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Propos d'artistes sur la collection
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En quelques brèves explications...

• Une simple boîte
hermétiquement fermée

• Un trou minuscule
en guise d'objectif

• Du papier photosensible

• Une chambre noire
pour le <<chargement>> du boîtier

• La chimie appropriée
pour développer le papier



Charlotte Gingras installant sa caméra obscura
devant l'oeuvre à photographier,
Musée d'art de Joliette, 1990,
photo Danielle Binet.

Prêt pour une expérience de caméra obscura ?

Le procédé de la caméra obscura permet la reproduction d'un objet sur une surface photosensible sans utiliser de lentille. Un simple trou de la grosseur d'une pointe d'épingle, idéalement dans une surface métallique permettant une rondeur uniforme, laisse entrer suffisamment de lumière pour exposer le papier et y inscrire les densités de lumière de l'objet photographié.


Auteure : Charlotte Gingras

Temps d'exposition : 45 minutes

Sensibilité du polaroïd: 50 ASA

Un résultat équivalent
a pu être obtenu avec une exposition
de 30 secondes et un polaroïd de 3000 ASA

Quant aux temps d'exposition et de développement, ils varient fortement en fonction de la luminescence de l'objet photographié, de la sensibilité comme de la grandeur du papier et de la grosseur du trou qui agit comme «lentille». Une série de tests s'impose donc pour en arriver à des résultats concluants. Les temps d'exposition peuvent varier considérablement, de 30 secondes à une heure, par exemple.

Quant au boîtier, son format ne se limite qu'à l'imagination de son créateur. Il doit toutefois pouvoir s'ouvrir afin de permettre d'installer en chambre noire la pellicule photosensible (papier ou film). Il faut ensuite s'assurer qu'aucune autre lumière ne pénètre dans le boîtier avant de l'apporter sur le lieu de la prise de vue.

Quand le temps souhaité d'exposition est écoulé, il faut boucher le trou et ne rouvrir le boîtier que de retour en chambre noire afin de procéder au développement avec la chimie appropriée.







Crédits

* Caméra obscura de Françoise Boudrias, Musée d'art de Joliette, 1990, photo Suzanne Joly.
* Sans Titre, Sténopé sur polaroïd de Charlotte Gingras, Musée d'art de Joliette, 1990.



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