De nouvelles paroisses

Après 1724, la paroisse de L’Assomption va rassembler sur un territoire immense les familles établies le long des rivières L’Assomption, L’Achigan et Ouareau, et des ruisseaux Saint-Georges, Vacher et Saint-Pierre. Degeay accueille plusieurs familles acadiennes qui constituent rapidement la future paroisse de Saint-Jacques qui se détachera de L’Assomption à la mort du curé Degeay en 1774, avec messire Jean-Baptiste Bro comme premier pasteur.

Mais les colons plus éloignés de L’Assomption, aspirent un jour à bénéficier d’une église bien à eux, au lieu de payer toujours pour entretenir un curé et une église éloignés. Les moyens de communication ne facilitent pas davantage les échanges entre ces tenanciers et L’Assomption. Les routes restent souvent impraticables et clairsemées d’obstacles naturels : ruisseaux, rivières, marécages etc. qui rendent la pratique des devoirs religieux ardue.

 

 

Carte représentant les paroisses
qu'a engendré le développement de l'Assomption.

Ainsi en 1786, le territoire sis à l’extérieur des terres de la seigneurie de Lavaltrie, jusque-là desservi par le curé Médard Pétrimouix de L’Assomption, est constitué en paroisse autonome avec une humble chapelle en bois consacrée à Saint-Paul sur l’emplacement de l’église actuelle. Messire Charles Perreault en devient le premier curé cette année-là.

L’année suivante, au tour de Saint-Roch-de-L’Achigan de se détacher de L’Assomption pour s’ériger en paroisse avec la construction de la première chapelle-presbytère. Messire Jean-Baptiste Bro dessert la communauté naissante. En 1788 arrive le premier curé résident, Antoine Desforges.

    

Armoiries de St-Jacques
tel que dessinées par l'abbé François Lanoue
représentant les origines acadiennes de la paroisse.

 

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