers de gens qui peuvent être appelés des radioamateurs ont toujours formé un groupe des plus intéressants par le fait même qu'ils représentent, hommes ou femmes, tous les âges et toutes les professions : écoliers, professeurs, médecins, avocats, ingénieurs, garagistes, camelots, etc.

Le premier radioamateur, aussi appelé amateur de T.S.F. (téléphonie sans fil) fut Guglielmo Marconi (1874-1937), le célèbre inventeur italien qui réussit à transmettre pour la première fois par T.S.F. vers la fin du XIXe siècle. Les autres amateurs surgirent ensuite d'un peu partout et l'on peut dire que, dès le début de cette ère de radiotélégraphie, les États-Unis et le Canada se distinguèrent. En 2000, au Canada, on compte plus 40 000 radioamateurs et plus de 600 000 aux États-Unis. Ils émettent sur ondes courtes, et dans des bandes de fréquences qui leur sont réservées.

Les radioamateurs ou sans-filistes, comme on les appelle quelquefois, se sont toujours montrés très actifs. Nombreuses furent les expériences qu'ils firent avec de nouveaux dispositifs. Beaucoup se plaisent à converser amicalement avec d'autres amateurs répartis en diverses parties du monde. D'autres s'intéressent particulièrement à relayer des messages; d'autres encore se spécialisent dans la recherche du contact de stations aussi lointaines que possible.

Un jeune radioamateur réglant son appareil à ondes courtes, que nous décrivons dans cet article.
Un jeune radioamateur réglant son appareil à ondes courtes, que nous décrivons dans cet article.
Ces sans-filistes ont prouvé que leur passe-temps favori n'avait pas seulement qu'un intérêt récréatif. Ils ont beaucoup contribué au développement technique de la T.S.F. Bien souvent avec très peu d'argent mais beaucoup d'ingéniosité l'amateur a réussi à résoudre un problème sur lequel d'importants bureaux d'étude avaient travaillé en vain pendant longtemps.

Maintes fois aussi, les radioamateurs ont rendu d'immenses services en période de sinistre. Ils ont permis au cours d'ouragans, de tremblements de terre et d'inondations, le sauvetage de vies humaines, alors que les lignes téléphoniques et autres moyens de communications commerciaux étaient hors de service. Souvent même, ils risquèrent leur vie pour maintenir le contact entre la région éprouvée et le monde extérieur. En 1938, lors du cyclone qui balaya Long-Island (près de New-York) et la Nouvelle-Angleterre, laissant sur son passage des morts et des ruines, ils prirent une grande part aux opérations de sauvetage. En 1947, un petit village de la région de Québec fut complètement isolé par une terrible tempête. Un poste amateur de la région réussit à maintenir seul, pendant plusieurs heures, les communications avec le monde extérieur, permettant ainsi l'arrivée de secours en temps opportun. Nous pourrions citer ainsi maints autres exemples plus récents du rôle majeur que jouèrent les radioamateurs dans des situations de sinistres : l'inondation du Saguenay/Lac Saint-Jean en 1996, la tempête de verglas du siècle en 1998, etc.

Dans le passé, un grand nombre de sans-filistes construisaient eux-mêmes leurs postes récepteurs et émetteurs; de nos jours la plupart les achètent tout faits. Dans les deux cas, personne n'a le droit d'émettre sans avoir une autorisation spéciale du gouvernement de son pays. Nulle permission, par contre, n'est nécessaire de nos jours pour se servir d'un poste récepteur. De nos jours, parce que tel n'a pas toujours été le cas; au Canada par exemple, il fallait jusqu'à la fin des années quarante se procurer une Licence pour pouvoir posséder et opérer légalement un poste récepteur.

Pour devenir radioamateur, il ne te sera pas nécessaire d'apprendre le Code Morse International (connu aussi sous le nom de Code Continental), formé comme suit d'ensembles de points et de traits. Mais si tu veux accéder aux plus hauts niveaux de privilèges d'opération, cela te sera encore nécessaire selon le pays où tu demeures, car les dernières décisions internationales en la matière laissent le soin à chaque pays de déterminer pour ses radioamateurs l'obligation de posséder une compétence en Code Morse pour exercer certains privilèges.

Le code Morse

II te sera plus facile d'apprendre ce code en pensant aux lettres et aux chiffres à représenter comme à des successions de sons courts ou longs, plutôt qu'à des successions de points ou de traits. Ainsi, tu ne devras pas te représenter la lettre C comme «trait-point-trait-point», mais comme la série de sons «tââ-ti-tââ-ti». Tu verras, en la pratiquant, que cette méthode est plus commode.

Quand tu sauras le code par coeur, le stage suivant consistera à t'habituer à reconnaître les lettres et les chiffres dans les signaux entendus sur ton poste. Choisis d'abord une station qui émet très lentement et essaye de déchiffrer par écrit chaque signe télégraphique entendu. Au début, tu n'en déchiffreras probablement qu'un seul ou deux sur dix, mais avec de la pratique et de l'assiduité tu feras des progrès sensibles.

Clé de Morse Marconi utilisée sur le Titanic.
Clé de Morse Marconi utilisée sur le Titanic.
En temps de paix, on accorde l'autorisation de se servir d'un poste émetteur aux amateurs qui réussissent un certain examen. L'examen pour l'obtention de la licence supérieure comprend la réception d'un message en Morse transmis à une vitesse d'un certain nombre de mots par minute (qui varie selon les pays), la théorie relative au fonctionnement de postes élémentaires émetteur et récepteur et une connaissance approfondie des règlements concernant les radioamateurs.

Tu devrais apprendre par toi-même à envoyer et à recevoir les signaux du code. Tu peux le faire en t'exerçant avec un manipulateur, aussi appelé clé de morse, et un appareil dit « buzzer » ou vibreur, les deux reliés à un couple de piles sèches. Le manipulateur s'achète dans n'importe quel magasin de pièces de radioamateur.

De cette façon quand tu auras obtenu ta licence d'amateur, tu pourras connaître tout le plaisir qu'on ressent à faire fonctionner une station de radioamateur.

Il y a beaucoup de livres intéressants et bien écrits et de nombreuses sources d'information traitant de la radioamateurs, dont la consultation et l'étude te faciliteront tes débuts dans ce hobby « hi-tech » par excellence. Voici deux références du site WEB de l'Association des radioamateurs du Québec Inc. (RAQI) où tu trouveras toutes les informations pertinentes et également des références à d'autres sources intéressantes en anglais, au Canada et aux États-Unis :

http://www2.raqi.ca/fr/debut/index.php

http://www2.raqi.ca/produits/index.php

Dans ton intérêt de débutant, fais-toi inscrire dans un club d'amateurs. Tu verras que les autres membres sont toujours heureux de conseiller les novices et de les aider. Et là aussi, tu pourras te créer des amitiés solides et durables.



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