L’église actuelle

Dès 1850, le curé Jean-Baptiste Dupuy demande à l’architecte Victor Bourgeau et aux maîtres-maçons Joseph Peltier et Pierre Dufault, d’évaluer la possibilité d’agrandir l’église de 1819 par l’ajout de bas-côtés. Craignant la chute des clochers, on les fait rabattre au niveau du portail et on descend les cloches pour les installer sur une " chèvre " (structure en bois) près de l’église. La pierre récupérée des clochers sert à la construction des fondations de la chapelle Bonsecours en 1858.

En 1860, la fabrique, convoquée par le curé Ferréol Dorval, décide de procéder aux réparations selon un devis rédigé par l’architecte Victor Bourgeau. Après que l’évêque de Montréal ait donné son accord, on procède le 2 avril 1861 à l’élection de neuf syndics pour surveiller les réparations : messieurs Pierre-Urgel Archambault, Marcel Poirier, Ignace Poitras, Joseph Hétu, Narcisse Lemire, Louis Arbour, Joseph Martin, Nazaire Turcotte et Jean-Baptiste Foisy. Ceux-ci décident de retarder l’entreprise au mois d’août suivant à cause des rumeurs de guerre entre l’Angleterre et les États-Unis, de la rareté de l’argent et de l’avancement de la saison.

Les demandes de soumissions paraissent au mois d’août dans les journaux : Le Pays, l’Ordre et le Hérald. Cinq entrepreneurs présentent une soumission : Louis-F. Berlinguet, Jean-Baptiste Joly (de Sainte-Rose), Pierre Lippé (de L’ Assomption), François Archambault et Edouard Hamelin.

Le contrat est finalement accordé à François-Gervais Archambault, père et fils, le 24 septembre 1862. L’entrepreneur s’engage à livrer les ouvrages mentionnés pour le 1er novembre 1864. Le 1er juillet 1863, Dominique Granet, vicaire général et supérieur du séminaire de Saint-Sulpice, bénit la première pierre.

 

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