En 1799, Jean-Baptiste Allard reçoit
de son père une partie de la terre familiale lorsqu'il
se marie. Aucun document ne fait mention d'un quelconque bâtiment
avant 1835, date à laquelle un acte décrit une
ferme "bâtie de maison, groupe, établi,
écurie, laiterie, four, etc.". On peut donc présumer
que la maison fut bâtie quelque part entre 1807 et 1835.
Erigée sur des fondations de 10 mètres par 9,7
mètres, la maison est en pierre de construction (moellons)
et de grosses pierres de taille soulignent les angles de la
façade. Si la maison présente certains traits
caractéristiques de l'architecture française
(fenêtres à 24 carreaux) d'autres, plus typiques
de la maison traditionnelle
québécoise, se sont développés
en fonction des nécessités du milieu. L'intérieur,
maintes fois modifié selon les modes, a néanmoins
été rétabli dans son état d'origine.
Ainsi en est-il des armoires encastrées, visibles au
sous-sol, et du foyer principal du rez-de-chaussée
avec son âtre monumental. En comparant les photographies
anciennes et les restaurations faites, nous constatons que
les restaurateurs ont pris grand soin de faire revivre l'allure
du début du 19ième siècle de cette résidence.
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