Dessin représentant le premier presbytère.

Un nouveau presbytère

Après avoir occupé l’humble presbytère de Pierre Lesueur, élevé vers 1731, messire Degeay aménage en 1752 dans celui qu’il s’est fait construire en pierre des champs et à ses propres frais, sur l’emplacement du presbytère actuel.


Le nouveau presbytère.

En plus de loger le curé, le bâtiment abrite également une modeste salle publique, ou salle des habitants, où se réunissent les marguilliers et les paroissiens, et où le curé enseigne le catéchisme aux enfants. L’hiver, cette salle sert également d’abri pour ceux qui viennent de loin entendre la messe. Il semble que cette salle des habitants n’est pas chauffée puisqu’en 1785 les marguilliers proposent que chaque habitant fournisse un voyage de bois pour la chauffer.

Au décès de messire Degeay, le presbytère est en mauvais état. Déjà, en 1773, au cours de sa visite, monseigneur Briand avait émis une ordonnance pour exiger les réparations nécessaires à la couverture du vieux presbytère. À son arrivée, Pierre Huet de la Valinière, successeur de Jacques Degeay, exige les réparations nécessaires en menaçant de refuser de loger au presbytère.

Or, Jean-Joseph Roy qui vient de succéder en 1799 au curé Pétrimoulx convoque immédiatement les paroissiens pour élire un nouveau marguillier et discuter de l’affaire du presbytère. Finalement, on s’entend pour ériger un nouveau bâtiment de 60 pieds de long sur 36 de large. La construction pourrait débuter dans 18 mois. En 1801, le maître-maçon Pierre Auger est chargé de l’entreprise. Un différend à propos de l’entrée de la salle publique est réglé à l’amiable. Le curé Jean-Joseph Roy désire que la porte d’entrée de la salle publique soit percée dans le mur pignon du nouveau presbytère, du côté nord-est, pour ne pas briser l’ordre des ouvertures de la façade de la bâtisse. Le curé et les syndics s’entendent pour une seule porte aménagée dans la façade qui donnera accès à la fois au logement du curé et à la salle des habitants.

 

           Cette collection numérisée a été produite aux termes d'un contrat pour le compte du programme des Collections numérisées du Canada, Industrie Canada