Quête de l’Enfant-Jésus

Après la fête de Noël, pendant que l’Enfant-Jésus repose dans la crèche, le curé Lesueur annonce au prône des messes du dimanche qu’il procédera à la quête de l’Enfant-Jésus dans toute la paroisse. Vu la pauvreté de la majorité des habitants du Portage et du peu d’argent qui circule dans la paroisse, les marguilliers et le curé parcourent le territoire et recueillent dans chaque famille des dons en nature pour l’église: lard salé, blé, pois, tabac, etc. Suite à la cueillette, on procède à la vente rapide des denrées reçues, à la criée sur la place de l’église.

Cette quête deviendra rapidement la seconde source de revenus en importance pour la fabrique, après la rente annuelle des bancs. L’argent provenant de la vente est affecté à l’entretien, la rénovation ou l’ornementation de l’église. Le nouveau curé Jacques Degeay a bien son idée derrière la tête quand il fait l’achat pour la fabrique en 1743, d’un nouvel Enfant-Jésus au coût de 59 livres et 10 sols, la deuxième dépense en importance pour l’année. Il veut alors raviver l’intérêt et la générosité de ses fidèles pour la quête de l’Enfant-Jésus en vue de la construction d’une nouvelle église.

 

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